Historiquement, Rennes est une équipe qui réussit plutôt bien aux Parisiens, mais ce sont les Bretons qui se sont imposés la saison dernière.
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations PSG - Rennes en D1 / L1
PSG - Rennes à domicile
En 22 PSG-Rennes, le PSG compte 15 victoires, 5 matches nuls et 2 défaites.
- Tous les résultats des PSG-Rennes en D1/L1
Tous les résultats PSG-Rennes en D1/L1 :
1970/1971 : Paris SG en D2
1971/1972 : Paris SG 1-1 Stade Rennais
1972/1973 : Paris SG en D3
1973/1974 : Paris SG en D2
1974/1975 : Paris SG 2-1 Stade Rennais
1975/1976 : Stade Rennais en D2
1976/1977 : Paris SG 3-1 Stade Rennais
1977/1978 : Stade Rennais en D2
1978/1979 : Stade Rennais en D2
1979/1980 : Stade Rennais en D2
1980/1981 : Stade Rennais en D2
1981/1982 : Stade Rennais en D2
1982/1983 : Stade Rennais en D2
1983/1984 : Paris SG 3-2 Stade Rennais
1984/1985 : Stade Rennais en D2
1985/1986 : Paris SG 1-0 Stade Rennais
1986/1987 : Paris SG 1-0 Stade Rennais
1987/1988 : Stade Rennais en D2
1988/1989 : Stade Rennais en D2
1989/1990 : Stade Rennais en D2
1990/1991 : Paris SG 1-1 Stade Rennais
1991/1992 : Paris SG 1-0 Stade Rennais
1992/1993 : Stade Rennais en D2
1993/1994 : Stade Rennais en D2
1994/1995 : Paris SG 2-1 Stade Rennais
1995/1996 : Paris SG 1-1 Stade Rennais
1996/1997 : Paris SG 1-1 Stade Rennais
1997/1998 : Paris SG 4-1 Stade Rennais
1998/1999 : Paris SG 2-1 Stade Rennais
1999/2000 : Paris SG 1-0 Stade Rennais
2000/2001 : Paris SG 0-1 Stade Rennais
2001/2002 : Paris SG 3-0 Stade Rennais
2002/2003 : Paris SG 0-0 Stade Rennais
2003/2004 : Paris SG 1-0 Stade Rennais
2004/2005 : Paris SG 1-0 Stade Rennais
2005/2006 : Paris SG 2-0 Stade Rennais
2006/2007 : Paris SG 1-0 Stade Rennais
2007/2008 : Paris SG 1-3 Stade Rennais
PSG-Rennes à domicile : autres chiffres
Le bilan du PSG face à Rennes est bien meilleur que la moyenne. L’équipe rennaise est même la septième équipe contre laquelle le PSG s’impose le plus souvent (68 % de victoires, contre 56 % en moyenne) [1].
Paris ne s’est incliné que deux fois contre Rennes : en 2000/2001 et… la saison dernière ; ces deux matches sont également les deux seuls lors desquels les Bretons ont marqué au Parc des Princes depuis 1998. Avant la défaite en octobre dernier, le PSG restait sur quatre victoires consécutives.
Les quatre premiers matches nuls entre Paris et Rennes se sont conclus sur le score de 1-1 ; le cinquième et dernier score de parité entre les deux équipes fut en revanche nul et vierge.
Avec 2,18 buts par match en moyenne, les PSG-Rennes comptent parmi les moins prolifiques en buts, très loin de la moyenne en L1 (2,67). Le détail indique que c’est dû aux deux équipes : le Stade Rennais compte 0,68 but marqué en moyenne (contre 0,94 par les autres adversaires du PSG en L1), alors que Paris inscrit 1,50 but face à Rennes contre 1,73 face aux autres clubs.
Le PSG contre Rennes au total (domicile et extérieur)
Au total, le bilan du PSG face à Rennes est parmi les 10 meilleurs : 21 victoires, 12 matches nuls et 12 défaites.
Les confrontations entre Rennes et Paris sont parmi les moins spectaculaires parmi toutes les confrontations du PSG en L1 : 2,20 buts par match, contre 2,54 pour les autres matches du PSG en première division. C’est dû aux deux équipes : Rennes marque 0,98 but contre 1,16 pour les autres adversaires des Parisiens ; de son côté, le PSG marque également moins contre Rennes (1,22) que face aux autres clubs de L1 (1,39).
Précédentes confrontations entre le PSG et Rennes en coupes
Le PSG et le Stade Rennais se sont rencontrés deux fois lors des coupes nationales, deux fois en coupe de France :
en 1980/1981, le PSG s’est imposé 2-0 sur terrain neutre, à Caen, en trente-deuxièmes de finale. Paris butera sur le FCNA au tour suivant.
en 1994/1995, avant de remporter finalement le trophée, le PSG avait dû aller en prolongations pour venir à bout de Rennes (3-1) dès les 32es de finale, au Parc des Princes.
Histoires de PSG - Rennes
30 août 1997, 5e journée de D1 : 4-1
Fin août, après trois victoires puis une défaite à Metz, le PSG est deuxième derrière les Lorrains. Mais surtout, ce match intervient trois jours après le désormais légendaire PSG 5-0 Steaua Bucarest, qui donne la qualification en Ligue des Champions au club de la capitale. C’est enfin l’occasion pour Leonardo de faire ses adieux au public du Parc des Princes, lui qui vient d’annoncer sa signature au Milan AC après seulement une saison à Paris. « Pourquoi le laisser partir ? », interrogent les Boulogne Boys à travers une banderole.
- But de Bruno N’Gotty (PSG 4-1 Rennes, 1997/1998)
Malgré quelques occasions intéressantes — des combinaisons Maurice/Simone, une montée de Domi, des coup-francs de Raï et N’Gotty —, le Paris SG n’arrive pas à ouvrir la marque durant la première demi-heure. Bruno N’Gotty permettra de décanter la situation à la 34e minute sur un modèle de coup-franc : une frappe aux 25 mètres, plein axe, termine en pleine lucarne des buts d’Heurtebis (1-0, 34e).
Paris s’endort quelque peu, et le match perd en intensité. Mais en fin de match, les joueurs de Ricardo passent la vitesse supérieure : après un une-deux entre Maurice, revenu très bas, et Domi, l’attaquant parisien profite d’une jolie feinte de corps pour servir Marco Simone, seul à l’entrée de la surface de réparation. Du pied gauche, l’Italien envoie la balle dans la lucarne rennaise. Un but d’école ! (2-0, 70e) Quelques minutes plus tard, sur un corner de Jérôme Leroy, c’est encore Simone qui reprend du pied gauche, seul au second poteau (3-0, 74e). L’ancien attaquant du Milan AC marque là son cinquième but en cinq journées de championnat — c’est le meilleur buteur de D1. Dans la foulée, Rennes revient au score sur un penalty de Lambert (3-1, 75e), après une faute d’Alain Roche sur Samuel Michel. Le score n’évoluera plus jusqu’à la dernière minute : sur un nouveau coup-franc aux 25 mètres, sur la droite, Paul Le Guen place sa fameuse patate de Pencran (4-1, 89e).
Si le club de la capitale prendra la première place quelques semaines plus tard, il terminera finalement huitième, laissant filer le championnat en fin de saison — mais aussi vainqueur des deux coupes nationales.
28 novembre 2000, 18e journée de D1 : 0-1
novembre, les deux équipes ne sont pas au mieux. Après un très bon de début de saison, les Parisiens viennent d’enchaîner plusieurs mauvais résultats, et la place de leader qu’ils occupaient en octobre n’est plus qu’un lointain souvenir. Semblant de plus en plus lâché par ses jeunes joueurs, Philippe Bergeroo est clairement sur la sellette. En face, le Stade Rennais est 15e du championnat, malgré quelques investissements onéreux — notamment l’achat de Severino Lucas pour 21 M€. Si bien que le jeune entraîneur breton, Paul Le Guen, est menacé par l’actionnaire principal : la presse annonce avant le match que le sort du coach est d’ores et déjà réglé.
Pour cette rencontre, Bergeroo doit déplorer de nombreux absents, pour cause de blessures, suspensions ou raisons disciplinaires. Anelka, Okocha, Benarbia, Luccin, Déhu, Mendy, Leroy, Okpara et Aliou Cissé [2] ne peuvent être sur le terrain. Dans ce duel d’équipes en proie au doute, c’est le Stade Rennais qui s’en sort le mieux : à la demi-heure de jeu, Cyril Chapuis vient tromper Letizi d’une balle piquée. L’équipe parisienne semble dénuée de toute capacité de réaction, et Bergeroo refuse d’injecter du sang frais dans son équipe. Les jeunes présents sur le banc — Kelban, Abriel et Verschave — s’échauffent sans jamais rentrer.
Le PSG s’incline, et le match suivant sera perdu lourdement à Sedan. Bergeroo sera licencié dans la foulée. Côté rennais, ce sont les ambitions présidentielles qui sont remises en cause : devant cette performance, Paul Le Guen est évidemment maintenu. Il redresse alors la situation bretonne, et mènera son club jusqu’à une honorable sixième place. Cette défaite parisienne aura au moins eu le mérite de sauver la carrière d’entraîneur de Paul Le Guen et de contribuer à lui donner la réputation qui était sienne, jusqu’à sa venue au PSG, bien évidemment…
25 août 2001, 5e journée de D1 : 3-0
Le PSG sort d’un été très dense : qualifiés en coupe Intertoto, les joueurs parisiens sont en compétition depuis début juillet [3]. L’équipe est très solide, mais si elle ne perd pas, elle ne gagne pas souvent non plus. La réception du Rennes de Christian Gourcuff est donc l’occasion pour Luis Fernandez de montrer qu’il faut compter sur son PSG aux recrues très lusophones — Aloisio, Alex, Hugo Leal et surtout Ronaldinho ont débarqué au Camp des Loges cet été-là.
Le match se joue en deuxième mi-temps. À la 55e minute, Luis Fernandez décide de sortir Alex, qui est très décevant, et de faire rentrer la star Ronaldinho. Celui-ci n’est pas encore prêt physiquement à jouer un match en entier, mais sur une fin de rencontre il peut faire la différence. C’est bien ce qui se produit, puisqu’à peine rentré, il sert l’homme en forme, Jay-Jay Okocha, à l’entrée de la surface. Le Nigérian reprend sans contrôle et marque en force. L’entraîneur parisien fait alors entrer Bernard Mendy au poste d’ailier droit, et après un bon décalage de Mikel Arteta, celui-ci marque son premier but en première division, d’une belle frappe croisée. Et quelques minutes après, c’est José Aloisio qui reprend victorieusement de la tête un corner de Ronaldinho.
Trois buts en 25 minutes, le sort du match est jeté, le Parc des Princes commence à croire sérieusement en l’association des deux artistes que sont Okocha et Ronaldinho, et le PSG recolle aux équipes de tête en se plaçant à la 4e place.
Cliquez-ici pour voir le but d’Okocha
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10 décembre 2005, 18e journée de L1 : 2-0
Alors que les Boulogne Boys fêtent leur 20 ans, le PSG est sixième du championnat, et reste sur deux défaites consécutives — contre Lens, la bête noire de l’époque au Parc des Princes, et à Lyon, le leader incontesté de L1. Le fait que cette sixième place soit plus qu’anecdotique au vu des écarts réduits en tête de classement n’intéresse absolument pas le président Pierre Blayau. On annonce qu’en cas de défaite, celui-ci n’aurait aucun scrupule à renvoyer Laurent Fournier. Pour l’instant, les supporters parisiens ne peuvent pas l’envisager…
Comme à son habitude, l’entraîneur parisien aligne une formation très offensive : Armand se retrouve en milieu devant sa défense, Dhorasoo, Rothen et Semak doivent alimenter les deux attaquants que sont Kalou et Pauleta. Ce dernier est sur un nuage, et les Rennais croulent sous les occasions parisiennes. Après des occasions de Mendy et de Kalou, c’est le Portugais du PSG qui débloque la rencontre : Kalou récupère le ballon très haut et lance Rothen. Celui-ci, face au gardien de but, préfère effectuer une passe latérale pour Pauleta qui marque dans le but vide.
En deuxième période, les Rennais frappent le poteau par le biais de Monterrubio, et les Parisiens doublent la mise ensuite : Kalou sert cette fois-ci Pauleta qui dribble son défenseur avant de marquer d’une frappe au premier poteau. Le match est plié, et pour les cinq dernières minutes, le Parc peut découvrir Cristian Rodiguez, enfin autorisé à jouer. Pauleta, qui en est à son 12e but en championnat, déjà, sort sous les acclamations du public, et son adversaire du soir, Alexander Frei, lui rendra l’hommage suivant : « Je crois qu’on a vu le meilleur attaquant du championnat de France, samedi. Sans rabaisser le PSG, je ne comprends qu’un joueur qui marque un but à chaque match de championnat comme Pauleta ne joue pas à Barcelone ou à Manchester. Apparemment, les recruteurs ont des tomates devant les yeux… »
Bien sûr, devant cette victoire, Pierre Blayau ne peut licencier Laurent Fournier. Pourtant, il s’agira bien de son dernier match au Parc des Princes, puisqu’un match nul et une élimination en coupe de la Ligue plus tard, l’entraîneur parisien sera effectivement démis de ses fonctions. Son équipe était alors à un point de la deuxième place : il faudra attendre trois ans pour voir une équipe du PSG à ce niveau-là…
Cliquez-ici pour voir le premier but de Pauleta
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28 octobre 2006, 11e journée de L1 : 1-0
Le PSG de Guy Lacombe, à défaut de bons résultats, reste sur une suite de prestations encourageantes, notamment la dernière rencontre de coupe de la Ligue contre Lyon, où le PSG s’est incliné de justesse, et de façon peu licite [4]. Les choix tactiques de Guy Lacombe, étonnants de prime abord, commencent à être digérés par les joueurs. Sylvain Armand semble se satisfaire de son rôle de défenseur central, Yépès revient dans l’équipe après ses déconvenues arbitrales, Édouard Cissé joue arrière droit, et Rozehnal découvre le poste de milieu défensif. Si on ajoute à cela les titularisations des jeunes Boukary Dramé et Clément Chantôme, cela donne une composition d’équipe très surprenante.
Quoi qu’il en soit, les Rennais, 15es du championnat, ne s’approchent que très rarement du but parisien, et les locaux se procurent l’essentiel des occasions. Pauleta tente à plusieurs reprises des lobs qui échouent près des cages, Clément Chantôme est sans complexe et manque d’ouvrir le score sur une belle frappe enroulée. L’ouverture est pour Amara Diané qui marque son premier but parisien après avoir dribblé cinq Rennais. En deuxième période, Pauleta est proche de doubler la mise de la tête à deux reprises ; quant aux Rennais, ils voient leur défenseur Mensah rater inexplicablement les cages, alors qu’il était tout seul à quelques mètres de la ligne de but.
Le PSG tient son résultat, mais la fin de match est marquée par l’exclusion de Pauleta. Celui-ci est sanctionné d’un premier carton jaune à la 91e pour gain de temps, puis quelques secondes après, il effectue une faute que l’arbitre-assistante, Corinne Lagrange, juge passible d’un carton rouge. Le capitaine du PSG est donc expulsé, victime en plus du quiproquo suivant : Lagrange est persuadée d’avoir été traitée de « poufiasse ! », pendant que le Portugais affirme qu’il criait juste « pourquoi ? ». Pauleta sera suspendu deux matches, et cette rencontre sera la dernière victoire en championnat de Guy Lacombe, pour le PSG.
6 octobre 2007, 10e journée de L1 : 1-3
Les Rennais de Pierre Dreossi font pour l’instant un bon début de championnat, ils sont sixièmes. Les Parisiens quant à eux ne doivent leur salut qu’à quelques bonnes prestations à l’extérieur : au Parc des Princes, le PSG ne gagne pas. Mais l’avant-match est surtout marqué par le décès récent de l’ancien président du Paris Saint-Germain Francis Borelli. Les supporters parisiens lui rendent un bel hommage.
Sur le terrain en revanche, les joueurs ne sont pas à la hauteur de l’événement. Les Rennais dominent largement le match et ouvrent le score rapidement par un superbe ballon piqué de Jérôme Leroy. En deuxième mi-temps, les Parisiens parviennent à égaliser : sur une remise de la tête de David N’Gog, le néo-parisien Marcos Ceara marque en effectuant une demi-volée. Il s’en suit quelques maigres occasions de Pauleta, mais ce sont bien les Rennais qui assoient leur domination, par le biais de Briand et Wiltord, qui se jouent assez facilement de la défense parisienne.
Rennes continue à bien figurer dans le haut du tableau — mais ils sombreront quelques journées plus tard, et seront contraints d’appeler Guy Lacombe à la rescousse — et grimpe à la 5e place. Quant aux Parisiens, ils perdent à nouveau au Parc des Princes. Cette défaite sera très difficile à digérer pour les supporters et le président Cayzac, compte-tenu des circonstances de la rencontre.