Trois jours après notre annonce, le Parisien évoque à son tour les conclusions du rapporteur public dans l’affaire des dissolutions devant le Conseil d’État.
Comme il nous l’avait expliqué dès samedi, Christophe Uldry, porte-parole des Supras Auteuil, envisage de s’appuyer sur les conventions signées par le club et les Supras pour discuter avec le PSG des nouvelles conditions d’accès au Parc des Princes :
Neuf fois sur dix, le Conseil d’État suit [le rapporteur public] dans sa décision finale. Il a été très clair : le ministère de l’Intérieur a tout faux. C’est ce qu’on disait depuis le début. On va juste attendre la confirmation de cette décision.
[…] Pour nous, si le Conseil d’État valide cette annulation, cela remet en cause le plan de sécurité de Robin Leproux. On a signé deux conventions avec le PSG, l’une en 2005 [sur les droits et devoirs de chaque association], l’autre en 2008 sur le gel des tarifs jusqu’en 2013. En mai, le PSG a dit qu’il résiliait ces deux conventions. Mais pour en sortir, il faut un délai de six mois et un courrier qu’on n’a pas reçu. Il n’est pas possible de rompre unilatéralement ces conventions. Donc, nous avons à nouveau accès au Parc, à nos locaux, à nos abonnements. Le plan Leproux est caduc.
Aujourd’hui, on pourrait attaquer le PSG, mais on préfère discuter avec lui et s’asseoir autour d’une table. On ne lâchera rien. On veut démontrer au club qu’il n’a pas le choix. On retournera au stade dans un esprit festif. On est de retour au stade ! Au PSG de faire en sorte que cela se passe bien. On ne peut pas y revenir comme avant. Ce qui s’est passé le 28 février est dramatique.