Le match en bref
La rencontre commence sous domination toulousaine avec dès la deuxième minute une frappe du gauche de Machado, après qu’il a dribblé Ménez ; Sirigu claque en corner. Durant les vingt premières minutes, les Toulousains gagnent de nombreux duels et jouent dans le camp adverse, sans toutefois se montrer inquiétants pour la défense parisienne. Peu à peu, les hommes de Kombouaré vont relever la tête et se montrer un peu plus pressants. Sur un coup franc de Nenê, Chantôme dévie vers le but et Gameiro est un tout petit peu trop court pour reprendre le ballon face au gardien. Cinq minutes plus tard, sur un centre de Tiéné venu de la gauche, Ménez contrôle devant la surface, effectue une course latérale pour revenir vers l’axe et tente une frappe croisée du gauche qui tape un poteau, longe la ligne, frappe le deuxième montant et ressort.
Le match est à ce moment-là équilibré ; en dehors de cette fulgurance de Ménez, les situations vraiment inquiétantes ne sont pas légion. Toulouse mise alors sur les coups de pieds arrêtés : sur un corner, Capoue expédie une tête au-dessus des cages. Deux minutes plus tard, sur un nouveau corner, Capoue se défait à nouveau du marquage de Matuidi, et pique une tête dans le but de Sirigu (1-0, 39e). Paris rejoint donc les vestiaires mené, coupable d’avoir raté son entame, mais malchanceux d’avoir encaissé un but au moment où les Toulousains n’arrivaient plus à grand-chose.
Au retour des vestiaires, les Toulousains paraissent payer leurs efforts de la première mi-temps, et semblent d’emblée moins incisifs. Sur un corner de Nenê, Zoumana Camara expédie une tête au-dessus des cages. C’est ensuite Pastore qui dribble Mbengue côté droit et envoie le ballon vers Gameiro, qui remet pour Nenê à l’entrée de la surface. Le Brésilien tergiverse un peu, mais parvient tout de même à glisser le ballon à Pastore dans la surface : l’Argentin voit sa frappe du gauche contrée de justesse par Mbengue, revenu à toutes enjambées. Mais le PSG est finalement vite récompensé de sa domination : Pastore intercepte une ouverture de Chantôme initialement destinée à Nenê, et adresse une passe en profondeur parfaite pour Gameiro, qui glisse le ballon juste au-dessus du portier adverse (1-1, 56e). Il reste plus d’une demi-heure et Paris semble avoir largement de quoi ramener les trois points.
Une nouvelle grosse occasion intervient peu après : à la réception d’un centre de la droite, Gameiro réalise une déviation parfaite pour Pastore, qui enchaîne contrôle du gauche en extension, petite touche de balle pour éliminer le défenseur, et frappe du droit… qu’Ahamada repousse en corner. Nenê le tire direct et cela atterrit sur l’extérieur du montant. À la suite de cette action, Toulouse tente enfin d’inquiéter Sirigu, avec une frappe de Tabanou toutefois hors-cadre. Kombouaré effectue ensuite son premier changement — Bodmer remplace Nenê —, et le PSG repart à l’attaque. Servi côté gauche par Bodmer, Ménez rentre sur son pied droit et tente une frappe à ras de terre qui rase le poteau. De l’autre côté, Tabanou profite d’un contre favorable devant Cearà pour arriver dans la surface et tenter une frappe trop croisée.
Le match entre dans les dix dernières minutes. Après un coup franc de Tiéné qui passe au-dessus des cages, le PSG procède à ses derniers changements : Bahebeck remplace Chantôme — victime d’un coup au genou —, et Erding supplée Gameiro. Alors que le ballon est le long de la ligne médiane, côté gauche, au milieu de nombreux joueurs, Tiéné parvient à trouver Pastore, qui se retrouve face au jeu. Le meneur argentin voit Erding à l’entrée de la surface, passe le ballon entre les jambes d’un adversaire ; le Turc, sur son premier ballon, trompe Ahamada (1-2, 90e). Et ce n’est pas fini : sur un dernier contre, Pastore ouvre magnifiquement pour Erding côté droit, qui remet dans l’axe sur Ménez. Le numéro 7 parisien s’emmène le ballon de la poitrine, et croise sa frappe victorieuse (1-3, 90e+3).
Le PSG s’impose donc largement, au terme d’une deuxième mi-temps à sens unique, et clairement convaincante dans le jeu. Globalement, avec quatre victoires en six matches, le mois d’août du PSG est quant à lui loin d’être mauvais.