Le match en bref
C’est Montpellier qui rentre le mieux dans la rencontre en passant les cinq premières minutes complètement dans le camp parisien, obtenant plusieurs corners qui, toutefois, ne donnent rien. Les latéraux montpelliérains ont beaucoup de liberté, Bedimo et Bocaly multipliant les montées. À la neuvième minute, Belhanda élimine plusieurs joueurs au milieu de terrain et lance Utaka sur la gauche. Celui-ci crochète dans la surface et frappe en force du droit : Sirigu repousse sur Giroud, qui reprend instantanément, mais le portier parisien a un superbe réflexe pour arrêter le ballon.
Les débats se rééquilibrent progressivement, et les Parisiens font de mieux en mieux circuler le ballon. Ils ne pèsent cependant qu’épisodiquement sur la défense adverse, et c’est après la 20e minute que Paris effectue son premier tir dangereux : à la réception d’une passe contrée de Nene — et en position de hors-jeu non signalée —, Gameiro prend le ballon à l’entrée de la surface et frappe du gauche sur Jourdren, qui repousse. L’attaquant parisien a une autre situation un peu plus tard : suite à l’un de ses bons pressings, il est servi en profondeur par Ménez. De loin, il frappe au-dessus.
Alors que la mi-temps approche, Paris obtient un bon coup franc à vingt-cinq mètres des cages. Nene talonne pour Alex, qui envoie un missile avec une trajectoire improbable se loger sous la barre montpelliéraine (1-0, 41e). Les visiteurs — qui n’avaient plus été dangereux depuis le début de rencontre — vont obtenir un corner dans le temps additionnel. Celui-ci est repoussé par la défense, mais revient sur Giroud qui donne à Hilton sur le côté. Le Brésilien centre du gauche et Belhanda arrive lancé, libre de tout marquage, et trompe Sirigu de la tête (45e+1, 1-1).
La deuxième mi-temps reprend par un coup franc de Belhanda au-dessus, puis par une occasion de Maxwell : il récupère une passe contrée de Ménez dans la surface, et tente le tir en angle fermé qui passe devant le but. Le match tombe ensuite dans une certaine torpeur, aucune des deux équipes ne semblant capable de mettre réellement en danger les gardiens adverses. Ancelotti fait d’abord rentrer Hoarau à la place de Gameiro à l’heure de jeu, puis Lugano pour Alex, blessé, et enfin, Pastore à la place de Sissoko pour le dernier quart d’heure. Bien servi par Hoarau dans la surface, l’Argentin a une occasion sur son premier ballon : il tente un piqué qui passe largement à côté.
Quelques minutes plus tard, Giroud hérite d’un bon ballon sur son côté droit ; il centre du gauche pour Utaka, libre de tout marquage, qui effectue une tête que Sirigu accompagne dans ses cages (1-2, 83e). Dans la foulée, Paris se rue à l’attaque, et Pastore tente un tir à ras de terre que Jourdren capte sans souci. L’Argentin lance ensuite Ménez dans la surface : l’ancien Romain effectue un numéro, dribble son vis-à-vis et passe le ballon à Hoarau, devant le but, qui égalise (2-2, 88e). Dans la minute qui suit, Maxwell est servi par Pastore et frappe dans le petit filet. Paris pousse dans le temps additionnel, mais il ne se passe rien hormis un coup de pied de Giroud sur Bisevac — le deuxième de la soirée, après avoir pris la tête d’Alex pour un ballon —, qui provoque la sortie du Serbe sur civière. Paris obtient finalement son match nul, et reste leader.