Le match en bref
Contrairement à ses mauvaises habitudes, Paris entame très bien la rencontre. Dès la 2e minute, Nenê lance Gameiro sur la gauche, qui temporise dans la surface et sert Bodmer. Le milieu de terrain manque un peu son contrôle et frappe du gauche au-dessus des cages. Peu après, Bodmer sert Matuidi en retrait : l’ancien Stéphanois tente une frappe enroulée très lointaine, qui ne trouve pas le cadre. Les Niçois, qui perdent très facilement le ballon, arrivent toutefois à s’approcher de Sirigu, notamment par le biais de Mouloungui, qui frappe en force sur le portier italien. Au quart d’heure de jeu, une première grosse occasion intervient : sur une touche, Jallet récupère un ballon, centre en force sur Gameiro. L’attaquant dévie involontairement sur Ménez qui, dos au but, sert volontairement Pastore. L’Argentin dribble et tente une frappe du gauche qu’Ospina repousse.
Dans la minute qui suit, le Niçois Faé adresse une frappe du gauche qui retombe juste au dessus des cages parisiennes. Après quelques minutes pour reprendre son souffle, Paris repart à l’attaque. Jallet lance Ménez, qui percute plein axe et sert Pastore devant la surface. Le meneur de jeu rentre sur son pied droit et tire au-dessus. L’ancien joueur de Palerme aura une nouvelle occasion : Jallet récupère un ballon haut, et le sert côté droit. Pastore rentre cette fois-ci sur son pied gauche, et tire à ras de terre, mais Ospina repousse en corner. Paris joue bien, et de façon collective. Sur une superbe combinaison entre Gameiro, Pastore et Nenê, le Brésilien finit par se faire faucher dans la surface par Diakité, et obtient un penalty logique. Nenê le transforme, bien que Gameiro souhaitait le tirer (1-0, 36e).
Paris n’est pourtant pas à l’abri, malgré une très grosse domination. Sur un centre venu de la gauche, remis dans la surface par Mounier, Abriel écrase ainsi une reprise qu’Armand dégage sur sa ligne. La dernière occasion de la période est toutefois pour le PSG : Pastore lance Bodmer dans la surface ; face au gardien, l’ancien Lyonnais veut remettre à Gameiro, mais la défense Niçoise parvient à dégager le ballon. L’arbitre envoie les deux équipes aux vestiaires au terme d’une mi-temps très aboutie sur le plan collectif pour Paris.
Les hommes d’Antoine Kombouaré attaquent bien la deuxième mi-temps, avec d’emblée Pastore qui trouve Gameiro d’une louche ; l’attaquant parisien manque sa reprise. Dans la foulée, Nenê tente une frappe avec rebond de 25 mètres qui rase l’extérieur du montant d’Ospina. Peu à peu, le PSG commence à reculer, payant sans doute les efforts de la première mi-temps. Sur un bon coup franc pour Paris, Nenê et Ménez tentent une combinaison à ras de terre qui échoue complètement, et les Niçois se lancent en contre. Le ballon arrive de l’autre côté du terrain à Mouloungui, très remuant, qui provoque Jallet dans la surface et finit par se faire faucher. L’arbitre Antony Gautier siffle un second penalty logique, transformé par Monzon (1-1, 61e).
Paris va mettre plusieurs minutes à s’en remettre, et se trouve proche d’encaisser un second but sur une tête piquée de Diakité, sur corner ; le ballon passe au-dessus. Le PSG n’a plus vraiment de ressources, et c’est à ce moment-là que Pastore, qui avait complètement disparu de la circulation, part en dribbles sur le côté gauche. Il évite un premier tacle de Civelli, et veut lever son ballon sur un second d’Abriel. Le Niçois glisse le bras levé, et touche ainsi la balle : un troisième penalty est sifflé sans qu’il n’y ait quoi que ce soit à redire. Cette fois-ci, c’est Gameiro qui prend la responsabilité de donner l’avantage à son équipe, et il réussit en tirant en force sur la droite du gardien (2-1, 71e).
La fin de rencontre ne sera malheureusement pas sans répit pour Paris, puisque moins de dix minutes plus tard, Jallet commet une grosse faute devant sa surface. Déjà averti sur le penalty, l’arrière droit parisien est expulsé pour son deuxième carton jaune. Antoine Kombouaré sort vite Gameiro pour Tiéné — et Chantôme remplacera Nenê peu après. Acculé sur son but pendant plusieurs minutes, Paris va tenir bon. Le coup franc de Digard, dévié par le mur, passe de peu à côté, et une frappe lourde de Monzon est sortie par Sirigu. Sur le premier ballon de contre que Paris se procure, Ménez part en dribbles côté gauche et profite d’un contre favorable pour continuer son chemin. Monzon revient sur lui et le bouscule : l’arrière gauche niçois reçoit lui aussi un second carton jaune, offrant au PSG une fin de match un peu plus sereine. Malgré quelques assauts des visiteurs, Paris tient sa victoire au bout de cinq minutes de temps additionnel.