Le match en bref
Le match s’annonce difficile pour Paris, qui commence très logiquement par subir. Le ballon est sévillan, mais toute l’équipe parisienne est concentrée défensivement. Les occasions sont rares et peu dangereuses, et Edel veille quand l’attaquant adverse — souvent Luis Fabiano — parvient à frapper.
Alors que l’on approche la demi-heure de jeu, Paris commence enfin à sortir. Côté gauche, une séquence de dribble de Nenê fait la différence, et son centre au second poteau surprend tout le monde. Chantôme arrive lancé, mais n’arrive pas à trouver le cadre. Après une grosse frappe de Jallet qui frôle le montant, Luyindula profite d’une contre-attaque pour servir Erding dans la surface. Un peu trop excentré, le Turc croise trop sa frappe.
Intervient ensuite le plus gros frisson devant la cage d’Edel : sur un coup franc excentré sur le côté gauche de la défense, Capel frappe directement. Le ballon est contré au dernier moment, mais le portier du PSG a le bon réflexe et sort le ballon.
Juste avant la mi-temps, les occasions parisiennes se multiplient : un centre de Jallet est repris de la tête par Maurice, devant un gardien mal sorti, mais c’est hors cadre. Puis Erding se crée une belle occasion tout seul, en dribblant son défenseur et en tentant le piqué du gauche : la sortie de Palop permet aux Espagnols de rentrer aux vestiaires sans but encaissé.
Après deux remplacements à la mi-temps, le FC Séville reprend sa domination stérile. Il n’y a guère d’occasion pour les locaux, si ce n’est un centre de Konko repris au deuxième poteau par Capel, qui atterrit dans le petit filet extérieur. C’est au contraire Paris qui, après l’heure de jeu, adresse des contres de plus en plus tranchants. Sur l’un deux, Luyindula distribue à nouveau pour Erding, qui croise trop sa frappe du gauche.
Kombouaré fait alors le choix — que l’on suppose défensif — de faire rentrer Makelele à la place d’Erding, Chantôme prenant une position de meneur de jeu. Peu de temps après, Paris développe une nouvelle contre-attaque : servi par Chantôme, Luyindula temporise dans l’axe et attend la montée de Nenê pour le décaler côté gauche. Le Brésilien file alors au but et frappe ; un défenseur contre le tir, et lobe ainsi son propre gardien. Paris ouvre le score, et c’est logique (0-1, 75e).
Séville est sonné. Le double champion d’Europe 2006-2007 passe le dernier quart d’heure à effectuer des centres infructueux, et surtout à regarder Makelele faire la loi au milieu de terrain. Paris obtient même plusieurs situations pour doubler la mise par Hoarau, suite à un une-deux avec Maurice, ou par des frappes lointaines de Makelele ou Clément.
Sans trembler, Paris gagne donc chez le favori du groupe, au terme d’un match de très belle facture sur tous les plans.