Le match en bref
Le match commence par un tir lointain et sans danger d’un Arlésien puis, après une petite dizaine de minutes d’observations, Paris accélère. C’est d’abord Chantôme qui s’infiltre dans la surface. Son centre en retrait est repoussé, et dans la confusion, un Arlésien à terre semble toucher la balle de la main. L’arbitre ne signale rien.
Peu après, Erding est lancé côté gauche par Nenê, il se remet sur son bon pied et centre dans la surface. Hoarau arrive lancé, et effectue une tête piquée qui passe à côté. Le nouveau, Tiéné, se distingue ensuite d’un centre du droit que Hoarau remet pour Nenê. Dans la surface, le Brésilien tergiverse un peu et se voit contré au dernier moment.
À la 18e minute, Paris ouvre enfin le score. Après un renvoi de la défense plein axe, Chantôme a l’intelligence de temporiser, et adresse une petite passe sur la droite pour Giuly. Sans contrôle, celui-ci pique son ballon par-dessus la défense. Seul au deuxième poteau, Hoarau reprend de l’intérieur du pied gauche et marque son troisième but en championnat cette saison (1-0, 18e).
Le duo Giuly-Hoarau récidive dans la minute qui suit : le petit centre pour le grand, et il faut une grosse parade de Planté pour éviter la seconde réalisation. Mais l’on sent que celle-ci arrivera tôt ou tard et, sur un corner rentrant de Nenê, Sakho est le plus prompt au second poteau pour reprendre du pied, et marquer de près (2-0, 29e). Paris laisse filer tranquillement le dernier quart d’heure de la première mi-temps, et la pause arrive sur cet avantage mérité.
Dès la reprise, Paris veut plier la rencontre. C’est chose faite très vite, quand Nenê tire un coup franc qu’il avait lui-même obtenu : il l’expédie dans la lucarne de Planté (3-0, 49e). Et moins de dix minutes plus tard, les Arlésiens prennent l’eau : Hoarau joue pour Erding, qui décale intelligemment Nenê. Face au portier adverse, le Brésilien pique son ballon et inscrit son premier doublé parisien (4-0, 56e).
Paris se procure ensuite une multitude d’occasions. Deux fois, Erding se retrouve bien placé dans la surface ; deux fois, Giuly est à deux doigts de reprendre sa frappe trop croisée. Tiéné se distingue ensuite à nouveau par un beau centre à l’entrée de la surface et une reprise de Hoarau qui frôle la barre. Enfin, Giuly réalise un centre devant le but qu’Erding tente de convertir grâce à une talonnade hors cadre.
Le match baisse ensuite d’intensité, et les Arlésiens se créent alors leur première occasion par le biais du seul joueur dangereux de leur équipe, l’ancien pensionnaire du centre de formation parisien, Franck Dja Djedje. Sa bonne frappe depuis le côté droit est repoussée difficilement par Edel.
Même en la jouant un peu plus en dilettante, Paris se crée toujours des occasions, notamment grâce à Maurice, dont la rentrée sur le côté droit a été plutôt remarquable. En cinq minutes, il offre trois ballons de buts : deux pour la tête d’Erding qui ne cadre pas, et un sur une passe en profondeur pour Kezman — autre entrant — qui pique le ballon au ras du poteau.
Dans les dix dernières minutes, Arles n’est pas loin de marquer : Dja Djedje réussit à reprendre de la tête un corner, mais Nenê sauve sur sa ligne. Une autre frappe arlésienne permet ensuite à Edel de briller, en effectuant une belle horizontale.
Le dernier mot est toutefois pour Paris, dans le temps additionnel : après une passe de Luyindula, Erding se défait avec facilité de Pavón et se présente face à Planté. Son tir est trop sur le gardien, et Erding restera donc muet ce soir-là.
Paris s’impose avec aisance face à une des équipes les plus faibles du championnat. Le travail est accompli.