Un oeil dans le rétro : Nice - PSG

Ce Nice-PSG sera l’occasion des retrouvailles pour Traoré, Letizi et Hellebuyck. En remontant plus loin en arrière, nombreux sont les joueurs à avoir porté les deux maillots.

Joueurs en commun au Paris SG et à Nice

Dans les effectifs actuels

Il fut à Nice, il joue au PSG

 Sammy Traoré : à Nice de 2002 à 2006 (111 matches, 11 buts), au PSG de 2006 à 2007 (23 matches) et depuis 2008 (5 matches).

Ils furent au PSG, ils jouent à Nice

 Lionel Letizi : à Paris de 2002 à 2006 (146 matches), à Nice depuis 2006 (20 matches).

 David Hellebuyck : à Paris de 2006 à 2007 (12 matches, 1 but), à Nice depuis 2007 (47 matches, 5 buts).

Dans le passé…

Ils furent à Nice, puis au PSG

 Jérôme Alonzo : formé à Nice, il y a joué de 1991 à 1995, au PSG de 2001 à 2008 (71 matches).

 Éric Cubilier : formé à Nice, il y a joué de 1996 à 2001 (39 matches, 1 but), au PSG de 2003 à 2004 (15 matches).

 James Debbah : à Nice de 1995 à 1998 (57 matches, 22 buts), au PSG de 1997 à 1998 (12 matches).

 Dominique Baratelli : à Nice de 1971 à 1978, au PSG de 1978 à 1985 (239 matches).

 Nambatingue Toko : à Nice de 1975 à 1978 (78 matches, 18 buts), au PSG de 1980 à 1985 (135 matches, 29 buts).

 Daniel Sanchez : à Nice de 1972 à 1981, au PSG de 1981 à 1982 (19 matches, 1 but).

 Jean-Noël Huck : à Nice de 1971 à 1978, au PSG de 1979 à 1981 (59 matches, 1 but).

 Jean-Pierre Adams : à Nice de 1973 à 1977, au PSG de 1977 à 1979 (41 matches, 1 but).

Ils furent au PSG, puis à Nice

 Marco Simone : au PSG de 1997 à 1999 (59 matches, 22 buts), à Nice de 2003 à 2004 (7 matches, 4 buts).

 Franck Vandecasteele : au PSG de 1984 à 1985 (1 match), de 1986 à 1989 et de 1990 à 1991, à Nice de 1997 à 1998.

 José Cobos : au PSG de 1993 à 1997 (78 matches, 1 but), à Nice de 1999 à 2005 (171 matches, 7 buts).

 Zlatko Vujovic : au PSG de 1989 à 1991 (62 matches, 11 buts), à Nice de 1992 à 1993 (28 matches, 17 buts).

 Liazid Sandjak : au PSG de 1986 à 1992 (77 matches, 8 buts), à Nice de 1992 à 1995 (97 matches, 29 buts).

 Fabrice Poullain : au PSG de 1985 à 1988 (96 matches, 2 buts), à Nice de 1990 à 1992 (20 matches, 2 buts).

 Jules Bocandé : au PSG de 1986 à 1988 (38 matches, 6 buts), à Nice de 1987 à 1991 (81 matches, 25 buts).

 William Ayache : au PSG de 1986 à 1987 (25 matches), à Nice de 1990 à 1991.

 Mustapha Dahleb : au PSG de 1974 à 1984 (266 matches, 85 buts), à Nice de 1984 à 1985.

Ils furent au PSG, puis à Nice, puis de nouveau au PSG

 Kaba Diawara : au PSG de décembre 1999 à 2000 (11 matches) et de 2001 à janvier 2002, à Nice de janvier 2002 à 2003 (37 matches, 12 buts), de retour au PSG de juillet à août 2003 (3 matches).

 Pierre Dréossi : au PSG de 1978 à 1979 (36 matchs), à Nice de 1985 à 1988 (81 matches), de retour au PSG de 1988 à 1989 (18 matches).

Il fut à Nice, au PSG, puis de retour à Nice

 Daniel Bravo : à Nice de 1980 à 1983 (91 matches, 18 buts) et de 1987 à 1989 (50 matches, 18 buts), au PSG de 1989 à 1996 (217 matches, 23 buts), de retour à Nice de 1999 à 2000 (19 matches, 1 but).

Et dans le staff ?

 Just Fontaine : joueur à Nice de 1953 à 1956 (44 buts), entraîneur au PSG de 1973 à 1976.

Historique : les stats plus ou moins indispensables…

Bilan des confrontations Nice - PSG en D1 / L1

Nice - PSG à l’extérieur : bilan global défavorable

 En 24 Nice-PSG, le PSG compte 7 victoires, 8 matches nuls et 9 défaites.

Tous les résultats des Nice-PSG depuis 15 ans en L1

Nice-PSG à l’extérieur : autres chiffres

 Avec 9 défaites à Nice en 24 rencontres (soit un taux d’échecs de 38 %), le déplacement au stade du Ray est l’un de ceux où le Paris SG perd le moins souvent en Ligue 1 [1].

 Alors qu’ils ne s’y étaient pas inclinés depuis 1988 — quatre victoires et quatre matches nuls, entrecoupées de huit saisons en L2 pour l’OGCN —, les Parisiens ont perdu leurs trois derniers matches à Nice depuis la saison 2005/2006.

 Avec 2,67 buts par match en moyenne, les Nice-PSG sont plus prolifiques que les autres rencontres du PSG (2,41 en moyenne), grâce aux attaquants franciliens : 1,29 but marqué par les Parisiens en moyenne (contre 1,04 face aux autres adversaires), et 1,38 but pour l’OGCN (contre 1,37).

Le PSG contre Nice au total (domicile et extérieur)

 Au total, le bilan du PSG face à Nice est parfaitement équilibré : 16 victoires, 16 matches nuls et 16 défaites.

 Les confrontations entre Nice et Paris sont plus spectaculaires que la moyenne : 2,79 buts par match (1,40 pour chacune des deux équipes, qui ont inscrit chacune 67 buts lors de ces matches), contre 2,53 pour les autres matches du PSG en première division (1,38 but marqué ; 1,15 but encaissé).

Précédentes confrontations entre le PSG et Nice en coupes

Si le PSG et l’OGC Nice ne se sont jamais affrontés en coupe de la Ligue, il n’en est pas de même en coupe de France.

En coupe de France

Parisiens et Niçois se sont affrontés à une seule reprise en coupe de France depuis 1970 :

 en 1977/1978, les Parisiens perdent 1-3 à Nice au match aller des seizièmes de finale. Le match nul 3-3 obtenu au retour ne leur permettra pas de poursuivre l’aventure dans la compétition.

Histoires de Nice-PSG

10 avril 2004, 32e journée de L1 : 1-2

Le PSG amorce ce déplacement à Nice avec un peu de pression et certainement beaucoup d’ambitions. Quoi qu’il arrive, la saison parisienne sera forcément bonne. Mais les sept derniers matches de championnat qui se profilent peuvent faire devenir cette saison exceptionnelle, et le PSG peut se mêler à la course au titre, qui semblait alors exclusivement réservée aux talentueux Monégasques et aux champions Lyonnais.

Tout commence mal puisqu’en première période, Lilian Laslandes ouvre le score. Et ça empire en deuxième période : l’attaquant Niçois Christophe Meslin file au but. Alonzo, en dehors de sa surface, se fait dribbler par le joueur adverse, et le plaque volontairement au sol. Il est fort probable que Meslin aurait marqué sans grande difficulté derrière. Alonzo est donc logiquement expulsé, et Letizi rentre dans le match. Il n’y avait guère que les Parisiens de Vahid Hallilodzic pour croire qu’à 10 contre 11, et à l’extérieur, Paris pouvait remonter deux buts.

À la 80e minute, Paris obtient un corner. Le meilleur passeur parisien, Fabrice Fiorèse, le tire : Pierre-Fanfan reprend de la tête, égalisation parisienne, plutôt inespérée. Vues les circonstances, les Parisiens auraient dû se contenter du résultat et verrouiller. À cette époque au PSG, il y a un Argentin qui n’est pas de cet avis. Alors qu’il joue arrière-gauche, qu’il est loin d’avoir un physique de joueur de tête, que le PSG obtient un coup-franc aux environs de la ligne médiane, et qu’il ne reste que très peu de temps dans le match, Juan Pablo Sorin se positionne dans la surface adverse et reprend victorieusement le coup-franc lointain de Déhu. Victoire parisienne, au courage !

Suite à ce match, une polémique assez incroyable naîtra : certains diront que le PSG est avantagé par l’arbitrage en s’appuyant sur l’expulsion d’Alonzo… Pourtant, mis à part inventer le but de pénalité, on ne voit ce qu’aurait pu faire de plus l’arbitre.

L’important reste que sur les sept derniers matches, Paris obtiendra cinq victoires, un match nul et une défaite. Suffisant pour passer devant les exceptionnels Monégasques, si forts qu’ils ne gagneront rien cette saison-là. Mais pas suffisant pour passer devant Lyon qui sera sacré champion avec trois points d’avance sur le PSG.

Cliquez-ici pour voir le but de Pierre-Fanfan

Cliquez-ici pour voir le but de Sorin

9 mai 2007, 36e journée de L1 : 1-0

Saison difficile pour le PSG qui a lutté contre le maintien. Toutefois, la série en cours de six matches sans défaite — qui coïncide avec le retour de blessure de Jérémy Clément — a quasiment assuré le maintien au PSG. Le match contre Nice est l’occasion de rester officiellement dans l’élite. Le problème étant que Nice aussi joue sa place en première division ce soir-là, et se trouve plus en danger que le club parisien.

D’emblée, à la première minute de jeu, Vahirua s’infiltre dans le dos de la défense parisienne et reprend subtilement un centre. Un à zéro alors que le match vient de commencer. Les assauts niçois se multiplieront, les Parisiens répondront dans un match plutôt ouvert en obtenant plusieurs belles occasions — souvent provoquées par un Luyindula très utile. Cependant, en fin de match, l’arbitre Stéphane Bré est pris d’un spasme : le Niçois Ederson rentre dans la surface, dribble Sammy Traoré, fait environ cinq foulées et tombe au ralenti. L’arbitre du match tombe dans cette simulation que même Fabrizio Ravanelli aurait jugée grotesque, et accorde un penalty, qui sera repoussé sereinement par l’impérial Mickaël Landreau.

Malgré la défaite, les résultats des autres clubs mal classés font que le PSG reste officiellement en Ligue 1 après cette défaite.

25 novembre 2007, 15e journée de L1 : 2-1

Le PSG est en mauvaise posture, mais garde la tête hors de l’eau grâce à ses performances à l’extérieur : le club parisien est en effet invaincu hors de ses bases, exploit alors unique en Europe. Les Niçois effectuent quant à eux un bon début de saison.

Ceci est confirmé par le début de match : le vétéran Lilian Laslandes marque très vite. Les Parisiens ne se découragent pas, et l’attaque se met en valeur : sur un ballon mal repoussé par les Niçois, le grand espoir parisien David N’Gog reprend la balle superbement et marque ainsi son premier but en Ligue 1. Hélas, ce sera son seul but à ce niveau, mais on ne le sait pas encore…

Les Parisiens n’ont pas le temps de se gargariser que Bakary Koné redonne l’avantage à son équipe. La deuxième mi-temps ne sera qu’un attaque-défense, les Parisiens voudront revenir au plus vite au score. Ce qu’ils feront lorsque Camara marque de la tête… mais le but sera refusé par le grand ami du PSG, Tony Chapron, qui juge que le défenseur parisien était hors-jeu — ce qui n’était pas du tout le cas. Les Rouge et Bleu se créeront ensuite de nombreuses occasions, notamment par Pauleta rentré en cours de match, mais Hugo Lloris fera un match de tout beauté en sortant toutes les balles, et en particulier en faisant un arrêt incroyable sur une tête de N’Goyi.

Première défaite à l’extérieur pour Paris qui fait très mal : le PSG passe à la 18e place et devra attendre la toute fin de saison pour s’en dépêtrer.