Le match en bref
Les premières minutes sont assez timides des deux côtés. Tout juste peut-on signaler une frappe contrée de Nenê — avec un rebond qui manque de surprendre Thébaux, le portier adverse. Caen répond par un tir bien trop croisé de Kandia Traoré, puis Paris prend complètement l’ascendant sur son adversaire. Cela passe notamment par un jeu collectif parfaitement huilé, qui met systématiquement les Caennais hors de position.
Suite à un contre favorable, Nenê prend le ballon plein axe, dribble, et se fait faucher dans la surface par Inez, au moment de tirer. L’arbitre ne siffle rien. Deux minutes plus tard, Bodmer talonne pour Cearà, qui donne à l’entrée de la surface pour Chantôme. Le milieu de terrain contrôle et décale intelligemment Nenê sur sa gauche. Le Brésilien se présente face au portier, mais tente le dribble qui ne prend pas. Ce n’est que partie remise, puisqu’une nouvelle séquence de passes amène l’ouverture du score : Bodmer ouvre vers Tiéné côté gauche, qui remet pour Chantôme, devant la surface. Celui-ci trouve Nenê dans la surface, qui centre, et Jallet reprend le ballon comme il peut pour marquer au second poteau (0-1, 13e).
Les Parisiens continuent ensuite à presser ; sur un joli une-deux avec Erding, Bodmer se retrouve parfaitement servi dans la surface, et son extérieur du pied droit est sorti en corner par Thébaux. À la demi-heure de jeu, Jallet tente une frappe des 25 mètres qui rase le montant. Puis, lancé côté droit par une déviation de la tête d’Erding, le même Jallet centre sur Bodmer, dont la tête tape le montant droit de plein fouet. La rencontre baisse un peu d’intensité en fin de mi-temps, et Caen en profite pour passer à deux doigts de l’égalisation : sur un centre de Mollo, Coupet juge mal la trajectoire du ballon, et El-Arabi peut reprendre le ballon seul au second poteau, mais sa tête passe au-dessus.
La mi-temps est sifflée sur cet avantage logique, mais peut-être pas assez franc pour un PSG largement dominateur. À la reprise, les Normands tentent d’accélérer pour égaliser au plus vite. Sur un corner, Erding est proche du but contre son camp, mais Coupet repousse de la main droite. Dumas effectue des changements offensifs en lançant notamment Hamouma, et les situations dangereuses se multiplient. El-Arabi envoie une nouvelle tête à côté des cages sur un centre de Seube, puis Coupet repousse un corner bien tiré. Passée l’heure de jeu, les Caennais fatiguent, et Paris peut à nouveau sortir.
C’est d’abord Bodmer qui inquiète Thébaux d’une frappe lointaine ; puis, alors que le ballon circule mollement côté droit, Bodmer lance Chantôme en profondeur dans la surface. Le milieu de terrain surprend tout le monde en frappant dans un angle complètement fermé, et surtout en marquant (0-2, 70e). Ce second but soulage Paris, qui n’a plus qu’à gérer la fin de match tranquillement. Hoarau, Clément et Bahebeck rentrent dans les vingt dernières minutes, essentiellement pour tenir le score et profiter des contres.
Le match est ainsi peu actif, jusqu’au temps additionnel. El-Arabi sert bien Hamouma — légèrement hors-jeu —, qui tire au-dessus, surpris par la bonne sortie de Coupet. Puis, à la dernière seconde, Hoarau repousse de la tête une frappe qui partait dans la lucarne. El-Arabi récupère le ballon, centre du droit pour Hamouma qui dévie le ballon dans les cages parisiennes (1-2, 90e+3). L’arbitre siffle la fin de la rencontre sur ce but, et Paris renoue enfin avec la victoire, mettant ainsi la pression sur Lyon et Rennes.