Le match en bref
Dès le début de match, les Rennais exercent un pressing intense sur les défenseurs et milieux parisiens, rendant la circulation de balle assez compliquée. La première occasion intervient à la 10e minute avec une action Pastore-Nene-Ménez qui aboutit à une frappe du dernier passant de peu à côté. Cinq minutes plus tard, sur un corner joué en deux temps entre Nene et Jallet, le Brésilien centre pour la tête de Bodmer, qui envoie lui aussi le ballon pas très loin du cadre.
Pendant ce temps-là, les Rennais se montrent plutôt inoffensifs et ne fournissent rien d’autre que des frappes très imprécises. À la demi-heure de jeu, une belle combinaison entre Nene et Ménez se conclut par une frappe croisée de l’international français. Là encore, le cadre n’est pas trouvé. Ménez est à nouveau dans un bon coup quand, servi par Nene, il file vers le but. Le défenseur Théophile-Catherine le pousse volontairement, mais l’arbitre Tony Chapron ne signale pas la faute, qui valait vraisemblablement un carton rouge. Les esprits s’échauffent ensuite en fin de période, et deux Parisiens — Nene et Pastore — sont avertis.
À la reprise, Carlo Ancelotti effectue un changement tactique : Matuidi et Bodmer inversent leur position, le premier se plaçant en sentinelle devant la défense, le second jouant un peu plus haut côté gauche. Cela est visiblement payant puisque Paris ouvre très vite le score : sur une récupération de Sissoko, Pastore oriente vite le jeu à gauche vers Ménez. Lancé à pleine vitesse, il rentre dans la surface, résiste à Apam et sert en retrait Nene. Le Brésilien reprend du gauche de près, et marque (1-0, 47e). Antonetti réagit alors en faisant entrer Kembo et Féret. Le premier se distingue d’emblée par une frappe du gauche qui rase le poteau.
Sur un nouveau contre parisien, Jérémy Ménez obtient un bon coup franc devant la surface. Maxwell décale Alex, et au lieu de frapper, le défenseur bloque le ballon pour Nene, qui enroule sa frappe dans le petit filet adverse, pour le doublé (2-0, 58e). Ce n’est pas fini pour Paris puisque quelques minutes plus tard, Jallet trouve Ménez dans la surface. Kana-Biyik marche sur le pied de l’ancien Romain, et le PSG obtient un penalty logique. Comme à son habitude, Nene transforme en prenant le gardien à contre-pied, et inscrit un triplé (3-0, 65e).
Ménez, qui a fait souffrir les défenseurs rennais, continue son show ; en pressant la défense adverse, il peut se présenter face à Costil. Il tire de l’intérieur du pied, mais sa tentative atterrit sur le poteau. Ménez est remplacé peu après par Sylvain Armand. Chantôme et Hoarau font également leur entrée en jeu, aux places de Sissoko et Nene, et plus rien ne se passe en fin de rencontre.
Paris s’impose, et profite de la défaite de Lille pour assurer au minimum la deuxième place au classement final. Cela signifie également qu’il faudra espérer une défaite de Montpellier à Auxerre pour voir le PSG champion.
contrairement au discours asceptisé des journalistes et des dirigeants jaloux, l’argent fait le bonheur parce que le psg retrouve la plus prestigieuse des compétitions européennes et termine la saison avec un ratio d’au moins 2 points par match, ce qui est énorme !
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