Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Leproux : « On n’est pas en retard. » Alors que le rachat du PSG par les Qataris laisse planer un flou ambiant, le président Robin Leproux a tenu à rassurer les supporters sur les ondes de la radio France Bleu : « On n’est pas en retard. On discute avec pas mal de joueurs. On sait quels joueurs on veut car toutes nos priorités sont définies. J’espère seulement que l’on va les finaliser. Si on arrive à faire venir les joueurs que l’on souhaite, on dira peut-être que notre objectif sera de se qualifier pour la prochaine Ligue des champions. Paris aura une équipe cohérente, du talent et de l’expérience avec une forme de stabilité. Il faut juste être sérieux. Faire un bon mercato et surtout ne pas faire la bêtise qui nous plombe. » (source : footmercato.net)
Des nouvelles de la rumeur Forlan. Depuis l’annonce de l’arrivée des Qataris à la tête du PSG, les rumeurs de transferts les plus invraisemblables circulent à propos du club francilien. Vendredi, le Parisien annonçait qu’« Alain Roche, responsable de la cellule de recrutement, est submergé de coups de téléphone, des agents cherchant désespérément à le joindre pour vanter les mérites de leurs poulains ». « L’international uruguayen Diego Forlan devrait [lui] être [proposé] dans les prochains jours », estimait notamment le quotidien francilien. Le lendemain, le site urugayen quenonino.com.uy assurait que Daniel Bolotnicoff, l’agent de Forlan, se rendrait à Paris dans les jours suivants pour discuter avec les dirigeants du PSG. Depuis, les sites spécialisés en bruits de couloirs s’agitent, mais ni L’Équipe ni le Parisien — pourtant peu avares en rumeurs — n’ont évoqué ces prétendus contacts. Dimanche, le JDD indiquait que les représentants de Forlan démentent l’avoir proposé au PSG.
Le reste de l’actu du jour
Droits TV : le Qatar pour sauver la L1 ? « Et si le père Noël était qatari ?, interroge L’Équipe. Le 20 juin, les diffuseurs intéressés par les droits domestiques de la Ligue 1 pour la période 2012-2016 doivent rendre leur copie. On le sait, Orange Sport (203 millions d’euros par an) a annoncé depuis longtemps son retrait, lassé d’additionner les pertes et les moqueries. Tandis que Canal+ répète en boucle ne pas vouloir augmenter sa contribution financière (465 M€ annuels). L’affaire est donc mal engagée pour la Ligue de football professionnel (LFP), qui rêve d’un “un nouvel entrant”, à l’image de son président, Frédéric Thiriez. Il pourrait éventuellement venir du Qatar, qui vient, entre le 27 et le 31 mai, d’acheter les droits de la Ligue 1 à l’étranger et le Paris Saint-Germain ! Et qui pourrait être tenté de faire son entrée dans le paysage audiovisuel français par le biais du championnat. Ce n’est à ce jour qu’une hypothèse de travail, mais elle a été évoquée par les dirigeants d’Al-Jazeera Sport eux-mêmes lorsqu’ils ont acquis les droits de la Ligue 1 hors de France pour les six prochaines saisons. Et, aujourd’hui, le marché des droits sportifs ne cesse de bruisser de cette possibilité. Dans le détail, Al-Jazeera pourrait s’offrir un ou deux lots (pour un total compris entre 90 M€ et 200 M€) et sauver ainsi la mise du football français. Les matches acquis par les Qataris seraient ensuite programmés sur l’une de leurs chaînes, voire sur CFoot ou Orange Sport, qu’ils pourraient acquérir. Bien sûr, la LFP a tout intérêt à laisser penser que ce drôle de Meccano peut très bien se mettre en place afin de titiller Canal+. Mais les événements récents montrent que rien n’est vraiment impossible au royaume du Qatar. » Le quotidien sportif précise que ce dossier est lié à celui du Paris Saint-Germain : « Nasser al-Khelaifi, le directeur général d’Al-Jazeera Sport, est l’homme qui a mené à bien le rachat du PSG à Colony Capital. Très proche du prince héritier du Qatar, cet ancien tennisman de haut niveau est rompu aux négociations difficiles. Depuis près de dix ans, c’est lui qui achète les droits sportifs du groupe (coupes du monde 2018 et 2022, Ligue des champions…) et qui a été chargé de s’implanter sur le marché français. »
Enquête sur le Qatar. Ce lundi, le site d’information slate.fr consacre un article au futur propriétaire du PSG, le fonds souverain du Qatar. « Établi sur une petite presqu’île de 11 437 km2, un peu plus grande que la Corse, à l’est de l’Arabie saoudite, [le] territoire [qatari] désertique est invivable l’été quand les températures oscillent entre 40 et 50 degrés. L’émirat a obtenu son indépendance en 1971. Il compte 1,5 million d’habitants dont 200 000 seulement sont des citoyens qataris. […] La vraie raison de la notoriété et du poids économique et politique de ce micro État se trouve sous la terre et sous la mer : le pétrole et plus encore le gaz naturel dont ce pays est le troisième producteur au monde. Cela permet au Qatar de gérer le plus grand fonds souverain de la planète, QIA (Qatar Investment Authority), dont les avoirs des différentes entités approchent les 700 milliards de dollars. […] Leur obsession est de préserver et protéger ce qu’ils ont, c’est-à-dire l’indépendance et l’existence même d’un État féodal dirigé par un émir qui change au gré des coups d’État. Le dernier en date, en juin 1995, a permis à l’actuel émir, Ahmad bin Khalifa al-Thani, de déposer son père qui était en vacances en Suisse et qui lui-même avait chassé son cousin du pouvoir en février 1972. […] Le Qatar aime tellement la France, qu’il a décidé de se la payer… au sens propre. De se payer sa classe politique, ses grandes entreprises, sa fiscalité, ses grandes écoles, son patrimoine immobilier, ses footballeurs… Et cela ne semble gêner personne. La simple addition des liens établis en France par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter. Car le Qatar n’est pas vraiment un pays fréquentable. C’est une monarchie absolue construite sur une rente. Il n’y a pas de partis politiques et encore moins de démocratie. Le régime de l’émir est fragile même si les révolutions arabes semblent ne pas l’avoir affecté. Il est très difficile d’obtenir des informations sur la tentative de coup d’État de juillet 2009. Des militaires de haut rang alliés à une puissance étrangère auraient été arrêtés avant de passer à l’acte. Doha fait preuve d’une attitude pour le moins ambiguë à l’égard de l’islamisme chiite iranien et plus encore sunnite. C’est le seul pays wahhabite en-dehors de l’Arabie saoudite. C’est un pays où plus des trois quarts des résidents ne sont pas des nationaux et où les minorités iranienne, chiite, pakistanaise, immigrés de pays arabes, pourraient un jour se révolter, prendre le pouvoir, agir pour une puissance étrangère. […] Le Qatar a été l’organisateur avec le président syrien Bachar el-Assad, de la visite triomphale de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, au Liban en juillet 2010. […] Et selon toujours des sources Wikileaks, le Qatar fait preuve d’un considérable laxisme concernant le financement du terrorisme à partir de son sol. » Après un rappel des liens entre d’une part le Qatar et d’autre part les entreprises et parlementaires français, la synthèse de slate.fr se conclut ainsi : « Il se dit de façon insistante que l’Élysée n’aurait pas ménagé ses efforts pour convaincre l’émir de donner au PSG les moyens de nouvelles ambitions. Mais quelle en sera la contrepartie ? » (lire l’article de slate.fr)
France A : Sakho titulaire, Hoarau remplaçant. Comme prévu, Mamadou Sakho a connu sa deuxième titularisation consécutive en équipe de France lors du match amical disputé lundi soir en Ukraine (1-4). Le futur capitaine du PSG a été remplacé par Éric Abidal à la 76e minute, tandis que Guillaume Hoarau, remplaçant, n’est pas rentré en jeu. « Il a laissé le petit garçon timide des vingt premières minutes à Minsk en Biélorussie (1-1, vendredi) pour montrer une vraie présence d’entrée, estime L’Équipe. Dans les duels comme dans les relances, le Parisien a affiché une plus grande confiance que pour sa première titularisation même s’il y a eu quelques déchets, à l’image de ce ballon perdu à proximité de la surface (61e). » « Il manque de confiance à ce niveau et ses adversaires le sentent, considère au contraire le Parisien. Dans ces conditions, son physique ne sert pas à grand-chose. Bien plus sûr de lui de la tête qu’au pied. » (source : FFF.FR)
Reuzeau : « La récompense du travail de plusieurs saisons. » Au lendemain du doublé historique U17/U19, le directeur du centre de formation du PSG, Bertrand Reuzeau, a fait part de sa satisfaction sur le site officiel du club : « Les deux catégories d’âge ont accompli quelque chose d’unique en s’imposant face Marseille et Grenoble. C’est une grosse réussite. Cela reflète la politique générale mise en place par le club, qui entraîne un épanouissement aussi bien pour les joueurs que pour les entraîneurs. […] Cela démarre dès la pré-formation, avec le recrutement dirigé par Pierre Reynaud. C’est tout un dispositif validé par la direction du club. Le travail réalisé depuis quelques saisons porte aujourd’hui ses fruits. […] Nous sommes [également] premiers en U14 et en U15. C’est la récompense du travail de plusieurs saisons, du recrutement aux techniciens efficaces qui s’occupent des jeunes. Les résultats sont là. On voit que, aujourd’hui, beaucoup de joueurs issus de la pré-formation ont évolué avec les pros, tels Sakho, Chantôme, Bahebeck, Landre… » Reuzeau a également confirmé la future réorganisation du centre de formation, déjà annoncée dans l’édition départementale du Parisien fin mai : « Je ne serai plus l’entraîneur de la CFA la saison prochaine. Quelqu’un prendra ma succession. Je vais prendre un peu de recul et me concentrer sur mon rôle de directeur du centre de formation. J’aurai davantage de recul par rapport aux jeunes, et serai davantage disponible pour eux. »
Féminines : 5 Parisiennes joueront la coupe du monde. Bérangère Sapowicz (gardienne), Laure Lepailleur (défenseur), Laure Boulleau (milieu), Élise Bussaglia (milieu) et Caroline Pizzala (milieu) font partie de la liste des 21 joueuses retenues en équipe de France A pour disputer la coupe du monde féminine du 26 juin au 17 juillet en Allemagne. 10 Lyonnaises, 4 Montpelliéraines et 2 Juvisiennes complètent la sélection. (source : FFF.FR)
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Heinze a résilié son contrat. « Gabriel Heinze, 33 ans, a résilié la dernière année de contrat qui le liait à l’OM, annonce le Parisien. Les deux parties sont tombées d’accord. Le défenseur argentin est désormais libre de signer où il l’entend. »
Un dernier challenge pour Édouard Cissé ? À Marseille depuis deux saisons, Édouard Cissé (33 ans) souhaiterait changer d’air, selon RMC : « [Il] a fait savoir à ses dirigeants qu’il ne souhaitait pas poursuivre son aventure avec l’OM. Encore sous contrat jusqu’en juin 2012, il est actuellement en négociations avec le club pour être libéré de son engagement. En manque de temps de jeu, le milieu de terrain palois cherche un autre challenge. Didier Deschamps souhaitant renouveler un tiers de son effectif, et l’OM voulant alléger sa masse salariale pour recruter, Édouard Cissé ne sera pas retenu. »
Fournier ou Halilhodzic à Valenciennes ? « J’ai rencontré Laurent Fournier, a annoncé au 10 Sport Francis Decourrière, le président de Valenciennes. C’est un garçon intéressant, avec un profil qui nous intéresse. » La candidature de l’entraîneur de Strasbourg (National) serait « appuyée » par Antoine Kombouaré, « qui jouit encore d’une grande influence auprès de Decourrière », d’après le site de l’hebdomadaire, qui ajoute que Fournier « est également sur les tablettes de l’AJ Auxerre et de Tours (Ligue 2) ». Le président de VA assure avoir aussi rencontré Vahid Halilhodzic pour remplacer Montanier, parti à la Real Sociedad : « La décision va être prise très rapidement et le nouvel entraîneur de Valenciennes sera connu avant la fin de la semaine. »
La fusion Paris FC - Red Star relancée ? « La mairie de Paris a décidé de remettre le dossier sur la table, annonce l’édition départementale du Parisien. Dans le sillage de la création du Grand Paris, en 2009, l’hôtel de ville souhaite favoriser la création d’un club d’agglomération. Il s’agirait non pas d’une entité parisienne stricto sensu, mais d’un club qui plongerait ses racines dans la capitale et sa banlieue. Concrètement, l’ambition est de mettre en place les conditions de la fusion du Paris FC (National) avec un club d’un département voisin. Le Red Star, club de Saint-Ouen aujourd’hui en CFA et qui vient d’échouer de peu pour la montée en National, est le plus fréquemment cité. “Sans cela, je vois mal comment il est possible d’avoir un 2e grand club à Paris. À moins d’avoir un mécène…” souligne Jean Vuillermoz, adjoint aux sports à la ville de Paris et artisan du projet. Celui-ci a fait ses calculs. “Le PFC a un budget qui devrait être de l’ordre de 3 M€ la saison prochaine [environ 1,5 M€ pour le Red Star]. Mais, pour monter en L2, il lui faut plus de 5 M€”, explique l’adjoint PC de Bertrand Delanoë. Pour Vuillermoz, la fusion des deux équipes premières permettrait de faire grossir le budget en combinant les financements publics et privés des deux structures. Le choix du Red Star n’est pas anodin. Son histoire, autant que sa proximité avec la capitale qui permettrait aux supporters de se déplacer facilement, en fait le candidat idéal. Et puis, Jean Vuillermoz et Jacqueline Rouillon, la maire de Saint-Ouen, sont tous les deux membres du Parti communiste. Cette adhésion au PC est censée faciliter les échanges. D’ailleurs, une réunion sur le sujet s’est récemment tenue entre des représentants des deux collectivités. Patrick Braouezec, président de Plaine Commune (la communauté d’agglomération voisine) et de la Fondation du football, a lui aussi été sondé. Pour l’instant, les retours venus de la Seine-Saint-Denis ne sont pas franchement enthousiastes. “Une fusion, c’est toujours l’absorption de l’un par l’autre. On n’est pas fermés à la discussion et à l’organisation d’une table ronde. Mais on est encore sceptiques”, affirme Henri Lelorrain, l’adjoint aux sports de Saint-Ouen. Les dirigeants du Red Star sont sur la même ligne. »
Quand Le 10 Sport choisit mal ses titres… À la mi-temps du match Ukraine-France, Le 10 Sport s’est senti obligé de faire un rapport circonstancié de la performance de Mamadou Sakho. Si le titre laisse présager du pire — « Sakho nage dans son nouveau costume » —, les commentaires se veulent plutôt positifs, finalement : « Mis à mal lors de son premier duel de la soirée (6e), Mamadou Sakho a peu à peu gagné en assurance au fil de cette première mi-temps. En manque de repères puisqu’il n’a jamais été associé à Younès Kaboul ou Steve Mandanda, le solide défenseur du Paris Saint-Germain a pris confiance et s’il a parfois péché dans la relance (13e), du moins s’est-il montré solide dans les tâches défensives, bien que peu inquiété, il est vrai. Il a également participé à l’animation offensive avec une tête à la 28e minute, sur un corner de Yohan Cabaye, même si celle-ci est passée loin du but ukrainien. Une performance qui correspond à ce qu’on pouvait attendre d’un novice en équipe de France mais au talent très prometteur. C’est un jeune qui continue d’apprendre au sein d’une équipe en construction et chaque minute passée sous le maillot bleu apportera de l’assurance au probable futur taulier de la charnière de l’équipe de France. » Bon, finalement, il ne lui va pas si mal que cela, le maillot de l’équipe de France, non ?