Le match en bref
Dès le début de la rencontre, la domination parisienne se met rapidement en place. Les joueurs d’Ancelotti font bien circuler le ballon lorsque, dans le camp d’en face, on se contente d’envoyer des ballons le plus loin possible. Il n’y a toutefois pas d’occasion durant les dix premières minutes, qui sont surtout marquées par les pleurs de Patrice Carteron, qui se plaint comme à son habitude du traitement arbitral de son équipe. À la douzième minute, Paris met enfin en danger son adversaire : après un double une-deux entre Ménez et Hoarau, le Réunionnais voit sa frappe contrée ; le ballon revient sur Pastore, qui tire, mais Reynet repousse du pied. Jérémy Ménez tente peu après sa chance de loin, mais le portier dijonnais capte le ballon en deux temps. Le numéro 7 du PSG est dans tous les bons coups : à la réception d’un petit centre de Pastore, il tente une volée qui passe de peu à côté.
Dijon, sans jouer forcément mieux, arrive à se créer une belle situation passée la demi-heure de jeu : Tiéné renvoie un centre plein axe, Corgnet arme une volée du gauche que Sirigu repousse d’une parade spectaculaire. Jovial envoie ensuite un tir du gauche largement au-dessus, puis Reynet capte sans souci une frappe contrée de Ménez. On se dirige vers la mi-temps quand Sissoko, après avoir perdu le ballon, arrive le pied tendu sur Bauthéac. Le milieu parisien touche le ballon, mais aussi le pied du joueur ; l’arbitre du match, Philippe Malige, trouve le geste particulièrement dangereux et expulse le joueur. Les deux équipes rentrent aux vestiaires peu après.
Alors que l’on s’attendait à voir un PSG un peu plus prudent en seconde période, Paris ne renie pas ses intentions offensives. Hoarau hérite d’un ballon sur la gauche de la surface de réparation. Il glisse, puis récupère le ballon grâce à un contre favorable. Il arrive à éliminer son vis-à-vis, rentre dans la surface et centre devant le but pour… Siaka Tiéné, qui se trouve inexplicablement au deuxième poteau. L’Ivoirien ouvre le score du pied gauche (0-1, 48e). Les Dijonnais sont sonnés, et ne parviennent pas, dans un premier temps, à peser sur la défense parisienne. Paris a même à nouveau quelques situations : une reprise d’Alex sur corner qui passe largement au-dessus, et surtout une frappe trop croisée de Pastore, après une bonne passe de Ménez.
Les Dijonnais ne sont pas très inspirés dans le jeu, mais en supériorité numérique, ils arrivent à obtenir de nombreux coups de pied arrêtés. Sur un corner, Kakuta tire sur Bauthéac au premier poteau, celui-ci dévie de la tête au second, pour Paulle, esseulé, qui égalise de la tête (1-1, 76e). Ancelotti fait ensuite ses changements en lançant Gameiro, Armand puis Chantôme aux places de Hoarau, Tiéné et Pastore. Dijon est re-dynamisé par son égalisation et accentue sa pression sur les cages adverses. Après une passe de Corgnet, Koné, en bonne position, tire au-dessus. Dans le temps additionnel, les locaux ont un nouveau corner. La défense parisienne renvoie, et Ménez profite d’une maladresse des derniers défenseurs adverses — qui se trouvent à 35 mètres du but parisien — pour prendre tout le monde de vitesse. Il file au but, et a la lucidité de donner pour Gameiro, qui avait suivi. L’attaquant parisien contrôle, et frappe en force pour donner la victoire à son équipe (1-2, 90e+1).
Paris s’impose donc, s’assurant une confortable avance sur le troisième, ainsi que la certitude de passer une nouvelle semaine dans la peau d’un leader, quel que soit le résultat de Montpellier ce dimanche soir.