Si le PSG était une boisson, ce serait du champagne. Non pas à cause des bulles, ou pour le côté luxueux de ce breuvage ! Plutôt parce qu’à l’image du champagne, si le PSG coûte toujours cher, et s’il peut parfois se montrer excellent, à haute dose vous vous réveillez le lendemain avec un de ces maux de crâne…
Si le PSG était une émission de télé, ce serait Koh-Lanta. Des gars livrés à eux-mêmes en terre hostile, qui passent une épreuve tous les trois jours et se reposent entre temps. Et si par malheur deux types s’engueulent pendant 5 secondes, un journaliste vous en fait un montage qui dure trois heures. Dans la rue, au boulot, tout le monde vous expliquera que c’est débile… N’empêche qu’ils sont quand même tous au courant de tout ce qui s’y passe !
Si le PSG était une voiture, il faudrait que ce soit une Renault, bien sûr, Boulogne oblige ! Mais laquelle ? Sans doute la R14 : une voiture créée dans les années 1970 et plutôt en avance d’un point de vue design. Elle remportera l’élection de la voiture de l’année en son temps. Bien que copiée par plusieurs de ses concurrents, la Renault R14 deviendra la risée du Français moyen. Tout ça par la faute d’une campagne de publicité complètement ratée : malgré ses évidentes qualités, celle que les annonceurs auront eu la brillante idée de surnommer la Poire restera un flop commercial.
Si le PSG était une chanson, pas d’hésitation, seul le désormais célèbre Ô Ville Lumière conviendrait ! L’hymne d’un peuple de buveurs de bière, un chant lent à vous en filer la chair de poule, et qui vous reste en tête à jamais si vous avez un jour eu le malheur de l’entonner.
Si le PSG était un jeu vidéo, il ne pourrait être qu’un jeu assez bourrin. Un jeu de mecs, violemment addictif et savamment sanglant. Un de ces jeux un peu sadiques où l’on peut s’approcher en douce de son adversaire, puis se délecter en prenant le temps de l’aligner tant qu’il ne vous a pas vu… et se faire lâchement shooter par derrière par un tocard qui a eu un invraisemblable coup de chance du débutant. Un jeu du type Counter Strike quoi.
Si le PSG était un livre, ce serait une histoire d’amour étrange. Un livre qui vous porte, vous amène tantôt au rire, puis aux larmes avant de vous laisser épuisé. Seul avec une étrange impression en tête, et l’incapacité de raconter ce qui s’est passé au juste. Un texte aux multiples niveaux de lecture, délicat à appréhender. Pourquoi pas Le livre du rire et de l’oubli, de Milan Kundera ? L’œuvre d’un artiste d’Europe centrale, émigré en France, qui recommence sa carrière en traduisant ses ouvrages dans la langue de Chateaubriand. Un symbole que les fans de Susic apprécieront.
Si le PSG était un film, ce serait un James Bond. Savant mélange de classe surannée, d’humour british pas toujours très fin, d’effets spéciaux que l’on se plaît à critiquer, et des plus belles filles du monde… qui meurent avant le dénouement ! Peut-être Casino Royale, dans lequel on se demande jusqu’au bout si le héros ne serait quand même pas légèrement psychotique sur les bords.
Si le PSG était un personnage de fiction, alors il incarnerait le Docteur House. Surdoué invivable, House est un personnage dont on ne sait si on adore le détester, ou inversement. En tous cas, si personne ne peut le trouver agréable, lui s’en fout. Son passe-temps favori consiste à se moquer du reste de l’humanité, qu’il traite avec un égal mépris. Paradoxalement, c’est le complexe de supériorité induit par ses qualités hors-normes qui l’empêche d’exploiter ces dites qualités…
Si le PSG était une partie du corps, ce serait un truc utile. Efficace. Dégourdi. Tiens, une main. Ou peut-être une partie de la main, comme un doigt. Pas le plus modeste, évidemment, ce qui exclu l’auriculaire. Ni le plus gracieux, exit l’index, ou le plus habile, donc pas le pouce. L’annulaire symbolise le mariage, c’est un peu trop positif pour le PSG. Reste le majeur. Tiens, en y réfléchissant, ça colle assez bien : et pourquoi pas le majeur, après tout ?