Le match en bref
Sous une grosse chaleur, le match met du temps à démarrer. Paris a le ballon, mais les mouvements sont lents, et les accélérations dures à effectuer pour tous les joueurs. C’est donc sur un faux rythme que Paris se crée ses premières occasions : une tête hors-cadre de Gameiro après un centre de Cearà, et une volée difficile en angle fermé du même Gameiro, après une astucieuse déviation de Bodmer. Au quart d’heure de jeu, Ménez hérite d’un ballon devant la surface, il perfore en diagonale, et face au gardien, il manque sa frappe du gauche.
Le quart d’heure suivant est très poussif. Des joueurs comme Ménez et Bodmer semblent assommés par le soleil, et l’on voit souvent l’ancien Romain venir du côté de Nenê, plus à l’ombre. Valenciennes est alors proche de l’ouverture du score, quand l’arrière gauche Bonge effectue un une-deux avec Pujol, et se présente face à Sirigu ; l’Italien remporte son duel. Un peu plus tard, un centre de Danic venu du côté droit de la défense arrive jusqu’à Gomis, qui effectue une volée non cadrée. Mais c’est finalement en contre que Paris va s’en sortir : Camara récupère un ballon le long de la ligne de touche, dans ses trente mètres, au prix d’un superbe tacle. Il relance sur Ménez, qui parcourt une grande distance sans être attaqué, et lance Gameiro en profondeur. L’ancien Lorientais s’emmène le ballon, et le pique du pied gauche par dessus Penneteau (1-0, 39e).
Paris domine alors assez largement durant les minutes qui suivent, mais aura un relâchement coupable dans le temps additionnel. Sur une touche, Tiéné se retrouve face à deux joueurs et le décalage se fait facilement. Un centre part, et Rémi Gomis profite d’un marquage défaillant pour marquer de la tête (1-1, 45e+1). La mi-temps est sifflée dans la foulée, et Paris doit tout refaire.
La reprise est compliquée ; aucune des deux équipes ne semble avoir de ressources. Le Valenciennois Danic s’essaye à plusieurs frappes lointaines, qui ne sont pas cadrées. Matuidi en tente également une, du droit, captée par Penneteau. Le Parc des Princes s’agite un peu quand Kombouaré fait un choix offensif en faisant rentrer Pastore à la place de Matuidi. L’Argentin réussit d’emblée quelques gestes de classe, avant d’avoir un peu plus de mal à exister dans la rencontre. Le PSG va finalement bénéficier d’une décision arbitrale : Nenê effectue un centre contré par la main — bien involontaire — de Ducourtioux. Olivier Thual siffle un penalty que Nenê transforme en prenant le gardien à contre-pied (2-1, 64e).
Quelques minutes plus tard, Nenê trouve parfaitement Gameiro en profondeur ; épuisé, l’attaquant parisien tire en force au-dessus. La suite de la rencontre est assez aléatoire, les deux équipes n’arrivant plus à être très rigoureuses tactiquement. Kombouaré fait rentrer Jallet à la place de Ménez, ce qui a le mérite de donner un peu plus de cohérence au bloc parisien. Il n’empêche que sur une touche adverse jouée vite, Cohade se retrouve seul dans la surface et manque fort heureusement sa frappe. Il ne se passera plus grand-chose ensuite, car ni les Valenciennois ni les Parisiens n’auront suffisamment de fraîcheur pour aller au bout de leurs maigres actions. De façon anecdotique, Jean-Eudes Maurice remplace Gameiro en toute fin de match, qui se termine donc sur une victoire plutôt laborieuse du club de la capitale.