Le match en bref
Sous une grande chaleur, ce sont les Parisiens qui se montrent les premiers dangereux avec une frappe lointaine d’Erding, du gauche, sortie par Carrasso. Sur le corner qui suit, Nenê récupère le ballon, tente un dribble et s’écroule ; l’arbitre, Laurent Duhamel, ne sifffle pas et les Bordelais partent en contre. Le ballon remonte facilement jusqu’à la surface adverse et revenant en catastrophe, Clément fauche Trémoulinas dans la surface. Bordeaux bénéficie alors d’un penalty logique. Celui-ci est transformé par Diabaté, qui marque un temps d’arrêt dans sa course (1-0, 6e).
Paris tente ensuite de réagir, et se crée quelques situations sur corner. C’est tout d’abord Erding qui vient placer une tête au-dessus, puis Sakho qui reprend trop mollement un centre de Nenê, et enfin Jallet qui récupère un ballon et tente un tir enroulé depuis l’angle de la surface, hors-cadre. La meilleure occasion de la mi-temps intervient juste après la demi-heure de jeu : plein axe, Nenê lance Chantôme qui va se présenter face à Carrasso, mais son tir du gauche est repoussé par le portier.
Dans la foulée, les Bordelais ne sont pas loin de doubler la mise : Fernando qui centre au second poteau pour Diabaté, oublié. L’attaquant girondin contrôle et adresse une frappe contrée par la sortie tonique de Coupet. Le match s’emballe ; suite à un cafouillage de défenseurs bordelais, Bahebeck contre un dégagement et voit Carrasso se détendre pour sortir un ballon qui filait sous la barre. Juste avant la mi-temps, Erding adresse une tête peu dangereuse sur un centre de Cearà, et de l’autre côté Jussiê tente une frappe lointaine qui rase les montants de Coupet.
Au retour des vestiaires, Paris a du mal à rentrer dans son adversaire. Bordeaux en profite, et sur un coup franc, Ben Kalfallah met Coupet à l’épreuve. Au bout de dix minutes en seconde période, Kombouaré fait entrer Hoarau et Bodmer, à la place de Cearà et Clément, pour donner un visage résolument plus offensif à sa formation. Cela paye puisqu’à partir de ce moment, Paris monopolise le ballon et joue exclusivement dans le camp adverse. Sur une très jolie remise de Hoarau, Bodmer adresse une frappe enroulée que Carrasso repousse. Puis Bahebeck percute de son côté gauche, frappe du droit, et trouve à nouveau le gardien adverse sur son chemin. Un centre de Cearà amène une tête piquée de Hoarau : Carrasso se détend. Nenê tire ensuite un coup franc qui file vers les cages, et Carrasso est encore là.
Après toutes ces occasions franches, Paris commence à tirer la langue. Les Bordelais peuvent partir en contre, et une frappe de Fernando provoque un arrêt de Coupet. Dans le temps additionnel, sur un contre, Ben Kalfallah centre pour Modeste qui envoie le ballon sur la barre. Dans la minute qui suit, Nenê tente une frappe lointaine que Carrasso peut boxer. Mais la dernière occasion est pour Bordeaux, avec Plasil qui frappe de loin, et Coupet qui repousse sur Wendel : le Brésilien centre sur Modeste, seul face aux cages vides, qui trouve le moyen de tirer sur le poteau.
Paris s’incline donc, sans avoir démérité, mais coupable d’avoir concédé un but bien trop tôt. Coup d’arrêt dans la course à la Ligue des champions, mais tant que tout est possible mathématiquement…