Le match en bref
Le match commence par une incursion du Dijonnais Jovial, qui s’écroule dans la surface sans que l’arbitre ne se manifeste. Les locaux essayent en fait d’emballer la rencontre le plus vite possible, mais se heurtent à un bloc défensif parisien suffisamment bien en place pour ne pas être inquiété outre mesure. Chaque équipe tente un tir lointain — Bauthéac pour Dijon, Bodmer pour Paris —, qui termine à chaque fois largement hors-cadre. Sur une passe en retrait d’un de ses défenseurs, le gardien Tchagouni effectue un contrôle un peu trop long, et se voit contré par Nene. Le Brésilien parvient à être le premier sur le ballon et, excentré depuis la limite de la surface côté gauche, il réussit à marquer malgré le retour du portier (0-1, 15e).
Après cette ouverture du score, il ne se passe plus grand-chose. Paris fait circuler le ballon tranquillement, mais ne parvient pas à attaquer efficacement — tout juste peut-on mentionner un centre de Cearà amenant une tête contrée de Chantôme —, quant aux Dijonnais, ils sont bien trop brouillons pour pouvoir espérer quoi que ce soit. Il faut attendre vingt bonnes minutes pour voir une autre situation : sur un centre de Jallet, un défenseur renvoie plein axe, à l’entrée de la surface. Nene contrôle et envoie un tir du pied gauche raser l’extérieur du montant. C’est tout pour cette première mi-temps vraiment peu animée.
Au retour des vestiaires, Christophe Jallet, victime d’une béquille, est remplacé par Milan Bisevac. Sans dominer la rencontre, les Dijonnais parviennent enfin à attaquer un peu. Sur un centre venu de la droite, Jovial tente une frappe excentrée du gauche qui passe devant le but. Après une énième scène de pleurnichage de la part de Patrice Carteron, le même Jovial a la balle d’égalisation : parti du côté gauche, il parvient à rentrer plein axe et tire à ras de terre du droit, mais Douchez se détend bien. Motta remplace Nene, et Jovial se distingue à nouveau en effectuant un tir du gauche capté en deux temps par le portier parisien.
Paris opère alors surtout en contre ; sur l’un deux, Ménez se lance dans un raid solitaire, conclu par un lob du gauche au-dessus. Gameiro remplace ensuite Bodmer, le PSG joue alors à deux pointes. Lancé en profondeur, le nouvel entrant se heurte au portier, qui le retient ensuite allègrement sans être sanctionné. Dans le temps additionnel de la rencontre, après un cafouillage défensif sur un coup franc, le ballon revient sur Baradji, qui se jette et tire à côté. La rencontre s’arrête peu après, et Paris se qualifie pour les quarts de finale de la coupe de France.