Ce Rennes - PSG sera l’occasion des retrouvailles pour Grégory Bourillon et Jérôme Leroy. En remontant plus loin en arrière, nombreux sont les joueurs mais aussi les entraîneurs à avoir porté les deux maillots.
Joueurs en commun au Paris SG et à Rennes
Dans les effectifs actuels
Il fut à Rennes, il joue au PSG
Grégory Bourillon : à Rennes de 2000 à 2007 (114 matches), à Paris depuis 2007 (27 matches).
Il fut au PSG, il joue à Rennes
Jérôme Leroy : formé à Paris, il y a joué de 1992 à 1995, de 1996 à décembre 1999 (74 matches, 2 buts), et de janvier 2002 à septembre 2003 (49 matches, 8 buts) ; à Rennes depuis 2007 (44 matches, 6 buts).
Dans le passé…
Ils furent à Rennes, puis au PSG
Kaba Diawara : à Rennes de janvier à juin 1998 (12 matchs, 3 buts), au PSG de décembre 1999 à 2000 (11 matches), de 2001 à janvier 2002, et en août 2003 (3 matches).
Jocelyn Angloma : à Rennes de 1985 à 1987 (37 matches, 1 but), au PSG de 1990 à 1991 (36 matches, 6 buts).
Louis Floch : à Rennes de 1965 à 1969, au PSG de 1974 à 1976 (39 matches, 8 buts).
Ils furent au PSG, puis à Rennes
Christophe Revault : à Paris de 1997 à 1998 (28 matches), à Rennes de 1998 à 2000 (47 matches) et de 2006 à 2007.
Franck Gava : à Paris de 1997 à 1998 (31 matches, 2 buts), à Rennes de 1999 à 2002 (18 matches, 1 but).
Grégory Paisley : formé à Paris, il y a joué de 1996 à 1997, de 1997 à janvier 2001 (19 matches, 1 but), à Rennes de février 2001 à 2002 (22 matches).
Bernard Lama : à Paris de 1992 à 1997 (177 matches), et de 1998 à 2000 (65 matches), puis à Rennes de 2000 à 2001 (36 matches).
Augusto Cesar : à Paris de 1999 à 2000 (10 matches, 1 but), à Rennes de 2000 à 2002 (37 matches, 2 buts).
Stéphane Mahé : à Paris de 1995 à 1996 (23 matches), à Rennes de 1996 à 1997 (33 matches).
Jean-Luc Vasseur : à Paris de 1984 à 1992 (75 matches, 5 buts), à Rennes de 1992 à 1995 (85 matches, 2 buts).
Bruno Roux : à Paris de 1987 à 1988 (25 matches, 1 but), à Rennes de 1993 à 1994.
Jocelyn Rico : à Paris de 1988 à 1989 (22 matches), à Rennes de 1990 à 1993 (80 matches, 2 buts).
Gérard Lanthier : à Paris de 1984 à 1985 (37 matches), à Rennes de 1985 à 1986.
Guy Nosibor : à Paris de 1973 à 1977 (31 matches, 6 buts), de 1978 à 1979 (3 matches), à Rennes de 1979 à 1982.
François M’Pelé : à Paris de 1973 à 1979 (177 matches, 69 buts), à Rennes de 1981 à 1982.
Claude Arribas : à Paris de 1971 à 1972 (33 matches, 2 buts), à Rennes de 1976 à 1978.
Ils furent au PSG, puis à Rennes, puis au PSG
Édouard Cissé : à Paris de 1997 à 1998 (11 matches), à Rennes de 1998 à 1999 (28 matches, 2 buts), puis de retour au PSG de 1999 à 2002 (79 matches, 3 buts) et de 2004 à 2007 (96 matches, 5 buts).
Et dans le staff ?
Paul Le Guen : joueur au PSG 1985 à 1992 (254 matches), il a ensuite été entraîneur à Rennes de 1998 à 2001 ; depuis janvier 2007, il est désormais entraîneur du PSG.
Yves Colleu : à Rennes de 1989 à 2001, il a ensuite suivi Paul Le Guen dans tous ses clubs.
Guy Lacombe : joueur à Rennes de 1985 à novembre 1986, puis entraîneur à Paris de décembre 2005 à janvier 2007, il est entraîneur à Rennes depuis décembre 2007.
Pierre Dréossi : à Paris de 1978 à 1979 (36 matches), et de 1988 à 1989 (18 matches), il a ensuite été manager général du Stade Rennais de 2002 à 2006, poste qu’il a cumulé avec celui d’entraîneur de 2006 à décembre 2007 ; depuis, il est redevenu simple manager général.
Cyril Moine : préparateur physique à Rennes de 2001 à 2002, il a ensuite travaillé à Paris de 2003 à 2007.
Vahid Halilhodzic : joueur à Paris de 1986 à 1987 (18 matches, 8 buts), puis entraîneur à Rennes de 2002 à 2003 et entraîneur à Paris de 2003 à février 2005.
Philippe Bergeroo : entraîneur-adjoint à Paris de 1998 à 1999 et entraîneur principal de 1999 à décembre 2000, il a ensuite été entraîneur à Rennes en 2001 pour 10 journées.
Bruno Baronchelli : entraîneur-adjoint à Rennes de 2002 à 2003, au PSG en tant qu’entraîneur-adjoint puis responsable du recrutement de 2003 à 2005.
Pierre Espanol : superviseur pour les rencontres de championnat et de Ligue des champions à Paris de 2000 à 2001, il a ensuite été entraîneur-adjoint de Philippe Bergeroo à Rennes de 2001 à 2002.
George Gacon : préparateur sportif à Paris 1999 à 2001, il a ensuite travaillé à Rennes de 2001 à 2002.
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations Rennes - PSG en D1 / L1
Rennes - PSG à l’extérieur : bilan global défavorable
En 22 Rennes-PSG, le PSG compte 6 victoires, 7 matches nuls et 9 défaites. Toutefois, le dernier succès des Parisiens remonte à la saison 2001/2002. Depuis, Paris a concédé quatre défaites et deux matches nuls.
- Tous les résultats des Rennes-PSG depuis 15 ans en L1
1970/1971 : Paris SG en D2
1971/1972 : Stade Rennais 1-1 Paris SG
1972/1973 : Paris SG en D3
1973/1974 : Paris SG en D2
1974/1975 : Stade Rennais 2-1 Paris SG
1975/1976 : Stade Rennais en D2
1976/1977 : Stade Rennais 1-1 Paris SG
1977/1978 : Stade Rennais en D2
1978/1979 : Stade Rennais en D2
1979/1980 : Stade Rennais en D2
1980/1981 : Stade Rennais en D2
1981/1982 : Stade Rennais en D2
1982/1983 : Stade Rennais en D2
1983/1984 : Stade Rennais 0-1 Paris SG
1984/1985 : Stade Rennais en D2
1985/1986 : Stade Rennais 2-3 Paris SG
1986/1987 : Stade Rennais 0-0 Paris SG
1987/1988 : Stade Rennais en D2
1988/1989 : Stade Rennais en D2
1989/1990 : Stade Rennais en D2
1990/1991 : Stade Rennais 2-1 Paris SG
1991/1992 : Stade Rennais 0-0 Paris SG
1992/1993 : Stade Rennais en D2
1993/1994 : Stade Rennais en D2
1994/1995 : Stade Rennais 4-0 Paris SG
1995/1996 : Stade Rennais 0-1 Paris SG
1996/1997 : Stade Rennais 2-1 Paris SG
1997/1998 : Stade Rennais 1-2 Paris SG
1998/1999 : Stade Rennais 2-1 Paris SG
1999/2000 : Stade Rennais 1-3 Paris SG
2000/2001 : Stade Rennais 1-1 Paris SG
2001/2002 : Stade Rennais 1-2 Paris SG
2002/2003 : Stade Rennais 1-0 Paris SG
2003/2004 : Stade Rennais 1-1 Paris SG
2004/2005 : Stade Rennais 2-1 Paris SG
2005/2006 : Stade Rennais 1-1 Paris SG
2006/2007 : Stade Rennais 1-0 Paris SG
2007/2008 : Stade Rennais 2-0 Paris SG
Rennes-PSG à l’extérieur : autres chiffres
27 % de victoires, 32 % de matches nuls et 41 % de défaites : le déplacement du PSG à Rennes est d’une grande banalité statistique. [1].
Avec 2,27 buts par match en moyenne, les matches SR-PSG sont légèrement moins prolifiques que la moyenne (2,42). Le PSG inscrit 1,00 but en moyenne (contre 1,05 face à ses autres adversaires), et Rennes 1,27 (contre 1,37 pour les autres).
Le PSG contre Rennes au total (domicile et extérieur)
Au total, le bilan du PSG face à Rennes est parmi les 10 meilleurs : 21 victoires, 12 matches nuls et 11 défaites.
Les confrontations entre Rennes et Paris sont parmi les moins spectaculaires parmi toutes les confrontations du PSG en L1 : 2,23 buts par match, contre 2,54 pour les autres matches du PSG en première division. C’est dû aux deux équipes : Rennes marque 0,98 but contre 1,15 pour les autres adversaires des Parisiens ; de son côté, le PSG marque également moins contre Rennes (1,25) que face aux autres clubs de L1 (1,39).
Précédentes confrontations entre le PSG et Rennes en coupes
Le PSG et le Stade Rennais se sont rencontrés deux fois lors des coupes nationales, deux fois en coupe de France :
en 1980/1981, le PSG s’est imposé 2-0 sur terrain neutre, à Caen, en trente-deuxièmes de finale. Paris butera sur le FCNA au tour suivant.
en 1994/1995, avant de remporter finalement le trophée, le PSG avait dû aller en prolongations pour venir à bout de Rennes (3-1) dès les 32es de finale, au Parc des Princes.
Histoires de Rennes - PSG
7 août 1999, 2e journée de D1 : 1-3
En cet été 1999, le PSG de Philippe Bergeroo entame sa saison sous de meilleurs auspices que la précédente, qui l’a vu terminer à la neuvième place du championnat. Après une victoire initiale et convaincante dans le jeu face à Troyes, le PSG se déplace à Rennes avec beaucoup d’ambitions. Le renouveau du club parisien tient en trois joueurs : les milieux excentrés Laurent Robert et Ali Benarbia, arrivés au mercato, et le repositionnement de Jay-Jay Okocha en milieu défensif.
Cela donne au PSG un énorme potentiel offensif qui se traduit assez rapidement par un superbe but de Laurent Robert sur une demi-volée. À la demi-heure de jeu, le défenseur central Godwin Okpara se blesse, Aliou Cissé le remplace, mais le PSG semble complètement désorganisé. Si bien que quelques minutes plus tard, sur un corner, Lamine Diatta profite d’une mésentente dans la défense parisienne pour égaliser, à la grande satisfaction de l’entraîneur rennais Paul Le Guen.
Mais le potentiel offensif parisien va faire mouche en seconde période. D’abord sur un penalty que Mickaël Madar doit tirer deux fois, puis en fin de rencontre : sur un contre, le Réunionnais Laurent Robert effectue une superbe frappe du gauche à l’entrée de la surface. Deuxième victoire consécutive d’un PSG en très grande forme. Laurent Robert est ce soir-là meilleur buteur du championnat de France avec trois buts, et ses exploits ne seront pas sans conséquence puisqu’il sera appelé en Équipe de France quelques semaines plus tard.
12 janvier 2002, 21e journée de D1 : 1-2
Le Stade Rennais entraîné par Christian Gourcuff, qui profite de son court séjour en Ille-et-Vilaine pour placer son fils au centre de formation, se bat pour ne pas descendre en deuxième division au moment de recevoir le PSG. Les Parisiens sont dans une position nettement plus avantageuse : ils sont à l’orée des places européennes. Cependant, quelques inquiétudes sont nées récemment au PSG : la défaite subie début janvier face à Monaco fait craindre le retour de la supposée traditionnelle crise hivernale. D’autre part, l’absence du meneur de jeu nigérian Jay-Jay Okocha, parti à la CAN, pose problème : lors des premiers mois de cette saison, il s’était rendu indispensable.
Fort heureusement, c’est à partir de ce mois de janvier que Ronaldinho s’est vraiment adapté à la première division française. Et c’est donc lui qui ouvre le score par un superbe coup-franc sur lequel le gardien rennais, Éric Durand, reste complètement immobile et abasourdi. En ce mois de janvier, les conditions sont difficiles, et les Parisiens semblent s’en accoutumer le mieux du monde puisque juste avant la pause, le Brésilien Alex profite d’un contre favorable pour s’en aller tranquillement doubler la marque. Christophe Le Roux réduit le score en seconde période, mais les Parisiens gèrent leur avantage tranquillement, de façon parfois un peu dure : cinq cartons jaunes pour les joueurs parisiens.
C’est ce qui fera dire à l’entraîneur breton dans la presse que « les Parisiens sont des bûcherons ». La réponse de Luis Fernandez sera cinglante :
C’est connu, Gourcuff, c’est le champion de France des ordinateurs. Chacun joue avec ses qualités et nous ne sommes pas une équipe de bûcherons. À sa place, je me poserais des questions ,notamment sur le classement de son équipe. C’est un manque de respect de la part de Gourcuff vis-à-vis de mes joueurs et du PSG. On a su bien maîtriser le jeu et on a répondu présent dans les duels tout simplement. Quand on voit le coup franc de Ronaldinho, si c’est ça une équipe de bûcherons, je me dis qu’il aimerait bien posséder une équipe de bûcherons comme ça, non ?
6 décembre 2003, 17e journée de D1 : 1-1
Le PSG se déplace à Rennes avec l’intention de poursuivre une belle série en cours : aucun but encaissé à l’extérieur depuis le 30 août 2008, soit une invincibilité en déplacement de 458 minutes.
Le PSG de Vahid Halilhodzic est très solide et sait se mettre en position d’attaque très rapidement après avoir récupéré le ballon : c’est ainsi que sur un contre, Fabrice Fiorèse, qui est dans une forme incroyable, reprend une passe contrée de Pedro Miguel Pauleta pour ouvrir la marque. Les hommes de László Bölöni s’échinent à tenter d’approcher du but, mais la garde parisienne veille, et s’ils arrivent à profiter d’une faille, c’est Jérôme Alonzo qui s’interpose. Pourtant, le record parisien restera finalement bloqué à 531 minutes, puisqu’en fin de match, Alexander Frei finit par égaliser après un cafouillage sur corner.
Le caractère frustrant de la chose étant que l’attaquant suisse marque de près après un contrôle… des deux mains. Il effectue en fait un geste que les volleyeurs trouveraient superbes pour s’amortir la balle. L’arbitre international du match, Gilles Veissière, valide tout de même le but. Ce dernier dira après le match qu’il a vu les mains et qu’il a pris la bonne décision, puisque c’était involontaire… Drôle de conception du football de la part de celui qui occupe maintenant ses week-ends à dénigrer son ancienne corporation.
Ceci n’empêchera cependant pas le PSG de continuer sa marche en avant : aucune défaite jusqu’à la 30e journée, et une belle deuxième place en fin de saison.
Cliquez-ici pour voir le but de Fiorèse
3 mai 2006, 36e journée de D1 : 1-1
Un doux mois de mai pour le PSG : après une saison marquée par l’incompréhensible licenciement de Laurent Fournier par Pierre Blayau, Guy Lacombe a réussi à tirer le meilleur de son groupe et à lui faire gagner la coupe de France quelques jours plus tôt, contre l’OM, et Alain Cayzac sera bientôt le président du club. Tout le monde pense qu’il s’agit de l’homme de la situation. Quoi qu’il en soit, c’est sans véritable motivation que les Parisiens se présentent à Rennes. Les Bretons, quant à eux, venaient de perdre à Nice après une incroyable série de 8 victoires consécutives qui leur avait permis d’espérer se qualifier en Ligue des Champions !
Guy Lacombe a par ailleurs décidé de se priver de quelques cadres : le banc parisien avait fier allure, composé de Lionel Létizi, Jérôme Rothen, Vikash Dhorasoo, Bonaventure Kalou et Pedro Pauleta. Sur le terrain, la différence de motivation se fait vite sentir : les Rennais multiplient les grosses occasions contre une équipe parisienne un peu dilettante. Heureusement que Jérôme Alonzo est toujours vigilant. En deuxième mi-temps, ce sont même les Parisiens qui se sentent lésés d’un penalty : le Rennais M’Bia fait une main grotesque que l’arbitre feint de ne pas voir.
Dans la foulée, Alain Sars accorde un penalty généreux à Rennes suite à un duel aérien qui semblait correct. Källström transforme le pénalty de justesse, le ballon passant sous le ventre de Jérôme Alonzo. Lacombe fait alors rentrer quelques uns de ses remplaçants de luxe et, sans forcer, le PSG parvient à égaliser par Bonaventure Kalou, qui reprend de volée un ballon qui traînait dans la surface.
Match nul qui ne change rien pour le PSG, mais qui assomme Rennes, qui finira septième du championnat.
8 mars 2008, 28e journée de L1 : 2-0
Le dernier affrontement entre les deux équipes date de mars dernier. Le Stade Rennais était bien revigoré par l’arrivée à la tête de l’équipe de Guy Lacombe, celui-là même qui avait été licencié du PSG un peu plus d’un an plus tôt. Quant au PSG, il était dans une fâcheuse posture : 17e, aux portes de la relégation.
Ce match n’a donné lieu à aucune surprise : le PSG résistait bien et pouvait espérer au moins le match nul, mais c’est sur une erreur individuelle — un classique la saison dernière — que le match a basculé. En fin de première mi-temps, alors que les Parisiens sont proches de rentrer au vestiaire avec un score encourageant, le jeune Mamadou Sakho, qui faisait alors un bel intérim en défense centrale, dévie le ballon de la tête dans ses propres cages.
Les Parisiens n’ont pas la force de revenir et, en deuxième mi-temps, c’est Jimmy Briand, toujours très en jambes pour affronter le PSG, qui double la mise d’une belle balle piquée et assure ainsi la victoire aux siens.