Ce qu’il faut savoir
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Les infos transferts du jour
Giuly doit baisser son salaire pour rester. « Bien sûr que je souhaite qu’il signe, a indiqué Antoine Kombouaré à propos de Ludovic Giuly, qui arrive en fin de contrat cette saison. Lui en a envie aussi. Maintenant, il faut peut-être qu’il revoie ses intentions à la baisse pour trouver un accord financier. » (source : AFP)
Le reste de l’actu du jour
Brest-PSG. Ce soir — à 17h sur Foot+ —, Paris se déplace à Brest lors de la 32e journée de L1. Seul Peguy Luyindula est toujours forfait. (voir [J32] Brest-PSG : sans Kebano, avec Bahebeck)
Paris vise la passe de trois. Le PSG n’a plus enchaîné trois victoires consécutives en L1 depuis août 2009. Toutes compétitions confondues, Paris en est actuellement à trois succès d’affilée, sa meilleure série cette saison.
100 % face aux promus ? « Si le PSG s’imposait à Brest cet après-midi, il réussirait une performance inédite : remporter tous ses matches face aux promus dans la même saison, relève le Parisien. Pour l’instant, Paris a gagné cinq fois sur cinq face à Arles-Avignon, Caen et Brest au Parc des Princes. Dans cet exercice face aux promus, les meilleurs résultats parisiens datent des saisons 1985/1986 et 2003/2004 (5 victoires et 1 match nul). Paris avait fini champion de France en 1986 et vice-champion en 2004. » Le club francilien reste par ailleurs sur 11 matches sans défaite face au Stade brestois : 5 victoires et 6 matches nuls depuis le 26 janvier 1985, date du dernier succès breton.
Pas d’enflammade. Lyon ne jouant que mercredi prochain, en raison de la finale de la coupe de la Ligue qu’a disputée Montpellier hier, le PSG a l’occasion de marquer les esprits en cas de succès ce dimanche à Brest. Pour prévenir tout risque d’euphorie après les trois dernières victoires consécutives du club parisien, Antoine Kombouaré a pris les devants en conférence de presse : « Il faut rester humbles, sérieux, pour éviter de rechuter. […] Avant Caen, j’ai à nouveau senti du peps à l’entraînement. Il faut continuer à garder cet état d’esprit. Mon travail avec le staff est d’y veiller. […] Je ne peux pas empêcher les joueurs de lire les journaux, de regarder les émissions à la télé, d’échanger avec leur entourage, mais il faut éviter de tomber dans l’euphorie. Tout le monde a tendance à nous enterrer quand ça va mal et à nous encenser quand ça va bien. Il faut garder la mesure, c’est là où mon travail est important. Il ne faut pas s’enflammer. Je ne pense pas que l’on puisse faire comme Marseille en ce moment : ne pas faire de bons matches, mais gagner quand même. Nous, nos performances passent par le jeu. Et ça demande de l’envie, de la concentration. » (sources : lequipe.fr, le Parisien)
Calendrier : Bordeaux-PSG et Monaco-PSG décalés ? Lors de sa conférence de presse d’avant-match, Antoine Kombouaré a abordé les problèmes de calendrier qui se posent en cette fin de saison avec la qualification du PSG pour la finale de la coupe de France : « Avec Rudi Garcia, on est d’accord. On préfère jouer notre match suivant le 25 mai car, s’il y a un résultat positif en finale, on va se coucher tard ; alors, jouer trois jours plus tard, c’est dangereux. On a aussi demandé à jouer Monaco-PSG le 7 mai plutôt que le 8 pour être à égalité avec Lille. » (source : le Parisien)
Des nouvelles de Luyindula. Victime d’une entorse de la cheville le 17 mars face au Benfica Lisbonne, Peguy Luyindula n’a toujours pas réintégré le groupe depuis, s’entraînant à l’écart avec le préparateur physique. « En plus de mon entorse, j’ai eu un décollement de la membrane interosseuse au niveau du mollet, explique-t-il dans les colonnes du Parisien. La douleur s’en va progressivement, mais il faut que je retrouve mes appuis. » Le quotidien précise que « l’attaquant est persuadé de pouvoir rejouer avant la fin de la saison ».
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Sakho fait l’unanimité. Ce dimanche, L’Équipe et le Parisien consacrent tous les deux un article dédié aux excellentes performances de Mamadou Sakho cette saison. « Dans le vestiaire du Vélodrome, le 20 mars, à la mi-temps d’OM-PSG, Didier Deschamps demande à Steve Mandanda de cesser de dégager dans la zone de Mamadou Sakho, rappelle le quotidien sportif. “C’est un défenseur qui aime trop la chair”, prévient l’entraîneur marseillais. Trois semaines plus tard, dans celui du stade d’Ornano, à Caen, Franck Dumas donne pour consigne à ses attaquants de ne plus chercher à passer dans le dos du jeune Parisien (21 ans). “Lancé, il va trop vite”, constate le coach caennais. Au Parc des Princes, dimanche dernier, c’est le Lyonnais Bafétimbi Gomis qui a préféré les duels avec Zoumana Camara plutôt que de se frotter au jeune international français. Ces constats imposent une même conclusion : sur les terrains de L1, Sakho est craint. […] Sur les huit derniers matches de championnat, le défenseur d’origine sénégalaise n’a été sanctionné que de trois fautes. Et en prolongeant la période d’essai sur toute la saison, Sakho n’a commis qu’une faute toutes les 113 minutes. Pas même une par match ! […] Et il ne se contente pas de tacler. Le vice-capitaine du PSG sait aussi rester sur ses appuis, anticiper la feinte, enfermer l’attaquant dans un petit périmètre. […] “Il affiche une maturité étonnante”, affirme l’Arlésien Yann Kermorgant. Qui ajoute : “Il est dur sur l’homme mais il est réglo, courtois. Il ne s’éparpille jamais dans des provocations inutiles.” Son caractère et sa sérénité ont frappé Jemaa : “Sur le terrain, le mec parle, dirige, replace ses potes. Contre nous, il gérait la défense presque à lui seul.” » Le quotidien le Parisien se montre tout aussi élogieux à l’égard du vice-capitaine parisien : « À chaque match, l’histoire se répète : les attaquants adverses commencent par buter sur les interventions physiques de Sakho avant de tenter, sans grand succès, de contourner l’obstacle. […] En réalité, Sakho n’a pas beaucoup musclé son jeu. Il s’est contenté de le simplifier et de gommer une mauvaise habitude. “Avant, il se permettait des gestes techniques et des relances superflues, explique un de ses proches. Maintenant, il se concentre sur l’essentiel et il évite les erreurs qui mettaient l’équipe en danger.” Alain Roche, le responsable du recrutement du PSG et ex-défenseur central international, apprécie en connaisseur. “Contre Lyon, il n’a fait qu’une faute, analyse-t-il. Il se place mieux, il anticipe mieux, il se déplace avec beaucoup d’intelligence ; il sait qu’il y a des zones où il ne faut pas s’engager, il a un mental impressionnant. Un défenseur est là pour gagner des duels et Mamadou entre sur le terrain comme sur un ring de boxe.” »
Le PSG manque de supporters. « Le retour au premier plan du PSG ne déchaîne pas les passions, estime le Parisien. Ce matin, dans le minibus affrété par le club pour le déplacement de ses supporters à Brest, il n’y aura que sept voyageurs… C’est peu. Et c’est triste pour un club aux desseins européens. Loin du Parc, les joueurs ont l’habitude d’évoluer sans soutien. Globalement, ils ont appris à ne compter que sur eux. » Pour être précis, le PSG peut également compter, en déplacement, sur des supporters — entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines selon les matches — qui alternent des chants d’encouragement pour le PSG et des chants contestataires ou des insultes envers la direction du club.
Taïwo en prison ? « Taye Taïwo a fêté le succès de son équipe en entonnant au micro un chant hostile au PSG, rival historique de l’OM, samedi soir au Stade de France, indique l’AFP. “Les Marseillais montent à Paris pour enculer le PSG”, a scandé le latéral gauche olympien devant le virage où étaient installés les groupes de supporters de l’OM. » Interrogé en conférence de presse, Didier Deschamps, manifestement peu emballé par ce geste, a demandé aux journalistes de le passer sous silence : « Vous avez de bonnes oreilles, vous devez être le seul à l’avoir entendu. Vous aurez de quoi écrire demain, si c’est ça le plus important… Moins vous en ferez écho, mieux ce sera. » « Taïwo se paie le PSG ! », s’exclame le Parisien ce dimanche, sans porter le moindre jugement de valeur sur l’attitude du Marseillais. Rappelons d’une part que 200 supporters parisiens pourraient se faire interdire de stade administrativement pour avoir insulté Robin Leproux à Caen — ce serait, selon les dernières rumeurs, le motif retenu —, et d’autre part que « le fait de provoquer, par quelque moyen que ce soit, des spectateurs à la haine ou à la violence à l’égard de l’arbitre, d’un juge sportif, d’un joueur ou de toute autre personne ou groupe de personnes est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende », aux termes de l’article L332-6 du code du sport.
Bastia-Nice : incidents entre supporters. En déplacement à Fréjus Saint-Raphaël ce vendredi, « les supporters corses [du SC Bastia] en sont venus aux mains avec leurs homologues niçois, indique l’AFP. Arrivés par un navire de Corsica Ferries à 13h45 dans le port de Nice, “les supporteurs bastiais ont lancé des fumigènes et des bombes agricoles en direction des quais de déchargement”, selon une source policière. “Les vitres ont volé en éclats et le restaurant a été saccagé”, tandis qu’un supporter bastiais a été blessé au pied et soigné par les pompiers. La police a interpellé quatre supporters niçois pour “jets de projectiles”. Une fouille des autocars des Bastiais a permis de saisir, avant leur départ définitif pour Fréjus, des “marrons de terre” (de gros pétards agricoles dangereux), des fumigènes, des poings américains, des matraques télescopiques et un sabre. »