Ce AJA - PSG sera l’occasion des retrouvailles pour Luyindula et Traoré. En remontant plus loin en arrière, nombreux sont les joueurs à avoir porté les deux maillots, de Bats à Kalou en passant par Roche ou Lachuer.
Joueurs en commun au Paris SG et à Auxerre [1]
Dans les effectifs actuels
Ils furent à Auxerre, ils jouent au PSG
Peguy Luyindula : à Auxerre de 2004 à 2005 (33 matches, 10 buts), au PSG depuis janvier 2007 (58 matches, 10 buts).
Sammy Traoré : au PSG de 2006 à 2007 (23 matches), il a été prêté à Auxerre de septembre 2007 à 2008 (25 matches, 1 but), de retour au PSG depuis 2008 (10 matches).
Dans le passé…
Ils furent à Auxerre, puis au PSG
Bonaventure Kalou : à Auxerre de 2003 à 2005 (63 matches, 19 buts), au PSG de 2005 à 2007 (55 matches, 11 buts).
Alain Roche : à Auxerre de 1990 à 1992 (76 matches, 7 buts), au PSG de 1992 à 1998 (151 matches, 8 buts).
Alain Goma : formé à Auxerre, il y a joué de 1990 à 1998 (166 matches, 4 buts), au PSG de 1998 à 1999 (30 matches).
Stéphane Mahé : formé à Auxerre, il y a joué de 1989 à 1995 (123 matches, 1 but), au PSG de 1995 à 1996 (32 matches).
Joël Bats : à Auxerre de 1980 à 1985 (184 matches), joueur au PSG de 1985 à 1992 (254 matches), il a ensuite été entraîneur au PSG en charge des gardiens de 1992 à 1994 (sous Artur Jorge), puis adjoint de Luis Fernandez de 1994 à 1996 et co-entraîneur avec Ricardo de 1996 à 1998.
Gérard Lanthier : à Auxerre de 1980 à 1984, au PSG de 1984 à 1985 (37 matches).
Ils furent au PSG, puis à Auxerre
Oumar Dieng : à Paris de 1994 à 1996 (35 matches, 1 but), à Auxerre de 1998 à 1999 (27 matches, 2 buts).
Michel N’Gom : à Paris de 1981 à 1984 (72 matches, 22 buts), il a ensuite signé à Auxerre mais est décédé avant de pouvoir jouer en compétition officielle.
Franck Merelle : à Paris de 1978 à 1983, et de 1984 à 1985 (1 match), à Auxerre de 1985 à 1986 (4 matches, en réserve).
Dominique Lokoli : à Paris de 1974 à 1979 (133 matches, 2 buts), à Auxerre de 1981 à 1984.
Il fut à Auxerre, puis au PSG, puis à Auxerre
Yann Lachuer : à Auxerre de 1993 à 1996 (1 match), et de 1997 à 1998 (29 matches, 7 buts), il a joué au PSG de 1998 à 1999 (20 matches, 1 but), puis est retourné en Bourgogne de 2001 à 2006 (157 matches, 15 buts).
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations Auxerre - PSG en D1 / L1
Auxerre - PSG à l’extérieur : bilan global défavorable
En 28 Auxerre-PSG, le PSG compte 9 victoires, 8 matches nuls et 11 défaites. Toutefois, avant la victoire acquise la saison dernière, le précédent succès remontait à 1999 : depuis 10 ans, Paris reste sur 4 défaites, 4 matches nuls et seulement 2 victoires.
- Tous les résultats des AJA-PSG depuis 15 ans en L1
1970/1971 : Paris SG en D2, Auxerre en D3
1971/1972 : Auxerre en D3
1972/1973 : Paris SG et Auxerre en D3
1973/1974 : Paris SG en D2, Auxerre en D3
1974/1975 : Auxerre en D2
1975/1976 : Auxerre en D2
1976/1977 : Auxerre en D2
1977/1978 : Auxerre en D2
1978/1979 : Auxerre en D2
1979/1980 : Auxerre en D2
1980/1981 : Auxerre 0-1 Paris SG
1981/1982 : Auxerre 1-0 Paris SG
1982/1983 : Auxerre 3-2 Paris SG
1983/1984 : Auxerre 1-2 Paris SG
1984/1985 : Auxerre 2-1 Paris SG
1985/1986 : Auxerre 0-1 Paris SG
1986/1987 : Auxerre 1-2 Paris SG
1987/1988 : Auxerre 3-0 Paris SG
1988/1989 : Auxerre 0-0 Paris SG
1989/1990 : Auxerre 2-0 Paris SG
1990/1991 : Auxerre 0-1 Paris SG
1991/1992 : Auxerre 2-2 Paris SG
1992/1993 : Auxerre 1-2 Paris SG
1993/1994 : Auxerre 0-0 Paris SG
1994/1995 : Auxerre 1-1 Paris SG
1995/1996 : Auxerre 3-0 Paris SG
1996/1997 : Auxerre 2-1 Paris SG
1997/1998 : Auxerre 2-3 Paris SG
1998/1999 : Auxerre 0-1 Paris SG
1999/2000 : Auxerre 1-0 Paris SG
2000/2001 : Auxerre 1-0 Paris SG
2001/2002 : Auxerre 1-1 Paris SG
2002/2003 : Auxerre 2-0 Paris SG
2003/2004 : Auxerre 1-1 Paris SG
2004/2005 : Auxerre 1-1 Paris SG
2005/2006 : Auxerre 2-0 Paris SG
2006/2007 : Auxerre 0-0 Paris SG
2007/2008 : Auxerre 0-1 Paris SG
Auxerre-PSG à l’extérieur : autres chiffres
32 % de victoires, 29 % de matches nuls et 39 % de défaites : le déplacement du PSG à Auxerre est légèrement meilleur que la moyenne. [2].
Avec seulement 2,04 buts par match en moyenne, les AJA-PSG sont parmi les cinq confrontations les moins prolifiques en but : lors des autres rencontres du PSG à l’extérieur, la moyenne est de 2,43. Les deux équipes en sont responsables : le détail indique 1,18 but marqué par les Auxerrois en moyenne (contre 1,37 par les autres adversaires), et 0,86 but pour le PSG (contre 1,06 face aux autres clubs).
Le PSG contre Auxerre au total (domicile et extérieur)
Au total, le bilan du PSG face à Auxerre est légèrement meilleur que la moyenne : 23 victoires, 19 matches nuls et 14 défaites, soit à peu près autant de victoires que face aux autres clubs (41 %), mais moins de défaites (25 % contre 30 %).
Les confrontations entre Auxerre et Paris sont parmi les moins spectaculaires parmi toutes les confrontations du PSG en L1 : 2,14 buts par match, contre 2,55 pour les autres matches du PSG en première division. C’est dû aux deux équipes : Auxerre marque 0,93 but contre 1,16 pour les autres adversaires des Parisiens ; de son côté, le PSG marque également moins contre l’AJA (1,21) que face aux autres clubs de L1 (1,39).
Précédentes confrontations entre le PSG et Auxerre en coupes
Depuis 1970, le PSG et l’AJA se sont rencontrés cinq fois en coupe de France, deux fois en coupe de la Ligue.
En coupe de France
L’avantage est nettement en faveur des Auxerrois :
en 1995/1996, alors que les deux équipes sont à la lutte également en championnat pour le titre, l’AJA remporte une première bataille en éliminant le PSG 3-1 en huitièmes. L’AJA remportera la coupe, mais aussi le titre de Champion aux dépens du PSG.
en 2000/2001, l’AJ Auxerre a infligé une claque au PSG en venant s’imposer sur la pelouse des Parisiens 0-4 pour le compte des seizièmes de finale.
en 2002/2003, à l’occasion de la finale, Auxerre remporte la compétition à la dernière minute grâce à Jean-Alain Boumsong, malgré l’ouverture du score d’Hugo Leal.
en 2004/2005, Auxerre reçoit Paris en huitièmes et gagne 3-2 malgré avoir été mené 0-2.
en 2005/2006, il s’agit de l’unique victoire du PSG. C’était au Parc, en seizièmes de finale, Paris l’emportait 1-0. La suite de la compétition s’avérera fructueuse puisque la victoire finale sera à la clé, contre Marseille.
En coupe de la Ligue
Les Parisiens sont sortis vainqueurs lors de chacune des deux oppositions :
en 1994/1995, il s’agit là du premier match de coupe de la Ligue des deux équipes. Au Parc des Princes, en seizièmes de finale, Paris s’est imposé 1-0 grâce à un but de Vincent Guérin, avant de s’adjuger cette première édition en finale contre Bastia.
en 2007/2008, avant de s’imposer en finale contre le RC Lens, le PSG avait croisé la route de l’AJA au Parc en demi-finales, et s’était imposé 3-2. Bien que cette rencontre ait eu lieu en février dernier, aucun des trois buteurs parisiens ne joue encore à Paris : il s’agissait de Mario Yepes, Pedro Pauleta et Bernard Mendy.
Histoires d’Auxerre - PSG
7 août 1997, 2e journée de D1 : 2-3
Deuxième journée de championnat entre l’AJA qui a perdu son premier match face à Lens de façon cinglante (3-0) et le PSG qui lui a bien commencé en gagnant face au promu castelroussin (2-0). Le PSG du duo Ricardo/Bats a effectué à l’intersaison un recrutement offensif assez conséquent, puisque ce sont désormais Florian Maurice et surtout la star italienne Marco Simone qui animent l’attaque parisienne. D’ailleurs, certaines rumeurs émergent déjà, disant que pour payer le salaire de l’ancien Milanais, une vente du Brésilien Leonardo est nécessaire.
Le PSG est malmené sur la pelouse de l’Abbé Deschamps : à la mi-temps, les filets du nouveau gardien parisien Christophe Revault ont déjà tremblé deux fois. C’est tout d’abord le futur meilleur buteur du championnat Stéphane Guivarc’h qui marque de la tête, puis Steve Marlet qui arrive à aggraver la marque malgré la présence de trois joueurs parisiens sur la ligne de but. Ricardo profite de la mi-temps pour faire quelques ajustements judicieux, Paul Le Guen remplaçant Jérôme Leroy, Jimmy Algerino et Vincent Guérin. Cela paye puisque dès le retour des vestiaires, Paul Le Guen lance Marco Simone qui réduit la marque. Le PSG profite ensuite d’une supériorité numérique — conséquence de l’expulsion de Frank Rabarivony — pour l’emporter : c’est d’abord Maurice qui égalise sur un bel enchaînement contrôle - frappe en pivot, puis Raï qui donne la victoire aux siens sur un corner de Le Guen.
Cette victoire confirme le bon début de saison parisien. Le PSG obtiendra ainsi six victoires sur les sept premiers matches de championnat pour être propulsé à la deuxième place, derrière Metz. Surtout, ce retournement de situation en annonce un plus beau encore : deux semaines plus tard, le PSG reçoit le Steaua Bucarest…
20 mars 1999, 27e journée de D1 : 0-1
Auxerre reste sur quatre défaites consécutives quand les Parisiens font le court déplacement dans l’Yonne. Ceux-ci ne vont pas mieux : après une série de mauvais résultats et une élimination en coupe de la Ligue à domicile, face à Montpellier, le binôme Denis Troch - Artur Jorge a été remercié et c’est l’entraîneur des gardiens Philippe Bergeroo qui a pris la relève.
Pour son premier match, celui-ci réorganise sa défense en mettant l’ancien Auxerrois Alain Goma arrière gauche, Aliou Cissé arrière droit et Jimmy Algerino milieu droit. Le résultat est efficace puisque le PSG fait preuve d’une belle solidarité pour aller obtenir sa troisième victoire à l’extérieur de la saison grâce à l’une des recrues hivernale : Bruno Rodriguez.
Cette victoire prolonge la mauvaise série auxerroise, et Bergeroo réussit son entrée en matière, qu’il confirmera en obtenant quelques bons résultats en cette fin de saison — notamment une victoire de prestige face à une grand équipe de l’OM. Ce qui lui permettra d’être confirmé dans son poste et de préparer une belle saison 1999/2000…
24 mai 2003, 38e journée de D1 : 2-0
Le championnat 2002/2003 s’achève sur cette rencontre et il n’y a plus d’enjeu pour aucune de ces deux équipes. Malgré cela, le résultat n’est pas tout à fait sans importance : les deux équipes se retrouveront une semaine plus tard pour se disputer la coupe de France. C’est donc une sorte d’échauffement qui se déroule à l’Abbé Deschamps. Luis Fernandez a fait le choix, discuté mais justifié, de tout miser sur la coupe et donc de faire largement tourner en championnat pour préserver ses joueurs. C’est ainsi que le PSG se présente en Bourgogne sans Déhu, sans Cristobal et, ce qui fera beaucoup jaser, sans Ronaldinho. Le PSG s’incline deux buts à zéro, suite à un doublé d’Olivier Kapo, mais ce n’est pas ce qui est à retenir de la rencontre.
Alors que la fumée issue des fumigènes parisiens envahit la pelouse, l’arbitre du match Philippe Kalt décide tout de même de faire démarrer la rencontre. Au bout d’une minute de jeu, Hugo Leal marque d’une frappe pleine lucarne, le but est validé par l’arbitre. Mais en terre bourguignonne, Guy Roux est le roi, et c’est alors qu’on le voit courir sur le terrain, se dirigeant vers le rond central, ordonnant à l’arbitre d’annuler ce but puisqu’on ne voyait rien. Alors qu’aucun règlement ne le permet — un arbitre ne peut revenir sur sa décision que si un assistant ou un délégué lui fait constater une infraction qu’il n’aurait pas vue, ce qui n’est pas le cas ici —, Kalt annule effectivement le but. L’arbitre avait donc donné le coup d’envoi du match considérant que l’on pouvait jouer tant que personne ne marquait…
Plus amusant encore, Guy Roux étant sorti de sa zone technique, ce qui est strictement interdit, c’est fort logiquement que l’on voit l’expulsion de… Luis Fernandez, qui était pour une fois resté sagement dans sa délimitation. Fort courtoisement, la commission de discipline donnera six mois de suspension à Fernandez — peine prononcée sachant que Luis quittait Paris à la fin de la saison. Jérôme Alonzo dira avec raison à la fin du match que Guy Roux est l’équivalent de l’émir du Koweït. En effet, lors de la coupe du monde 1982 en Espagne, au cours d’un France-Koweït, Alain Giresse marque un but parfaitement valable. Pourtant le cousin de l’émir du Koweït descend sur la pelouse et réussit à faire annuler le but. L’arbitre du match est radié quelques jours plus tard, ce qui aurait dû aussi arriver à Monsieur Kalt. Mais il aurait fallu pour ça que la LFP soit honnête et équitable…
9 décembre 2007, 17e journée de D1 : 0-1
Dernière confrontation en date à l’Abbé Deschamps. Le PSG est en crise et vient de perdre à domicile contre Caen sur une erreur grossière de Ceara. Les Parisiens sont donc 18es au classement, et le contexte est assez pesant : le dispositif de sécurité est renforcé, Jérôme Rothen ayant été victime de menaces à son domicile. Paul Le Guen, qui fait toujours confiance à ses jeunes joueurs, aligne une attaque Luyindula - N’Gog - Arnaud. Le paradoxe de ce PSG est que, s’il s’agit d’une équipe en perdition au Parc des Princes, elle est une des meilleures d’Europe en déplacement.
La première période est clairement auxerroise : ceux-ci multiplient les occasions mais manquent clairement d’adresse. À la fin du match, les Bourguignons atteindront péniblement le score de 4 tirs cadrés sur 15 tentatives. Les Parisiens tiennent bon et attendent les opportunités.
À la mi-temps, Paul Le Guen réorganise son équipe en faisant rentrer Didier Digard à la place de Loris Arnaud, décevant. Cela paye puisque dès la reprise, une combinaison Armand-Rothen permet au milieu gauche de déposer un centre sur la tête de Luyindula, qui marque. Les occasions auxerroises continuent ensuite de s’enchaîner mais la défense ou Landreau veillent. En fin de match, la rentrée de Marcello Gallardo fait un bien fou à des Parisiens acculés sur leur but : celui-ci effectue dix minutes durant un énorme travail de conservation du ballon et de gain de temps, permettant au PSG d’empocher les trois points.
Cette victoire soulage les Parisiens qui repassent ainsi dix-septièmes, au-dessus de la zone rouge.