Le match en bref
Le PSG rentre assez bien dans la rencontre et joue principalement dans le camp adverse. Le ballon circule facilement et, très rapidement, un centre de Jallet est coupé par Erding. Le gardien intervient mais relâche le ballon ; Erding frappe du gauche en pivot et trouve le poteau. Peu après, Ménez obtient un coup franc proche de la surface et, contre toute attente, c’est Bahebeck qui s’élance : il enroule sa frappe par dessus un mur pas très concerné, et ouvre le score (0-1, 16e). Les Dijonnais réagissent très vite : deux minutes plus tard, un centre de la droite de Jovial arrive sur Jouffraud, qui place une tête au-dessus des cages.
Mais Paris ne veut pas laisser les locaux se remettre en selle, et sur un raid plein axe d’Erding, Jallet est bien décalé à l’entrée de la surface ; il tire largement au-dessus. Quelques secondes plus tard, Ménez hérite d’un ballon côté gauche. Il s’enfonce dans la surface, dribble vers l’extérieur et centre du gauche en retrait. Aux six mètres, Erding effectue une reprise topée qui termine au fond des filets (0-2, 20e). Paris continue ensuite à posséder le ballon ; sur une touche, le ballon revient sur Jallet qui tente une volée, captée sans souci par Tchagouni. Les Bourguignons partent ensuite en contre-attaque, et sur un centre venu de la gauche de la défense, Lugano a le tort de poser ses mains sur les épaules de Jovial. L’attaquant, pris à contre-pied par le centre, effectue un saut complètement disproportionné, et l’arbitre Alexandre Castro siffle un penalty, que Sankharé transforme (1-2, 30e).
Les Dijonnais ont alors un regain de forme, et sur une passe à ras de terre dans la surface, Bérenguer peut contrôler, et frapper du droit. Douchez, masqué, doit s’incliner (2-2, 32e). Contre toute attente, Dijon a réussi à revenir au score. Durant le dernier quart d’heure de la première mi-temps, il ne se passera plus grand-chose si ce n’est une frappe du droit de Ménez au-dessus, qui conclut une course en diagonale.
Au retour des vestiaires, le match n’a que très peu d’intensité, mais Paris se crée tout de même les meilleures occasions. Jallet effectue une reprise sur un mauvais renvoi de la défense, qui est captée par le gardien. Un tir puissant à ras de terre de Bahebeck subit le même sort, et c’est enfin Ménez, bien servi par Erding, qui croise trop une frappe du gauche. Les Dijonnais ne s’étaient pas trop montrés dangereux jusque-là ; alors qu’ils ont un ballon dans la surface, Mandanne centre du gauche sur le bras de Camara, et l’arbitre siffle un penalty qui était très loin de s’imposer. Jovial le transforme et Dijon mène au score (3-2, 61e).
Paris tente d’égaliser assez vite. Sur un coup franc lointain et excentré, Bahebeck surprend tout le monde en tirant directement : le ballon atterrit en plein sur la barre. Antoine Kombouaré effectue alors deux changements, faisant entrer Nenê et Gameiro aux places de Bodmer et Erding. L’ancien Lorientais a rapidement une occasion, quand Ménez dribble à nouveau en pleine surface et centre du gauche devant le but : Gameiro coupe la trajectoire, très proche du but, mais ne trouve que la barre. Dans le dernier quart d’heure, Paris n’arrive plus à mettre la pression sur son adversaire, et en dehors d’un coup franc de Nenê capté par Tchagouni, il n’y aura plus de situation dangereuse. Paris s’incline donc, et sort donc de la coupe de la Ligue à l’issue des huitièmes de finale.