Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Hoarau supervisé par l’AS Roma ? À en croire la presse italienne, le directeur sportif de l’AS Roma, Daniele Pradè, était jeudi au Parc des Princes pour superviser Guillaume Hoarau lors du match PSG-Benfica — remplaçant, il s’est distingué sur une énorme occasion ratée en fin de match. L’attaquant parisien aurait éveillé l’intérêt des Italiens en début de saison, lors du tournoi de Paris réunissant l’AS Roma, le FC Porto, Bordeaux et le PSG.
Le reste de l’actu du jour
Marseille-PSG. Ce soir — à 21 heures sur Canal+ —, Paris affronte l’Olympique de Marseille lors de la 28e journée de L1. Seul Luyindula est forfait. (voir [J28] Marseille-PSG : Peguy Luyindula seul absent)
Coupet serait préféré à Edel. « Antoine Kombouaré l’a annoncé à ses gardiens, assure le Parisien sur son site Internet dimanche midi. Selon un proche du club, c’est Grégory Coupet, 38 ans, qui gardera les buts du PSG ce soir à Marseille. »
Top 5. Aucun club appartenant au top 5 actuel n’est reparti vaincu du stade Vélodrome cette saison en L1 (0-0 contre Rennes, 1-1 contre Lyon, 1-2 contre Lille). Inversement, le PSG ne s’est jamais imposé chez une équipe du top 5 : 0-0 à Lille, 2-2 à Lyon, 1-0 à Rennes. (sources : Opta, Opta)
Des supporters parisiens au Vélodrome ? « La tribune visiteurs du Vélodrome sera fermée par arrêté préfectoral et les déplacements de supporters parisiens ont été interdits, comme ce fut le cas pour ceux des supporters marseillais lors de l’aller, indique L’Équipe. Environ 500 policiers seront déployés entre les abords du stade Vélodrome, la gare Saint-Charles et les péages autoroutiers pour effectuer des contrôles. Des supporters parisiens devraient se déplacer mais en très petit nombre. » « Un arrêté préfectoral en deux points a été pris, confirme le Parisien. Le premier stipule la fermeture de la tribune visiteurs, l’autre interdit à tout suiveur du PSG d’approcher les abords de l’enceinte phocéenne de midi à minuit aujourd’hui. Enfin entre 300 et 400 policiers seront mobilisés. Les autorités locales ne croient pas que des supporters du PSG prendront le risque de se déplacer, malgré certaines rumeurs véhiculées sur les forums. »
CFA : PSG-Belfort. L’équipe réserve du PSG (11e) accueille Belfort (15e) à 15 heures ce dimanche. L’édition départementale du Parisien annonce le groupe suivant : Areola, Sail — També ou Sabaly, Landre, Paupin, Baldé, Diarra — Rimane, Touré, Nguema, Hery, Coulibaly, Ayina — Kebano, Kamghain, Qasmi. Makhedjouf (adducteurs) est forfait, També (genou) est incertain, et Bahebeck fait partie du groupe pro convoqué par Kombouaré pour le déplacement à Marseille.
U19 : pas de match. En raison des huitièmes de finale de la coupe Gambardella — dont Paris a été éliminé au tour précédent —, les moins de 19 ans du PSG n’ont pas de match ce week-end.
U17 : Guingamp-PSG reporté. Le match des moins de 17 ans du PSG (1ers) à Guingamp (2e) a été reporté.
Féminines : Saint-Brieuc-PSG, U19. Ce dimanche, l’équipe première des filles du PSG (3e) se déplace sur la pelouse de Saint-Brieuc (9e). Les moins de 19 ans du PSG (1res) se déplacent quant à elles à Juvisy (4e).
Colony Capital et le Parc des Princes. « Attendu en février, puis en mars et enfin en juin ou juillet, le titulaire du bail accordé par la mairie ne peut être que Colony Capital, actionnaire majoritaire du club et unique candidat, rappelle l’AFP. Le retard pris sur ce dossier est néanmoins problématique, dans la mesure où le stade doit être rénové dans la perspective de l’Euro 2016. Or, de sources concordantes, les relations entre la ville et Colony et leurs discussions ne sont pas simples, le projet actuel du fond d’investissement ne correspondant pas totalement aux exigences municipales. En l’absence de subsides publics, Colony aurait des difficultés à financer les travaux. En revanche, le report de l’officialisation du bail lui permet de prolonger les discussions dans la discrétion avec le prochain investisseur, évidemment intéressé par le devenir du stade. » Concernant l’arrivée de nouveaux investisseurs dans le capital du club, l’Agence France-Presse ne parvient pas à éclaircir le flou entourant ce dossier. Seul élément nouveau apporté par l’AFP, cette citation d’un « membre historique du conseil d’administration du PSG » : « Les discussions se présentent bien mais ce sont les détails qui prennent le plus de temps. L’idée, c’est de vendre une partie du capital et de céder le club d’ici 3-4 ans. » « Pour être séduisant, le PSG a en outre impérativement besoin d’aplanir l’épineuse question sécuritaire, estime l’agence. Son président Robin Leproux a d’ailleurs discrètement renoué le contact avec les supporteurs frondeurs. » Par ailleurs, « un proche de Kombouaré » indique que les relations entre l’entraîneur parisien et l’actionnaire majoritaire ne seraient pas au beau fixe : « Avec Leproux, ils ont fini par trouver leur fonctionnement et sont plus proches que l’an passé. Mais le contact ne passe pas trop avec Bazin. »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Wörns : « PSG-OM, plus agressif qu’en Allemagne. » Sur sofoot.com, Christian Wörns a été interrogé au sujet de la rivalité PSG-OM : « Quand je suis arrivé, je ne savais pas qu’il existait une rivalité entre les deux clubs. La semaine avant le match, on a commencé à nous répéter à quel point ce match était important, aussi bien pour les supporters que pour le club. On m’a raconté un peu comment ça se déroulait, mais l’expérience, tu dois la faire toi-même. […] À l’entraînement, il n’y avait pas beaucoup de monde. Mais le jour du match, au Vélodrome, je me rappelle très bien : il y avait une ambiance très électrique entre les supporters des deux équipes. Sinon, à l’échauffement, Bernard Lama a reçu tout plein de trucs jaunes dans sa surface, des bananes, je crois, à moins que ce ne soient des balles de tennis… Je n’avais jamais vu ça ! (rires) Forcément, ça impressionne. […] J’ai joué sept saisons à Leverkusen, neuf saisons à Dortmund. J’ai connu pas mal de derbys, où la rivalité était forte. Mais entre Paris et Marseille, j’ai l’impression que c’est encore plus fort, et un peu plus agressif qu’en Allemagne. Dortmund-Schalke, c’est le derby par excellence en Allemagne, et bien sûr, il arrive qu’il y ait des insultes qui fusent dans tous les sens. Mais entre Marseille et Paris, cela m’a paru encore plus chaud, surtout à Marseille, de ce que j’ai vu en tout cas. Peut-être que c’est parce qu’ils viennent du sud, ils sont plus sanguins, je ne sais pas (rires). » L’international allemand a également profité de l’occasion pour expliquer les raisons qui l’avaient amené à signer au PSG en 1998 : « Cela faisait sept ans que je jouais pour le Bayer Leverkusen, et je voulais voir autre chose. Paris, c’était un grand nom à l’époque, ça jouait la Ligue des Champions, George Weah est passé par là, il y avait Bernard Lama et Marco Simone quand je suis arrivé. Et puis, bon, la ville de Paris est en soi un bon argument. » Enfin Wörns a démenti avoir laissé gagner Bordeaux lors du dernier match de la saison 1998/1999 pour empêcher Marseille d’être champion : « En tant que professionnel, on ne peut se permettre de faire ce genre de choses. »
Armand : « Ce n’est pas le moment de tout saccager. » Dans le Parisien, Sylvain Armand a indiqué que le vestiaire parisien n’était pas un motif d’inquiétude : « Les dissensions apparues en début de semaine se sont-elles dissipées ? Oui. Vue la prestation qu’on a fournie contre Benfica, on peut dire qu’on a retrouvé notre état d’esprit. Dans un groupe qui vit ensemble pratiquement 24 heures sur 24, il y a tout le temps des petits tiraillements. En l’étalant publiquement avec de petites phrases, cette histoire a pris une ampleur dont nous avons été les premiers surpris. On s’est parlés pour tenter de dédramatiser. La saison n’est pas finie, ce n’est pas le moment de tout saccager. » Le défenseur central du PSG a par ailleurs évoqué la forme de l’effectif parisien : « Les voyages et la succession des matches commencent à peser. Il peut y avoir une certaine usure mentale. Mais un match à Marseille est tellement excitant que la motivation va nous faire oublier les jambes lourdes. On pourra récupérer pendant la trêve internationale, alors on va donner un dernier coup de collier. » Enfin l’ancien Nantais a dévoilé ses ambitions pour la fin de saison : « On est en lice dans deux compétitions et comme on le fait depuis le début, on va tout jouer à fond. On veut conserver la coupe de France et en championnat, on est à quatre points du deuxième. On veut finir dans les quatre premiers… […] C’est vrai, on rêve tous de la Ligue des champions. […] On se bat pour la jouer, dire le contraire serait mentir. En cas de défaite à Marseille nos espoirs s’envoleront-ils ? Non, il restera encore dix matches et avec deux résultats positifs, on reviendra dans la course. Ce match est important, mais ce n’est pas un tournant. »
Kombouaré :« Nous avons des arguments ». En conférence de presse d’avant-match, Antoine Kombouaré a donné son sentiment sur ce match spécial, bien que moins enflammé cette année : « Non, il ne faut pas dire ça comme ça [qu’il y a moins de passion autour de ce match]. C’est surtout que nous n’avons pas eu le temps de le préparer. Avant, ces matches intervenaient souvent après une semaine où nous avions le temps d’en parler. Là, les deux équipes ont joué dans la semaine en coupe d’Europe. Aujourd’hui, Marseille est 4e, nous 5e, nous sommes proches du podium, pas loin non plus de la première place, donc c’est un match avec un vrai enjeu sportif. […] Cela reste un match particulier. Chacun a envie d’asseoir sa suprématie sur l’autre. On a gagné le match aller, cela nous donne un petit avantage. On a envie de rééditer notre exploit. » L’entraîneur parisien a ensuite évoqué l’enjeu de la rencontre : « Un tournant dans la saison ? Pas forcément puisqu’il restera trente points à distribuer après ce match. C’est surtout l’impact psychologique du résultat qui sera important. Si on l’emporte, cela veut dire qu’on se relance et qu’on est prêts à aller chercher les premières places. Si on perd, il faudra consolider notre cinquième place… même si on ne restera qu’à six points de Marseille. C’est le genre de rencontres que tout le monde veut jouer, d’autant que cette année il y a un vrai enjeu sportif. C’est le mental qui fera la différence. » Antoine Kombouaré a enfin tenu à affirmer que son équipe était physiquement au point, malgré l’accumulation des rencontres : « Le fait que Marseille aura eu deux jours de récupération de plus après son match européen ? Ça peut jouer en fin de match. C’est vrai que dimanche soir, on aura enchaîné onze matches en cinq semaines, c’est énorme. Malgré tout, physiquement je ne sens pas les joueurs usés. Ils ont prouvé face à Benfica jeudi qu’ils avaient encore du rythme. Moi, j’y crois. Dans le jeu, on a des arguments à faire valoir. Face à Benfica notamment, malgré l’élimination, j’ai retrouvé mon équipe. Il ne reste plus qu’à faire le plus dur : gagner. » (sources : PSG.FR, AFP)
Sakho est confiant. Alors que Paris s’apprête à défier l’Olympique de Marseille sur ses terres, le jeune défenseur parisien Mamadou Sakho a tenu à affirmer qu’il croit en ses partenaires : « J’ai confiance en notre groupe. Nous avons des joueurs de qualité. Marseille est une belle équipe qui enchaîne les victoires en ce moment. Nous avons des joueurs d’expérience et face au Benfica nous avons vu une bonne équipe du PSG. Même si nous avons été éliminés, nous avons montré que nous disposions d’un gros mental et que nous ne lâchons rien. Ça va être un match intéressant, nous avons des arguments à faire valoir et nous y allons pour faire un résultat positif. […] Cette rencontre est intéressante pour les deux formations. Si on gagne on reste au contact et si par malheur on perd, ils nous mettront à distance. Cependant il restera encore beaucoup de matches à disputer donc c’est difficile de dire que cette rencontre est déterminante pour la fin du championnat. » (source : PSG.FR)
Rod Fanni est impatient. Alors que l’ancien Rennais — qui a rejoint l’OM en novembre dernier — s’apprête à disputer son premier « clasico », son impatience est palpable : « J’ai hâte d’y être, car au fond de moi, j’en ai toujours rêvé. L’opportunité se présente ; très heureux de pouvoir postuler. […] Je me souviens de l’époque Di Meco et autres, ils s’envoyaient pas mal de brins… C’était des matches assez spéciaux avec toute la ferveur qui est autour. Le vivre de l’intérieur doit être passionnant. […] Le clasico OM-PSG […] garde tout de même plus d’impact que les derbies. » (source : La Provence)
Deschamps a refusé de signer au PSG. « J’ai failli [signer au PSG] mais je n’ai pas voulu, je me suis battu pour ne pas y aller, a révélé Didier Deschamps dans les colonnes de La Provence ce dimanche. Je me suis opposé à mon président à l’époque ; l’histoire a fait que non. Je devais faire partie de l’échange avec Angloma [finalement, Angloma été échangé contre Fournier, Pardo et Germain]. Au départ, j’étais dans le package… »
Pas de nouvelle du chauffard. « C’était le 25 octobre 2009, rappelle La Provence. […] Frustrés de ne pas pouvoir se mesurer dans l’enceinte sportive, des supporters des deux équipes s’étaient alors opposés dans les rues de Marseille. De véritables scènes de guérilla urbaine avaient éclaté, notamment au pied de la gare Saint-Charles et tout le long du boulevard d’Athènes, entre 15h30 et 21 heures. En milieu de soirée, on frôlait le drame. […] Un jeune supporter du PSG, se retrouvant isolé, était volontairement percuté par une Peugeot 406 bleue, a priori immatriculée dans les Bouches-du-Rhône. Gisant à terre, grièvement blessé aux jambes, le jeune homme était ensuite dépouillé de ses effets personnels par un groupe de Marseillais, tandis que le chauffard prenait la fuite. Quelques mois après, deux individus, âgés de 28 et 24 ans, avaient été interpellés et placés en garde à vue pour “vol”, “violences en réunion” et “non assistance à personne en danger”. L’un d’eux avait été écroué. En revanche, un an et demi plus tard, toujours rien sur le chauffard. Près de 150 personnes ont été entendues et autant de véhicules examinés par les enquêteurs de la sûreté départementale. Sans résultat. Seule certitude, le chauffard sortait d’un des bars des allées Gambetta. »
Deschamps apprécie la notion de respect qu’a Kombouaré. « Si j’ai une qualité à ressortir chez [Antoine Kombouaré], c’est la notion de respect qui fait partie de sa culture et si quelqu’un en face de lui n’a pas ce respect, il peut très mal réagir, a indiqué Didier Deschamps à La Provence. Le respect des anciens notamment. Alors, oui, il est impulsif, mais il a cette notion qui est belle. »
Laurent Leroy, So Foot et les souvenirs aléatoires. Interrogé par sofoot.com sur ses meilleurs souvenirs de matches entre le PSG et l’OM, Laurent Leroy aurait répondu : « Les deux gifles 3-0 quand Ronaldinho était là. Celui au Vélodrome est fou car on ne s’y attend pas. Ni nous, ni eux. Tout avait été parfait ce soir-là. Le premier but de Jérôme Leroy, puis, le festival de Ronnie. C’était comme dans un rêve. On se sentait injouables. » Problème : dimanche 9 mars 2003, lorsque Paris s’imposait 0-3 au Vélodrome, Laurent Leroy évoluait à Troyes. La veille, il était titulaire face à Montpellier. Souvenir enjolivé de l’ancien Parisien, ou interview bidonnée de So Foot ? Ce ne serait pas la première fois : en mai 2009, la une du mensuel annonçait une rencontre avec Lily Allen — « fiancée sofootienne » — qui n’avait jamais eu lieu. Le journal décalé a dû payer des dommages et intérêts à la chanteuse pour lui avoir attribué des propos qu’elle n’a pas tenus.
La logique du Parisien, suite. Samedi, le Parisien assurait que « logiquement, [Edel] ne devrait pas être “pardonné” et être remplacé par Coupet face à l’OM… Mais, au PSG, la logique est un concept qui n’a pas toujours le même sens qu’ailleurs. » Ce dimanche, le quotidien change son fusil d’épaule : « Il ne serait pas illogique de voir Grégory Coupet retrouver une place de titulaire même si pour être honnête, les dernières prestations d’Edel en championnat étaient de bonne facture. »
Villeneuve : « La police a laissé faire. » Un nouvel extrait des propos de Charles Villeneuve à l’IEJ a été dévoilé sur le site du 10 Sport. Cette fois-ci, l’éphémère président du PSG évoque les tribunes du Parc des Princes : « La police est assez responsable de qui s’est passé à Paris avec les supporters. Ils savaient qui étaient les agitateurs, notamment dans la tribune Boulogne. Mais c’étaient aussi leurs indicateurs d’extrême-droite politique. La police s’en servait et laissait faire. »
Des incidents à Sochaux. 7 supporters sochaliens ont été interpellés ce samedi, d’après L’Équipe : « L’un pour ivresse sur la voie publique, un autre pour avoir lancé un projectile sur un CRS qui s’est vu notifier six jours d’ITT (interruption temporaire de travail) et quatre autres pour avoir molesté un homme chez lequel ils tentaient de s’introduire dans l’après-midi. Un septième a été interpellé, à la mi-temps, pour avoir envoyé des projectiles sur les supporters auxerrois. »
Des incidents à Montpellier. « En seconde période, une violente rixe a embrasé la tribune de la Butte alors que les stadiers tentaient d’interpeller un supporter qui venait d’allumer un fumigène, indique L’Équipe. “La commission de discipline nous demande de faire rentrer systématiquement des stadiers. Mon équipe d’intervention s’est retirée, parce que ce n’est pas la guerre de Libye. Il n’y a que des gens qui ne sont jamais descendus sur le terrain qui s’imaginent que l’on peut entrer dans une tribune au milieu de deux mille personnes”, s’agace Pierre-Marie Grappin, vice-président et responsable de la sécurité à Montpellier. »