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Les infos transferts du jour
Beckham à Los Angeles, suite. Après le Parisien mardi, c’est au tour de L’Équipe aujourd’hui de s’intéresser longuement à la vie de David Beckham à Los Angeles, alors que son club est qualifié pour la finale du championnat nord-américain.
« Dans les kiosques à journaux, aucune une consacrée à ce monument médiatique qu’a toujours été Beckham, rapporte Jérôme Touboul. Dans les rues, pas de pub à son effigie. Ici, le milieu est connu de tous, et même de toutes. Mais les grandes idoles de L.A. portent d’autres noms. Beckham ? Plutôt une attraction invisible pour ces touristes que des minibus emmènent apercevoir le luxe de sa propriété de Bel Air. Aux “States”, l’impact médiatique de “Becks” s’est essoufflé, au fil de ses quatre premières saisons parsemées de blessures, de deux prêts à l’AC Milan, qui ont vexé les fans, et d’un investissement longtemps jugé insuffisant en interne, en décalage avec les mots qu’il avait prononcés en signant ici. […]
Pour la MLS, pas de doute, l’effet Beckham peut aisément se quantifier. En cinq ans, le Home Depot Center a vu son affluence moyenne augmenter de 10 %, pour atteindre 23 008 spectateurs. À l’extérieur, sur la même période, les déplacements du Galaxy attirent 16 % d’amateurs en plus. Vice-président exécutif de la MLS, Dan Courtemanche qualifie d’“impact énorme” le bilan américain de Beckham. “Quand David a signé en 2007, la MLS accueillait alors une nouvelle équipe, le Toronto FC. Les propriétaires de cette franchise ont dû aligner 10 M$ (7,25 M€) pour pouvoir l’inscrire en MLS. En 2012, l’impact de Montréal va intégrer la MLS. Et, cette fois, ses actionnaires vont devoir payer un ticket d’entrée de 40 M$ (29 M€). Depuis l’arrivée de Beckham, on a accueilli sept nouvelles équipes, neuf stades ont été construits, des stars comme Thierry Henry et Robbie Keane ont signé. Des grandes marques sont venues nous sponsoriser et on a signé, en août dernier, un nouveau contrat télé avec NBC.” À la fin du mois, le Galaxy s’envolera pour une tournée post-saison qui passera par les Philippines, l’Indonésie et l’Australie. L’ambassadeur Beckham a étendu le rayonnement de son club sans rendre l’Amérique amoureuse du foot. »
Le quotidien sportif a également interrogé Laurent Courtois, ancien joueur de Grenoble aujourd’hui au Club Deportiva Chivas USA, sur la capacité de Beckham à être compétitif au PSG : « Quand on a perdu contre eux [le 16 octobre], Beckham n’avait pas dépassé le milieu de terrain. Il ne s’était pas foulé. Parce qu’il ne voulait pas ou parce qu’il ne pouvait pas ? Je n’en sais rien. Mais, dès qu’il touchait le ballon, c’était une autre classe. Il est unique sur ses passes et sur ses coups de pied arrêtés. Il peut potentiellement donner trois à quatre ballons décisifs par match. »
Le reste de l’actu du jour
Le quatuor Nenê-Pastore-Ménez-Gameiro en question. Ce mardi, L’Équipe faisait sa une sur le PSG pour le quatrième jour consécutif. Après Beckham samedi, l’avant-match de Bordeaux-PSG dimanche puis l’après-match lundi (« Paris Sans Génie »), le quotidien sportif a choisi de mettre l’accent sur les problèmes offensifs du PSG — la deuxième meilleure attaque de L1 avec 26 buts, dont 22 inscrits par ses quatre joueurs offensifs (85 %) —, sous le titre « Les couacs du quatuor ».
« À la mi-temps, dimanche, à Bordeaux, Antoine Kombouaré a haussé le ton, croit savoir L’Équipe. “Jérémy, combien de passes tu as faites ? Et toi Kevin, combien de fois tu as tiré au but ? Javier, combien de ballons as-tu touchés ?” Seul Nenê, qui affichait un esprit combatif supérieur aux trois autres, est passé entre les gouttes des reproches, mais le Brésilien fut, lui aussi cette saison, le destinataire de quelques remarques piquantes. Depuis plusieurs semaines, en dépit d’une courbe de résultats ascendante, l’entraîneur parisien se rend compte que les éléments de son quatuor offensif privilégient de plus en plus leur propre partition à une symphonie collective. Ce salmigondis d’individualités a souvent extirpé le PSG de situations compliquées mais ne dessine pas encore une équipe. Au contraire, il laisse entrevoir des failles. La quête de celui qui deviendra le héros parisien apparaît parfois caricaturale.
Contre Bratislava ou à Bordeaux, Jérémy Ménez a abusé de percées individuelles, tête baissée. Sa relation technique avec Kevin Gameiro semble se détériorer comme une corde qui a mal vieilli. Ils n’évoluent pourtant ensemble que depuis trois mois. Mais la dernière balle de but du premier pour le second remonte à la 25e minute du déplacement à Montpellier [le 24 septembre] et l’ancien Lorientais ne l’a pas convertie. Depuis ? Plus rien. Soit parce que Ménez a préféré une solution personnelle, soit parce que Gameiro n’a pas effectué le bon appel. À Bordeaux, le milieu droit du PSG n’a cherché son avant-centre qu’à deux reprises, en dépit des nombreuses sollicitations de ce dernier. Mais la variété des mouvements de Gameiro prête aussi à contestation. Avec Lorient, son ancien club, face à des équipes qui évoluaient à quarante-cinq mètres de leur but, il pouvait plonger dans le dos, plein axe, et profiter de l’espace. Avec Paris, il se confronte à des blocs plus repliés, des lignes plus resserrées, mais persiste dans des appels axiaux quand certaines situations voudraient qu’il se décale sur un côté pour étirer les défenses adverses.
Nenê est celui qui a le plus joué avec Gameiro en Gironde (5 passes), mais il le trouve moins qu’en début de saison. Lorsqu’il se montre altruiste et se soucie de son repli défensif, le Brésilien s’avère précieux et décisif pour son équipe. Ce fut le cas à Ajaccio ou face à Dijon. Mais lorsque la satisfaction de son ego l’accapare, Nenê donne le sentiment de livrer un duel avec Javier Pastore pour le challenge du plus beau geste, de la passe aveugle ou de la talonnade la plus imprévisible. À ce jeu, l’Argentin n’est pas maladroit. Sa qualité technique a souvent régalé le Parc des Princes en septembre et permis au PSG de prendre des points là où les situations semblaient compromises. Avec l’ancien meneur de Palerme, aucun souci d’individualisme dans le jeu. Mais il a aussi ses petits caprices. Par exemple, Pastore goûte peu les entraînements et a une tendance à “gratter” tout ce qu’il peut — bénéficiant d’une certaine bienveillance — dès que le travail s’annonce foncier. Ne pas froisser la star de l’équipe est un leitmotiv. Seulement, et ça risque de ne pas s’arranger avec des conditions climatiques qui vont rendre les terrains de plus en plus gras, plus usants pour les organismes, Pastore pèse de moins en moins sur le cours des rencontres. Depuis la 10e journée, il n’a frappé, en moyenne, que deux fois par match et n’a réussi que quatre dribbles sur les onze tentés, alors qu’entre la 4e et la 9e journée, il a tiré au but 3,3 fois par match et réussi 11 dribbles sur les 33 tentés.
Le match nul concédé à Bordeaux est-il un simple coup de mou ou annonciateur d’un hiver rigoureux pour le quatuor parisien ? Pour le moment, Kombouaré lui maintient sa confiance. Mais il doit envisager des solutions alternatives. Mevlüt Erding, peut-être un peu moins fluide que Gameiro dans le dernier geste, offre une qualité d’appels différente qui peut convenir à Ménez ou Pastore. À son retour de blessure, Guillaume Hoarau aura aussi son mot à dire dans un registre différent. Et si Ménez s’obstine à jouer seul et ne pas trop défendre, Christophe Jallet pourrait sortir du banc. Il faudra juste que la concurrence au PSG ne soit pas qu’une vue de l’esprit. »
OM-PSG et PSG-OM sans supporter adverse ? « La décision semble être arrêtée de manière implicite depuis la réunion au ministère de l’Intérieur le 6 octobre dernier, mais une communication officielle de la place Beauvau avant la fin de la semaine devrait entériner l’interdiction de déplacement des supporters parisiens pour OM-PSG le 27 novembre et inclure une réciprocité pour le 8 avril à l’occasion du match retour », indique La Provence ce mercredi, en citant une source « proche du ministère ».
« Au-delà de l’arrêté, on attend surtout les motivations qui conduisent à cette nouvelle interdiction », conclut le quotidien régional.
Les difficultés de Pastore à Palerme. Mardi, L’Équipe rappelle que Javier Pastore avait déjà connu des critiques en Italie. « Pendant deux saisons, de 2009 jusqu’à cet été, [il] a souvent brillé avec Palerme. Mais l’Argentin s’est aussi loupé, parfois avec fracas. Le 3 avril, en Serie A, il entra à la 52e minute contre Catane, qui menait 1-0, et s’imposa… 4-0. “Il s’est vengé (de ne pas avoir été titularisé) de la pire des manières, en ne s’appliquant pas. Garçon, tu es un phénomène, mais pense à grandir”, avait écrit la Gazzetta dello Sport. Quelques semaines plus tôt, Pastore avait déjà sombré lors de la débâcle à domicile du club sicilien contre l’Udinese (0-7). Commentaire cinglant du quotidien sportif italien : “Deux tirs puis le néant. Il trottine. Irritant.”
Dimanche à Bordeaux, avec le PSG, le meneur recruté pour 42 M€ n’a pas été bon non plus. Hier, Maurizio Zamparini, le président de Palerme, qui a vu une partie du match à la télé, ne l’enfonçait pas : “Parfois, ses coéquipiers ne lui passaient pas le ballon. Il se démarquait, mais la balle n’arrivait pas toujours. Peut-être que certains joueurs éprouvent de la jalousie envers lui. Pastore doit être décisif, sinon il y aura toujours de la jalousie. C’est comme pour les belles actrices. Si elles se ratent, tout le monde leur tombe dessus. Leonardo et l’entraîneur du PSG devront faire attention à ça. À Palerme, il a eu ce problème.” En août, Zamparini avait été plus explicite : “Quand ses coéquipiers ne lui passaient pas le ballon, à son arrivée, j’étais intervenu auprès de l’entraîneur et du directeur sportif. Il y a eu assurément de la jalousie à son encontre. Quand on perdait, pour ses partenaires, c’était la faute de Pastore et d’Ilicic, les deux joueurs les plus forts de l’équipe.”
Delio Rossi, l’un des trois entraîneurs qu’a connus Pastore en Sicile (novembre 2009-février 2011 ; avril-juin 2011) et avec lequel il a eu un excellent feeling, évoquait aussi, en août, des tensions avec ses partenaires : “Au début, il était un peu paresseux lorsque l’équipe n’avait pas le ballon. Parce qu’il ne savait pas comment se comporter tactiquement sans le ballon. Mais il a appris et ça s’est réglé. Les joueurs ne disent rien lorsque le meilleur élément d’une équipe fait la différence… Mais quand il ne la fait pas…” Pendant ses premiers mois en Italie, Pastore avait parfois été sifflé par des supporters palermitains. Il lui arrivait aussi de s’emporter après une décision arbitrale. Joint hier, Walter Zenga, l’actuel entraîneur d’Al-Nasr, à Dubaï, qui a dirigé l’équipe sicilienne de juin à novembre 2009, se souvient de ces débuts compliqués : “Parfois, il prenait le ballon devant la défense, tentait un petit pont, un dribble, et le perdait. Et je lui disais qu’au dixième ballon qu’il perdrait je le remplacerais. Il n’était pas le Pastore que l’on a vu après. Il n’avait quasiment pas eu de vacances puis il avait vécu deux mois à l’hôtel avant de trouver une maison. C’était normal qu’il rencontre des problèmes.” »
Kombouaré est en sursis, épisode 315. « Depuis la victoire probante face à Lyon, le 2 octobre, et à un degré moindre celle obtenue à Ajaccio, le 16 octobre, Paris a livré des prestations sans relief à l’exception notable de la seconde période face à Caen, estime le Parisien ce mercredi. Cela a suffi pour conserver le fauteuil de leader, pas à satisfaire Leonardo. Ces derniers temps, le directeur sportif ne masque pas sa contrariété face à l’inconstance du jeu de son équipe. Et il ne se prive pas de faire savoir à son entourage que, selon lui, Kombouaré dispose d’un effectif suffisant en qualité pour gagner en séduisant. Nasser al-Khelaifi, le président du conseil d’administration, a également de hautes ambitions pour Paris en termes de jeu. Difficile d’imaginer qu’il ait pris le moindre plaisir en Gironde.
Il n’y a pas matière à ruer dans les brancards — d’autant que les résultats sont bons —, mais cela accroît un peu plus la pression (permanente) sur les épaules de Kombouaré. Dans nos colonnes, samedi, le nouveau patron du PSG avait d’ailleurs affiché un soutien réel, mais sans enthousiasme, à son entraîneur. Kombouaré a désormais dix jours pour redresser la barre et le retour de Blaise Matuidi, programmé pour la réception de Nancy, constitue pour lui une excellente nouvelle. Depuis la blessure de l’international français face à Lyon, l’équipe parisienne a perdu son bel équilibre. Et si les pépins physiques commencent à épargner cet effectif, le PSG a de bonnes chances de retrouver un jeu alléchant. Et ses dirigeants, enfin du plaisir. »
Du renfort à la communication. « Bouabdella Bessedik, frère du bras droit de Nasser al-Khelaifi, devient coordinateur du service communication du PSG, révèle le Parisien. Il sera notamment en charge du protocole les soirs de match au Parc des Princes. »
Féminines : PSG-Francfort à 20h45 sur Direct8. Ce mercredi, à 20h45, l’équipe féminine du PSG accueille au stade Charléty 1. FFC Francfort en match retour des seizièmes de finale de la Ligue des champions. Les Allemandes s’étaient imposées 3-0 à l’aller la semaine dernière.
« Nous avons envie de montrer autre chose qu’au match aller, a expliqué l’entraîneur parisienne, Camillo Vaz, sur PSG.FR. Je pense que mon équipe peut créer l’exploit mercredi. Mon équipe montre depuis deux ans qu’elle dispose de ressources physiques et mentales. Il faut jouer le match pour le gagner. Certes, nous avons un retard important au coup d’envoi mais je pense que c’est encore possible. C’est important d’être bien en place, de bien gérer les temps forts et le temps faibles. Cela va être compliqué, mais on y croit. »
« Ce n’est que la deuxième fois que Direct8 se penche sur un match de Ligue des champions féminine après la finale de l’an passé, Lyon-Potsdam, qu’elle co-diffusa avec Eurosport, précise L’Équipe. […] Une affiche acquise directement auprès du PSG, propriétaire des droits de ses matches à domicile. […] Diffuseur de l’aller la semaine dernière, Eurosport ne cache pas son agacement de s’être fait chiper le retour au stade Charléty : “On s’entend bien avec Direct8 mais je trouve dommage qu’ils viennent nous titiller sur quelque chose qui est plutôt la marque de fabrique d’Eurosport, souligne Arnaud Simon, directeur général adjoint de la chaîne thématique sportive. Il ne faut pas s’emballer sur tout.” »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
La dernière journée de L1 sera-t-elle décalée ? « On dirait que Laurent Blanc est loin d’avoir gagné le combat, considère L’Équipe. C’est pourtant un combat sensé, voire indispensable : avancer la dernière journée de L1 pour donner le temps aux Bleus de préparer l’Euro 2012. Bien sûr, l’Espagne et l’Angleterre ont plus de chances d’être concernées par la finale de la Ligue des champions, le samedi 19 mai, mais avec sa dernière journée fixée au dimanche 20 mai, le championnat de France fermera la marche avec au moins sept jours de retard sur les autres championnats majeurs. Comme si le conseil fédéral du 31 mars dernier, qui a établi le calendrier, n’avait pas cru en la qualification des Bleus. […] Hier après-midi, après avoir rappelé que 50 % de ses internationaux du moment évoluaient en L1, Blanc a décrit un sombre tableau : “Si le tirage au sort nous fait commencer le 8 juin, il faut être le 3 en Pologne. À la fin du championnat, on donne quatre ou cinq jours de repos aux joueurs, donc le stage aurait lieu du 26-27 mai au 3 juin. Et, là, comment tu fais trois matches de préparation ?” C’est une pression à double détente. […]
Mais Canal+ n’a aucune envie, visiblement, de renoncer à ses droits si chèrement acquis et d’accepter de déplacer la dernière journée en semaine, ce qui pourrait permettre de terminer la saison le 13 mai. Dans un courrier adressé, hier, à la Ligue, avec copie à Noël Le Graët, le président de la FFF, Cyril Linette, le directeur des sports de Canal+, exclut cette idée : “Nous sommes, bien entendu, parfaitement conscients des enjeux en présence, écrit-t-il. […] Mais une programmation de ces multiplex en semaine serait très préjudiciable à leur exposition et le spectacle de la fin du championnat risquerait d’être grandement altéré. […] Par ailleurs, nous nous étonnons d’un tel débat, alors même que le calendrier de la Ligue 1 a été adopté lors du conseil fédéral auquel certains membres de l’encadrement de l’équipe de France participaient. Je compte ainsi sur la LFP pour préserver les intérêts du championnat de Ligue 1 ainsi que ceux de son principal diffuseur qu’est Canal+, et vous remercie en conséquence de me confirmer qu’aucune modification du calendrier n’interviendra d’ici à la fin du championnat.” Le match ne fait que commencer. À la Ligue et à la FFF de décider ensemble si elles veulent ou non protéger l’équipe de France. Et à quel prix. »
Droits TV : de nouvelles propositions à venir. Ce mercredi, L’Équipe se penche sur les lots non attribués de l’appel d’offres pour les droits 2012-2016 de la L1. « Pour l’instant, Canal+ est sûr de diffuser deux matches et plusieurs émissions contre un chèque annuel de 420 M€, rappelle le quotidien sportif. Tandis qu’Al-Jazeera aura deux rencontres et un magazine, facturés 90 M€. Les six matches en paiement à la séance n’ont, pour l’heure, pas trouvé preneurs. Bertrand Méheut, le président de Canal+, veut bien les diffuser, mais refuse d’offrir un minimum garanti : “Je suis prêt à partager les revenus avec la Ligue, mais il n’est pas question de verser de minimum garanti, même faible.”Tout juste consent-il à envisager que la Ligue conserve éventuellement une part plus importante, car il “a envie de l’aider à trouver une solution”. »
Par ailleurs, le PDG d’Orange annonce qu’il envisage d’augmenter son offre initiale pour les droits mobiles : « Nous sommes en train de reconsidérer sérieusement le sujet. On va faire un effort. […] On a fait une première offre [10 M€ annuels], mais on est en train de refaire nos calculs et on reviendra vers M. Thiriez très prochainement. On va donc faire un effort. Mais je ne pense pas que ce soit au niveau qu’il attend. Nous payons actuellement ces droits 60 M€ ? Le montant que nous allons proposer est entre ces deux chiffres. Mais le problème, avec ce lot, c’est de savoir ce que l’on achète vraiment. Car on peut aujourd’hui regarder un programme de télévision directement sur un smartphone ou sur une tablette. Donc, si vous chargez l’application Canal+, vous allez pouvoir regarder les matches de L1. Et après, moi, avec mes droits mobiles, qu’est-ce que je vais pouvoir vendre comme produit ? […] Cet effort financier nous a-t-il été dicté par le pouvoir politique ? Tout le monde sait bien que le président de la République aime le football et s’intéresse à son avenir. Mais après, il y a des équations économiques. Personne ne m’a jamais demandé de les tordre pour des raisons politiques. Je n’ai pas eu d’appel en ce sens. »