Dans une interview parue ce matin dans le journal L’Équipe, l’actionnaire majoritaire du PSG déclare maintenir sa confiance à l’équipe en place. Il affirme par ailleurs ne pas se préoccuper de la gestion sportive du club, qu’il délègue à Charles Villeneuve et Paul Le Guen.
« Villeneuve a du recul sur les événements »
Malgré des résultats en dents-de-scie depuis le début de la saison, Sébastien Bazin se dit pleinement satisfait du travail effectué par l’équipe dirigeante. À commencer par le président : « Le recul qu’a Charles Villeneuve sur les événements et sur le Paris Saint-Germain est une grande force. Et pour moi une grande aide. Il a une vraie ambition pour le club, une vraie volonté de gagner. La méthode ne passe pas toujours très bien, c’est un type dur. Mais c’est un patron. Donc aujourd’hui, il n’y a aucune raison qu’il n’y arrive pas. Charles Villeneuve est président et s’appuie sur un directeur général délégué, Philippe Boindrieux, qui a un talent fou. Les deux ensemble, je leur ai toujours dit qu’ils devaient prendre des décisions. Ils savent très bien celles qui nécessitent mon avis et celles qui sont de leur ressort. »
« Le Guen est très lucide dans toutes ses décisions »
À propos de l’entraîneur, l’actionnaire principal est tout aussi élogieux : « Je soutiens Paul Le Guen depuis le début. Alain Cayzac est allé le chercher, ce qui était une très bonne décision. Moi, je suis admiratif de son recul et de son intelligence. Il est très lucide dans toutes ses décisions. J’ai besoin de stabilité. » Au sujet des rumeurs qui envoient Didier Deschamps à Paris, Sébastien Bazin, fidèle à sa logique, affirme son incompétence et renvoie la question aux dirigeants du club : « Je ne connais pas les entraîneurs. Je ne connaissais pas Paul avant qu’il arrive. Puis c’est vraiment une décision du Paris Saint-Germain. Elle sera soumise au conseil d’administration qui décidera ensuite. Autant sur l’actionnariat, oui, c’est de mon ressort, autant sur la gestion sportive du PSG, c’est Charles Villeneuve qui viendra me dire ce dont il a besoin. »
« Pas sûr qu’on ait besoin d’un nouvel investisseur pour le mercato d’hiver »
Concernant la politique actionnariale, le représentant européen de Colony Capital reste dans l’expectative : « On a dit qu’on se donnait douze mois. Donc on verra ça d’ici l’été. Morgan Stanley est content de son investissement aujourd’hui, ça se passe bien. Si on trouve quelqu’un qui nous apporte, au-delà de l’argent, une valeur ajoutée… [À propos d’éventuels besoins d’argent pour le marché des transferts hivernal] Je ne suis pas sûr qu’on ait besoin d’un nouvel investisseur pour ça. »