Le match en bref
Les Parisiens entament fort la rencontre, se créant une première occasion dès la 5e minute : après un une-deux plein axe entre Ménez et Bodmer, l’ancien Romain trouve Gameiro dans la surface, décalé côté droit, qui frappe en force sur Lloris, qui repousse. Malgré cette alerte, c’est Lyon qui est plus à son avantage dans ce début de rencontre. L’essentiel du jeu se déroule dans le camp parisien, mais la défense est suffisamment concentrée pour éviter d’avoir à gérer des situations trop chaudes. Seule une frappe de Lacazette, contrée par un excellent retour de Cearà, a pu réellement créer le danger. De son côté, Paris attaque peu mais bien. À la 20e minute, Gameiro s’infiltre dans la surface, donne à Pastore qui tacle le ballon du pied gauche : Källström dévie le ballon… sur son poteau. Quelques instants plus tard, un contre parisien part à toute vitesse : Gameiro déborde puis donne à Ménez, qui s’enfonce dans la surface et effectue un tir croisé ; Lloris repousse du pied.
Le match se déroule sur un rythme très élevé, et les occasions continuent d’intervenir régulièrement, mais de l’autre côté cette fois-ci avec un centre de Cissokho puis une tête de Lacazette, seul à quelques mètres du but, qui envoie le ballon au-dessus. Gomis se distingue également par une frappe lointaine non cadrée. Le ballon repart aussitôt de l’autre côté, avec Pastore — qui évolue très haut — s’aventurant dans la surface. Un léger contact est sifflé par l’arbitre Stéphane Lannoy, qui signale un coup franc alors que la faute, si faute il y avait, était bel et bien dans la surface. À la demi-heure de jeu, le meneur de jeu argentin s’essaye au jeu de tête en reprenant un coup franc de Nenê : cela passe à côté des cages lyonnaises. Gonalons lui répond dans le camp d’en face, avec une tête de corner qui rase le montant de Sirigu. Il ne se passe ensuite plus grand-chose dans le dernier quart d’heure, hormis une improbable frappe flottante de Lugano, de plus de 35 mètres, que Lloris claque en corner. La mi-temps est sifflée peu après.
Au retour des vestiaires, les Lyonnais semblent s’en remettre à plus de prudence, pressant un peu moins haut et laissant plus le ballon aux Parisiens. Ce qui ne les empêche pas de se procurer une énorme occasion : sur un centre de Bastos, Gomis, esseulé au second poteau, ajuste mal sa tête croisée qui termine à côté des cages. À la 54e minute, Briand envoie une volée largement au-dessus et dans la foulée Matuidi sort sur blessure, remplacé par Chantôme. Ce changement fait du bien à Paris, de plus en plus dominateur. Un ballon circule de la gauche vers la droite, de Pastore à Nenê, qui transmet à Bodmer, le milieu parisien achevant l’action par une frappe puissante passant à un bon mètre des buts. L’action suivante part de Ménez qui donne devant lui avant que Gonalons ne vienne le presser : Paris a alors de l’espace, et Bodmer lance immédiatement Pastore dans la profondeur. Dans la surface, en un contre un face à Koné, l’Argentin effectue un dribble extérieur et, dans un angle fermé, frappe du gauche. Lloris avait anticipé le centre et laissé un espace entre lui et son premier poteau ; il est donc impuissant sur ce tir : le PSG ouvre le score (1-0, 65e).
Il va s’en suivre quelques minutes un peu folles, où le ballon va aller d’un but à l’autre. Sirigu se détend d’abord bien sur une frappe de Briand. Puis, sur une contre-attaque, Pastore donne le ballon à Gameiro, qui contrôle dans la surface et perd son duel face à Lloris. Sur le contre lyonnais, Bastos se joue de Cearà et centre pour Gomis, seul aux six mètres face au but. L’attaquant de l’OL envoie une tête à côté des cages. Le milieu de terrain lyonnais n’est plus vraiment dans son match, et Paris essaye d’en profiter. Sur une nouvelle contre-attaque, Pastore donne cette fois à Ménez, dont l’intérieur du pied droit n’est pas cadré. Le deuxième but n’est plus très loin avec Nenê qui donne un excellent ballon à Gameiro. L’attaquant parisien, peu en réussite, reprend de volée au-dessus des cages. Antoine Kombouaré procède alors à ses derniers changements pour donner plus d’assise défensive à sa formation en lançant Sissoko et Jallet à la place de Bodmer et Gameiro.
Les dernières minutes sont un peu plus hachées, mais les situations dangereuses ne sont plus que pour Paris. Au terme d’une jolie action collective, Tiéné — qui se trouve de façon surprenante dans la surface adverse à la 89e minute — frappe en force juste à côté des buts de Lloris. Le deuxième but arrive finalement à la toute fin du temps règlementaire : Nenê tire un superbe coup franc au deuxième poteau, Jallet arrive lancé et marque de l’intérieur du pied (2-0, 90e). La rencontre s’achève ainsi, Paris prend seul la tête du classement, au terme d’une rencontre très intense.