Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Edel en Israël ? Le gardien camerounais Apoula Edel, dont le contrat avec le PSG s’est achevé en juin dernier, « devrait signer aujourd’hui un contrat de deux ans à l’Hapoël Tel-Aviv », croit savoir L’Équipe ce lundi. L’Hapoël a terminé deuxième de son championnat l’an passé et jouera donc la Ligue Europa cette saison, comme le PSG. « Ces dernières semaines, Edel avait été en contact avec des clubs turcs », ajoute le quotidien sportif.
Le reste de l’actu du jour
Leonardo : rien de nouveau. Dimanche, L’Équipe assurait que Leonardo aurait finalement donné son accord définitif à Nasser al-Khelaifi, après avoir obtenu des garanties sur le fonctionnement du club. Ce lundi, le Parisien ne dit pas un mot à ce sujet : « Leonardo sera-t-il enfin à Paris dans les prochains jours ? Hier soir, les dirigeants parisiens n’avaient pas été prévenus de la conclusion d’un accord. Au contraire ! Les nouveaux patrons qataris les auraient informés que la situation n’avait pas évolué, mais qu’ils espéraient toujours boucler cette opération. Info ou intox ? Les dernières semaines ont en effet démontré avec acuité que le PSG n’avait pas toujours été averti des avancées dans certains dossiers. D’ailleurs, au Parc des Princes, on s’attend à voir les choses s’accélérer dès aujourd’hui. Le conseil de surveillance, convoqué demain par Nasser al-Khelaifi, devrait en effet permettre de préparer le terrain pour l’arrivée de Leonardo, qui réclame les pleins pouvoirs sur le plan sportif. »
Gameiro : « Le flou au PSG ? Bah, c’est Paris, non ? » Quelques jours après son arrivée au Camp des Loges — les internationaux français ont repris l’entraînement vendredi —, Kevin Gameiro a accordé une interview au Parisien pour faire le point sur son intégration au PSG : « J’ai été bien accueilli par mes nouveaux coéquipiers. J’en connais déjà certains. J’ai côtoyé Guillaume Hoarau et Mamadou Sakho en sélection, mais aussi Christophe Jallet avec lequel j’ai évolué à Lorient lors de la saison 2008/2009. Je n’ai pas encore eu trop le temps de faire connaissance avec les autres, puisque le groupe est parti [en suisse pour affronter le FC Sion samedi en match amical]. Mais je suis content. Je suis heureux d’être à Paris. […] Les incertitudes à la tête du club sont-elles déstabilisantes ? Bah, c’est Paris, non ? Je n’ai pas grand-chose à dire à ce sujet. Je viens d’arriver, je découvre tout juste ce club. Tout ce qui compte, c’est qu’on puisse travailler tranquillement pour bien préparer la prochaine saison. Et là, c’est le cas. »
Féminines : Bussaglia à l’honneur. Auteur de l’égalisation française à la 88e minute du match France-Angleterre samedi soir, Élise Bussaglia est à l’honneur d’une dépêche AFP : « Sur un ballon mal renvoyé, Bussaglia frappe pied gauche ouvert. La balle touche le poteau droit et entre, toutes les Bleues se jettent sur celle qui a pris le brassard de capitaine à la sortie de Sandrine Soubeyrand, Camille Abily lui hurle aux oreilles “j’te kiffe, j’te kiffe !” et tout se termine par un “cirage de pompes” offert par l’attaquante Marie-Laure Delie. “J’essaie de la mettre sur le côté, mais bon, honnêtement, je ne vise pas le poteau non plus. Les filles me chambrent en disant que je cours avec les pieds en canard, comme Robert Pires. Voilà, ça sert à ça d’avoir les pieds ouverts”, racontait Bussaglia tard samedi, après le contrôle anti-dopage. Auparavant, la Sedanaise de 25 ans avait réussi un match de très haut niveau. Organisatrice pleine de vista, passeuse précise, combattante acharnée, elle a exposé devant plus de 25 000 spectateurs toute sa gamme de milieu de terrain ultra-complète, qui lui a valu cette année le titre de meilleure joueuse de D1. […] “On peut faire de belles choses avec cet état d’esprit. On veut aller chercher quelque chose”, explique Bussaglia, qui avait donné un bel exemple de cet état d’esprit en initiant le premier but face au Canada (4-0) d’un tacle impressionnant, surtout venant d’une joueuse plutôt frêle (1,63 m, 53 kg). “On parle de passe décisive, là c’était un tacle décisif, raconte-t-elle. Ça me rappelle les matches contre les garçons quand j’étais petite. J’étais obligée d’y aller. Il n’y a pas que des roulettes et des passements de jambes.” » Bussaglia évoque également ses difficultés à concilier le football et son métier — elle est professeure des écoles : « La saison dernière, j’avais ma classe jusqu’à 16h30 et après il y avait encore du boulot. L’entraînement étant le plus souvent à 19h30, je faisais 8-22 heures. J’ai fait une très bonne saison mais c’était difficile et je ne crois pas que l’on puisse faire plusieurs saisons comme ça. C’est trop compliqué, physiquement et psychologiquement. » « L’année prochaine, elle travaillera donc à l’Insep pour faire du tutorat avec de jeunes athlètes, poursuit l’AFP. “J’aurais des horaires un peu aménagés. En plus, l’entraînement avec le PSG devrait être ramené à 18h15. C’est une bonne nouvelle.” Mais l’après-foot est bel et bien prévu dans l’éducation nationale. “C’est ce qui m’intéresse, en maternelle ou en primaire. J’ai beaucoup travaillé pour avoir le concours et j’y tiens beaucoup. Le foot est éphémère.” »
Quel avenir pour les supporters ? Dans les pages « débats » de son édition du week-end, L’Humanité publie un texte de Nicolas Hourcade intitulé « Les supporters de demain seront-ils traités comme des clients ou des acteurs à part entière ? » Après avoir retracé l’évolution de « l’ordre des stades » — défini comme « les formes de comportement et de contrôle social qui s’y expriment ainsi que les normes qui y sont dominantes » — depuis les débuts du professionnalisme jusqu’à aujourd’hui, le sociologue revient sur le statut ambigu des supporters, et conclut en abordant la question de leur avenir dans le football : « Les associations […] qui s’approprient les tribunes pour y mettre de l’ambiance suscitent un regard ambivalent. Les dirigeants du football jugent indispensable leur ferveur tout en goûtant peu leurs débordements, mais aussi leur esprit critique et leur revendication d’un rôle actif dans le football. Pour résoudre ces tensions, les autorités sportives et publiques prônent un nouvel ordre des stades en communiquant sur la nécessaire lutte contre le hooliganisme et sur le confort du public. Mais derrière ces mots d’ordre consensuels se cachent une volonté de reprise en main des supporters contestataires et/ou turbulents et une mise en avant de la figure du supporter client qui consomme docilement le spectacle et ses produits dérivés. […] Ce nouvel ordre pose questions. Faut-il tendre vers un spectacle sportif à l’américaine, où le prix des billets est élevé et le show formaté par les organisateurs, ou convient-il de préserver un spectacle populaire et des espaces d’expression autonome pour les supporters ? Comment lutter contre le hooliganisme sans s’attaquer par la même occasion à l’ambiance festive, aux libertés publiques (les méthodes actuelles posent des problèmes trop souvent occultés) et aux supporters revendicatifs, dont certains s’opposent à la violence et aux discriminations et tentent de s’intégrer positivement dans le football ? Ce sport n’est-il qu’une activité économique, dirigée par les patrons des clubs et des fédérations, et les supporters seulement des clients ? Ou est-il une activité sportive et sociale qui pourrait être organisée de manière plus démocratique et au sein de laquelle les supporters pourraient constituer un acteur à part entière ? » (lire l’intégralité de l’article de Nicolas Hourcade)
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Digard définitivement à Nice ? L’ancien Parisien Didier Digard — au PSG en 2007/2008 — devrait s’engager aujourd’hui définitivement à Nice, pour un contrat de trois ans, selon lequipe.fr. Appartenant à Middlesbrough, où il avait été transféré depuis Paris pour 5 M€, il était prêté au club azuréen depuis janvier 2010.
Mavinga finalement à Rennes ? Si Genk, où il était prêté la saison dernière, s’est mis d’accord avec Liverpool pour un transfert définitif, c’est finalement au Stade rennais que pourrait signer Chris Mavinga, d’après L’Équipe : « [Il] est proche d’un accord avec Rennes. L’indemnité de transfert du latéral est estimée à 1 M€. Le contrat proposé porte sur quatre ans. »
Pancrate aimerait signer à Nantes. Dans Ouest-France, Fabrice Pancrate a évoqué son intégration dans le groupe du FC Nantes, avec lequel il s’entraîne pour garder la forme avant de retrouver un club, qui pourrait être le FCN : « Il est clair que ces deux semaines sont une occasion pour moi de me remettre en selle. C’est une bonne chose pour moi. Et il se trouve que c’est le FC Nantes qui m’accueille. Un club historique, mythique. Il peut donc y avoir un intérêt commun à trouver. D’autant que le coach cherche quelqu’un au poste que j’occupe [milieu droit]. […] C’est à moi de montrer ce que je peux apporter, je crois. Sur le terrain, mais aussi dans mes attitudes. J’ai 31 ans, je me souviens qu’au Mans, lorsque nous étions montés, il y avait des jeunes, mais aussi des vieux pour nous encadrer. […] Le FC Nantes a les caractéristiques d’un club à la vie duquel on a envie de participer. Il est dans la lignée des clubs dans lesquels j’ai pris plaisir à évoluer. Je pense au PSG, à Newcastle… Toute personne connaissant le football sait que le FC Nantes est un club de L1 en L2. Il reste attractif. La Beaujoire est un stade mythique en France. La Jonelière compte parmi les plus belles structures d’entraînement. Quand on vient de Larissa, on apprécie. […] Ma saison dernière ? Un peu bizarre. Je devais m’engager avec Leicester City. Dans ma tête, c’était fait. Les agents, l’entraîneur et le manager en place étaient d’accord. Et puis, pour diverses raisons, il y a eu un rebondissement et ça ne s’est pas fait. Après, j’ai attendu pas mal de temps de trouver un bon point de chute. Finalement, rien ne s’est concrétisé. J’ai donc vécu six mois sans compétition. C’était difficile. Heureusement, j’ai pu m’entraîner avec la réserve du PSG pour m’entretenir physiquement notamment. Et puis, je suis parti en Grèce. […] Je cherche un club où j’ai la chance de pouvoir jouer une saison pleine. Ces épisodes m’ont un peu éprouvé, mais pas abattu. Je sais ce que je veux. À un moment, il m’a été difficile de me mettre en tête de redescendre. Mais j’ai fait cette démarche. »
Tigana balance sur le vestiaire bordelais. Dans une interview accordée à Sud-Ouest, Jean Tigana révèle plusieurs anecdotes sur la saison des Girondins de Bordeaux, dont certains pensent sans doute que cela n’arrive… qu’à Paris : « Ce fut compliqué, à commencer par les internationaux qui ne voulaient pas reprendre après la coupe du monde. Il y a des choses que je ne comprends pas. Comment par exemple Marc Planus peut partir au Mondial blessé niveau 1 et revenir après ses vacances blessé niveau 4… […] À Bordeaux, j’ai accepté de venir seul pour rendre service. Le problème est que j’ai hérité d’un staff qui n’avait pas expurgé ses différends de la saison 2005, avec un Michel Pavon qui estimait qu’on lui avait tiré dans le dos. Les hommes ne se parlaient pas, ne voulaient pas être ensemble dans le même bureau. Il était impossible de tenir une réunion. […] Je pense que le vestiaire était divisé. Les Bordelais qui voulaient me dégager n’avaient le soutien ni des Brésiliens, ni de Plasil. J’aurais dû sortir Chalmé au bout de trois minutes… Mais il aurait fallu que je sorte beaucoup de monde… […] Si on avait battu Sochaux, on aurait été européens. Mais l’Europe, les joueurs, je ne suis pas sûr que ça les intéressait. On a quand même fait une saison avec des arrières latéraux qui ne défendaient pas. Des défenseurs qui, comme à Monaco, improvisaient des consignes en cours de match. Un joueur qui ne savait pas sur quel pied tacler. Un Diarra qui, dans sa tête, n’était plus à Bordeaux et a joué beaucoup trop loin de sa valeur. Des joueurs qui ne respectaient pas les horaires d’entraînement, comme Diarra qui, après le match de l’équipe de France contre le Brésil, n’a pas voulu rentrer avec les autres. Un Planus qui ne voulait pas jouer et disait qu’il avait mal au dos pour ne pas s’entraîner… […] En rentrant de Monaco, où le match avait été annulé le dimanche soir [en raison des intempéries], les joueurs sont allés faire la fête avec Michel Pavon. Moi, je n’ai rien contre la fête. Je la faisais aussi quand j’étais joueur. Mais jamais à 48 heures d’un match. Là, on devait repartir jouer en Principauté le mardi… »