Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
La rumeur Claude Makelele. « L’éventualité de voir Claude Makelele sur le banc du PSG prend un peu plus d’épaisseur, jour après jour, estime L’Équipe ce jeudi. Après avoir réfléchi à cette éventualité dans les heures qui ont suivi la défaite à Marseille, dimanche dernier, Leonardo a rencontré, hier, l’ancien capitaine de l’équipe parisienne. Il lui a transmis un message clair : en cas de revers des Parisiens, demain, à Salzbourg, en Ligue Europa, l’actuel conseiller de la direction sportive doit se tenir prêt à assurer dans l’urgence la succession d’un Antoine Kombouaré dont la situation serait alors devenue intenable. Makelele n’a répondu ni par un oui ni par un non à la proposition de “Leo”, qui voit en lui une solution intérimaire avant l’arrivée, à plus ou moins court terme, d’un technicien expérimenté comme Carlo Ancelotti, sa priorité permanente. Il lui est demandé d’envisager de prendre le relais de Kombouaré, cet entraîneur qu’il respecte beaucoup. Aux yeux de “Make”, un aspect délicat serait de se retrouver à devoir un diriger un groupe de joueurs dont il était encore un simple coéquipier six mois en arrière.
Mais le fait qu’il passe actuellement ses diplômes d’entraîneur nourrit l’idée qu’il n’est pas réfractaire à l’ambition d’exercer ce métier. Surtout, son éventuelle nomination pourrait lui permettre de prendre une dimension nouvelle et inattendue au sein d’un club où sa reconversion apparaît pour l’instant insignifiante, du moins sur le terrain du recrutement. Jusqu’à présent, il s’est contenté de superviser, à la demande de Leonardo, des joueurs de Liga comme le défenseur Martin Caceres (Séville FC) ou l’attaquant Roberto Soldado (Valence). »
Le Parisien évoque lui aussi cette rumeur dans son édition du jour : « L’hypothèse de voir l’ancien international, qui passe actuellement ses diplômes d’entraîneur, remplacer Antoine Kombouaré si celui-ci devait être prochainement remercié l’a amené à contacter son ancien coach. “Claude est très embarrassé par cela, confie l’un de ses intimes avec qui il s’est longuement entretenu mardi. Il apprécie beaucoup Antoine et n’imagine pas prendre sa place. Il l’a d’ailleurs appelé mardi pour le lui dire.” Les deux hommes entretenaient une relation étroite quand Kombouaré était l’entraîneur de Make, jusqu’en juin. Le milieu de terrain était le relais privilégié du technicien. Aujourd’hui reconverti en conseiller de la direction, Makelele continue d’être proche de l’entraîneur. Ce dernier l’autorise, par exemple, à rendre régulièrement visite aux Parisiens au Camp des Loges et à entrer dans le vestiaire les soirs de match. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait dimanche soir à Marseille en tenant un discours musclé à certains joueurs de l’effectif. »
Le reste de l’actu du jour
Salzbourg-PSG ce soir à 21h05. Ce soir — diffusion à 21h05 sur W9 —, Paris se déplace à Salzbourg lors de la cinquième journée de la phase de groupes de la Ligue Europa. (voir [UEFA] Salzbourg-PSG : sans Pastore, Ménez ni Lugano et [UEFA] Salzbourg-PSG : avec Chantôme ou Matuidi ?)
Un match nul pour se qualifier. S’il ramène au moins un match nul de son déplacement sur le terrain des Red Bull Salzbourg, le PSG sera qualifié pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa. En cas de défaite, les Français et les Autrichiens seraient à égalité de points (7) à la deuxième place, et tout se jouerait lors de la sixième et dernière journée.
Rappelons que le tirage au sort des seizièmes de finale de la Ligue Europa n’est pas intégral : les 12 premiers de chaque groupe et les 4 meilleurs troisièmes de Ligue des champions sont têtes de série ; ils seront opposés aux 12 deuxièmes et aux 4 moins bons troisièmes de Ligue des champions.
Salzbourg-PSG : déplacement indépendant interdit. « Pour des raisons de sécurité publique, les autorités autrichiennes ont supprimé les achats de billets de match, pour la rencontre Salzbourg-PSG, réalisés sur Internet depuis le territoire français, annonce PSG.FR. Ces places annulées seront remboursées. Ces mêmes autorités autrichiennes précisent également que seuls les détenteurs d’une pièce d’identité autrichienne pourront se procurer le soir du match un billet pour accéder au stade. Le PSG rappelle par ailleurs qu’il organise une vente identifiée pour ce match. »
« Ayant réalisé que 90 places avaient été achetées sur Internet depuis la France, les autorités autrichiennes ont préféré annuler ces achats et rembourseront les places, explique le Parisien. La police autrichienne n’acceptera dans le stade que la trentaine de supporters parisiens ayant acheté une place par l’intermédiaire du PSG. D’autres mesures de sécurité ont été prises : la vente des billets par Internet a été bloquée pour tout le monde dès mercredi soir. Par ailleurs, des contrôles d’identité seront effectués jeudi autour du stade et seuls les porteurs d’une carte d’identité autrichienne seront autorisés à se rendre aux guichets. Si des Français non munis d’un billet acheté via le PSG se font contrôler, ils seront immédiatement refoulés. »
Ménez et Ayew démentent, L’Équipe persiste. Mardi, L’Équipe consacrait un gros titre à une phrase attribuée à Jérémy Ménez durant le match OM-PSG : « C’est aux autres de courir. Moi, je suis là pour le jeu d’attaque. »
« La scène se passe, dimanche soir, au cours du clasico, assurait le quotidien sportif. Le Marseillais André Ayew se rapproche de Jéméry Ménez et lui demande, interloqué par le manque d’impact défensif du PSG : “Mais pourquoi tu ne cours pas plus ?” Réponse du milieu offensif parisien : “C’est aux autres de courir. Moi, je suis là pour le jeu d’attaque.” »
Dans la matinée, l’ancien joueur de l’AS Roma a démenti sur le site officiel du PSG : « L’international tricolore du PSG se montre surpris par ces affirmations et nie avoir eu cet échange avec le joueur de l’OM », fait savoir un communiqué.
Sur le site officiel de l’OM, le club marseillais a lui aussi démenti dans l’après-midi : « Contrairement à ce que prétend la presse, André Ayew n’a jamais eu cette conversation avec Jérémy Ménez. »
Après avoir passé sous silence ces deux réactions dans son édition de mercredi, L’Équipe a relayé ce jeudi le seul démenti d’Ayew, concluant : « De son côté, L’Équipe confirme que ce récit, qui a évidemment créé des remous dans le milieu du football et au sein des deux clubs, s’appuie sur des sources sûres. »
Luyindula : décision en début de semaine prochaine. « Affaire Luyindula : décision lundi », titre le Parisien ce jeudi. « Affaire Luyindula : décision mardi ou mercredi », assure de son côté L’Équipe.
« Hier, la commission paritaire d’appel de la Ligue, saisie par le PSG en conflit avec Peguy Luyindula, a auditionné les deux parties durant une heure et demie mais n’est pas parvenue à s’entendre sur une décision, explique le quotidien sportif. Les deux représentants des joueurs professionnels, favorables à Luyindula, et les deux représentants des clubs, favorables au PSG, ne sont pas tombés d’accord au moment du vote. Un juge départiteur a été chargé de trancher. Il devrait rendre sa décision mardi ou mercredi prochain. […] Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué parisien, a déclenché une procédure de licenciement éventuel contre l’ancien Lyonnais. Mais le dirigeant parisien ne serait pas contre une négociation à l’amiable. Cette affaire qu’il a prise en cours fait mauvais genre pour l’image du “nouveau” PSG. »
« C’est un juge départiteur du tribunal de prud’hommes qui devra rendre une décision en début de semaine prochaine, “a priori lundi”, selon un proche du dossier, rapporte pour sa part le Parisien. Peguy Luyindula était accompagné de son avocat Yves Repiquet pendant que le club parisien était représenté par Jean-Claude Blanc, le directeur général [délégué], Philippe Boindrieux, son adjoint, et Patricia Moyersen, leur conseil. Ces derniers jours, le PSG ne se montrait pas très optimiste et craignait de se voir contraint d’appliquer la première décision de la commission juridique de la Ligue. »
Le PSG au Stade de France durant deux ans ? « Le PSG déménagera pendant deux ans au Stade de France, assure le Parisien dans son édition de mercredi. […] Ce n’est pas un, mais finalement deux ans que le PSG passera au Stade de France. Le temps des travaux de rénovation du Parc des Princes dans le cadre de la prochaine attribution du bail emphytéotique, le club de la capitale abandonnera son enceinte historique lors des saisons 2013/2014 et 2014/2015. Son retour porte de Saint-Cloud est prévu à l’été 2015, soit un an avant l’Euro 2016, comme l’exige le règlement de l’UEFA, l’Union européenne de football.
À l’origine, cet exil devait durer une seule année. Mais l’ampleur des travaux prévus (notamment l’abaissement de la pelouse) et les contraintes liées à l’emplacement du site (le boulevard périphérique situé au-dessous) obligent donc les dirigeants parisiens à allonger la durée de ces transformations. Dès l’été prochain, des premiers travaux vont pourtant avoir lieu. Ce seront ceux de mise en conformité des abords du Parc, qui incombent à la mairie de Paris, propriétaire du stade. »
Le PSG a réagi dans la soirée par un communiqué de presse dans lequel il « tient à préciser qu’aucun délai n’a encore été fixé concernant un possible déménagement vers le Stade de France. Le club travaille actuellement sur la future rénovation du Parc des Princes et devra statuer une fois le projet définitif arrêté. Il est donc prématuré de parler aujourd’hui de durée de déménagement. »
En juillet dernier, L’Équipe annonçait que les travaux débuteraient dès septembre 2011, le déménagement du PSG au Stade de France étant prévu pour la saison 2012/2013.
Stade de France : des questions en suspens. Le Parisien étudie par ailleurs les conséquences directes pour le club parisien de ce transfert : « Le déménagement temporaire du PSG ne va pas être sans conséquences en matière d’organisation de plusieurs secteurs d’activités du club : loges, billetterie, commercialisation de prestations et sécurité notamment. La direction parisienne va devoir négocier avec son homologue du SDF un contrat d’utilisation du Stade de France qui déterminera le coût et le partage des recettes loges et billetterie, etc. entre Paris et le SDF. “Il va falloir aussi que la direction du club discute avec tous ses partenaires, dit un acteur du football. Une centaine de sociétés possèdent des places VIP au Parc des Princes ; le PSG va devoir revoir ses contrats avec elles pour la migration au Stade de France.”
Paris devrait demander entre 25 et 30 dates annuelles : 19 pour le championnat et une dizaine pour les différentes coupes nationales et européennes. Le calendrier assez dense du club parisien pour l’ensemble d’une saison pourrait se heurter à d’autres manifestations comme les matches du XV de France de rugby ou les rencontres internationales de l’équipe de France de football. Le SDF possède également ses équipes commerciales pour vendre et promouvoir les événements. Par exemple, qui gérera la billetterie des matchs du PSG ? Les équipes de Saint-Denis ou celles de la porte de Saint-Cloud ? Idem pour les loges ainsi que la sécurité, où les deux protagonistes ont l’habitude de travailler avec leurs propres sociétés de stadiers. Qui aura la main sur toutes ces questions ? Ce sont les pourparlers qui devront définir le terrain d’action de chacun. Enfin, pendant les deux saisons de travaux, le siège du club va devoir déménager lui aussi et être installé provisoirement dans de nouveaux locaux. »
Les chantiers en cours. Dans son édition de mercredi, L’Équipe distille quelques bribes d’information sur plusieurs projets en cours à Paris.
« Récemment, Alain Roche s’est également rendu au Mali pour visiter l’académie de Jean-Marc Guillou, ce qui pourrait laisser présager un éventuel partenariat entre le PSG et des centres de formation situés sur d’autres continents », indique d’abord le quotidien sportif, avant de revenir sur le projet de nouveau centre d’entraînement : « La dernière tendance [est] à une nouvelle rénovation de l’historique Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye. »
« Même s’il a survécu au départ de Robin Leproux, Philippe Boindrieux voit ses attributions se rétrécir, rapporte enfin L’Équipe. Il gère actuellement un territoire qui va notamment des finances et de l’administratif à l’équipe féminine. Mais l’arrivée envisagée d’un nouveau directeur financier pourrait influer sur son avenir au sein du club, où il est arrivé en 2006. » Pour rappel, toutes les équipes féminines du PSG dépendent à l’heure actuelle de l’association PSG, présidée par Simon Tahar, et non de la SASP Paris Saint-Germain Football, auquel est rattaché le secteur professionnel du club exclusivement.
Féminines : Saint-Étienne 1-2 PSG, Paris est 4e. L’équipe féminine du PSG s’est imposée 1-2 sur la pelouse de Saint-Étienne (5e) mercredi en match en retard de la 1re journée de D1, grâce à des buts de Dali (11e) et Masar (54e). Les Parisiennes sont toujours quatrièmes, mais elles remontent à deux points de Montpellier, trois de Lyon et quatre de Juvisy.
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
La crise se profile… Si Paris avait « plongé dans le noir » (le Parisien), seul Pastore était jusque-là « en crise » (L’Équipe).
Ce jeudi, en revanche, le quotidien sportif prévient : « Ça passe ou ça casse. […] Le PSG joue en partie la suite de sa saison européenne. Mais surtout sa crédibilité et l’avenir de Kombouaré. […] Le club de la capitale […] peut s’offrir un peu d’air face à un adversaire largement à sa portée. Ou bien s’enfoncer dans la crise qui se dessine depuis trois semaines et demie. […] Ou le PSG le passe et en profite, peut-être, pour se relancer. Ou il refuse l’obstacle et s’enfonce dans la crise. Dans ce dernier cas de figure, l’avenir de Kombouaré ne tiendrait vraiment plus qu’à un fil. »
Leonardo à la une de L’Équipe. Mercredi, pour la quatrième fois en quatre jours, L’Équipe a de nouveau consacré sa une au PSG. Cette fois, c’est Leonardo, « ce visionnaire intriguant », qui a eu les honneurs du quotidien sportif. Celui-ci tente de dresser un portrait plus nuancé que les fois précédentes : « À l’heure où l’avenir d’Antoine Kombouaré semble dessiner une impasse, les regards sont focalisés sur Leonardo, ce tout-puissant directeur sportif qui anticipe déjà des changements sur le banc. Nommé le 13 juillet par Qatar Sports Investments, le Brésilien développe son “projet” du PSG de demain sur le modèle d’un grand club italien. Venu avec l’ambition de “changer les mentalités”, il a vu son image se brouiller depuis son arrivée. L’insaisissable “Leo”, qui subit parfois les pressions impatientes des actionnaires de Doha, jouera gros sur le dossier du prochain entraîneur, dont il sera directement responsable.
[…] Au début du mois, en présentant Carlo Ancelotti à Nasser al-Khelaïfi dans un hôtel de la capitale, il a enclenché un processus qui a écorné l’image qu’il avait laissée à Paris, en 1997, lorsqu’il était parti poursuivre sa carrière à l’AC Milan. Le Leo élégant et subtil, le Leo des bonnes manières serait donc devenu un homme des manœuvres de l’ombre, un diabolique manipulateur ? Ou faut-il envisager une autre lecture, moins sévère pour le Brésilien, et plus révélatrice des contraintes qui pèsent parfois sur un PSG sous pavillon qatari ? […] Après le nul à Bordeaux, le match qui a déclenché la spirale négative, l’ancien champion du monde 1994 n’était pas forcément déterminé à pousser Antoine Kombouaré vers la sortie. Dans l’avion du retour, il accompagne Nasser al-Khelaïfi. Rarement présent à Paris, le président du conseil d’administration goûte peu le management et l’image de Kombouaré. En coulisses, il œuvre surtout comme un relais des directives transmises de Doha par le cheikh Tamim, le prince héritier du Qatar. Et, ce soir-là, la directive est tranchante, même si le PSG conserve alors le leadership de la L1 : “Il faut préparer l’arrivée d’un nouvel entraîneur.” Au passage, le représentant de l’actionnaire glisse même un petit message au Brésilien : “Vous devriez vous activer pour trouver un coach parce qu’il n’est pas impossible qu’à Doha ils finissent par s’en occuper eux-mêmes…”
[…] Leonardo a beau avoir été intronisé comme le boss absolu de la politique sportive du PSG, il a beau incarner l’indispensable caution sportive du projet de QSi, il n’en demeure pas moins un cadre soumis à une hiérarchie exigeante et impatiente. En apparence, sa cohabitation avec le pouvoir qatari est fluide. En privé, récemment, il a cependant laissé pointer un léger agacement face aux initiatives parfois impulsives de Doha, dont il ne serait pas toujours tenu informé. Il en ressort chez lui l’impression d’un PSG parfois trop complexe à appréhender, trop imprévisible, lui qui reste imprégné des rigueurs de l’AC Milan, son quotidien pendant treize ans (1997-2010). […] Animé par une ambition avouée de “faire changer les mentalités” à Paris, il cultive une obsession italienne. Il est à l’origine de la venue de Jean-Claude Blanc, l’ancien président de la Juventus, au poste de directeur général, et d’Angelo Castelazzi, cet ancien de l’AC Milan qu’il aurait bien glissé dans le staff de Kombouaré… qui a préféré lui confier les montages vidéo. Et Leonardo continue de lorgner le marché de la Serie A, de Federico Balzaretti (Palerme) aux Napolitains Marek Hamsik et Edinson Cavani. Ce faisant, Leonardo s’assure une exposition médiatique en Italie, son pays d’adoption, dont il ne veut surtout pas être oublié et où il se dit qu’il rêve d’endosser, un jour, le même costume qu’à Paris.
En quatre mois au PSG, Leo ne s’est pas fait que des amis. Il nourrit même une forme de paradoxe : il est un homme soucieux de son image qui communique peu, ou confusément, et qui ne cherche pas forcément à se faire apprécier de tous. Au Camp des Loges, il passe beaucoup plus de temps à converser avec Javier Pastore qu’avec Mamadou Sakho, le capitaine. Au siège du club, il travaille sur les futurs transferts en maintenant à l’écart Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, qu’il juge trop proche de Kombouaré. Jusqu’à cette semaine, il s’était également très peu appuyé sur Claude Makelele, le conseiller de la direction sportive. Dans son management, il tient à l’écart ceux dont il se méfie de l’influence et des réseaux, quitte à passer pour un monument d’ingratitude. Il n’a tendu la main ni à Moutier, à l’origine de sa venue comme joueur en 1996, ni, surtout, à Franck Henouda, l’agent qui a vendu aux Qataris l’idée d’un Leonardo directeur sportif du PSG. “Leonardo n’est pas ébranlé par les critiques des uns et des autres, assure un de ses proches. Il l’est beaucoup plus par les résultats sportifs. Il ne conçoit pas la défaite.” Sa conception de la victoire l’amène aujourd’hui à plancher activement sur le dernier dossier où il n’a pas encore eu de prise, celui de l’entraîneur. Venu avec toutes les clés, il aura bientôt placé tous ses pions. Et devra répondre, ensuite, des résultats sportifs. “S’il les déçoit, les Qataris n’auront aucun état d’âme à le dégager”, observe un proche de QSi. En attendant, Leonardo tisse sa toile ambitieuse. Sans état d’âme, lui non plus. »