Chroniqueur pour France-Soir durant la coupe du monde 2010, Raí a évoqué le PSG dans une interview publiée ce mardi par l’ancien grand quotidien français.
Ses souvenirs au PSG
Évidemment, c’est avec le PSG que j’ai vécu mes plus beaux moments [en club]. Je pourrais citer, en vrac, la finale de la coupe d’Europe gagnée en 1996, le quart de Ligue des champions contre Barcelone en 1995, l’élimination de Bucarest en 1997… Mais incontestablement, mon souvenir le plus fort, c’est mon dernier match au Parc contre Monaco, en 1998. Ce jour-là, l’hommage du Parc avait été si fort… Je n’oublierai jamais cela. […]
J’en prends conscience [de l’empreinte laissée au club] chaque fois que je reviens en France, assez souvent donc puisque ma fille poursuit ses études à Paris. Je suis accueilli de façon incroyable, à la fois à la douane, où je ne dois jamais montrer mon passeport (il rit) et dans Paris, où les gens m’arrêtent encore pour me dire leur affection. J’en suis très surpris, d’ailleurs, puisque je suis parti depuis plus de dix ans et certains de ceux qui m’abordent sont trop jeunes pour m’avoir vu jouer. C’est vraiment incroyable !
Son avenir… au PSG ?
Ce que m’inspire la situation actuelle du PSG ? (Il soupire.) Une grande impression de gâchis. Je ne blâme pas les dirigeants, mais c’est tout de même regrettable. […] Devenir un jour entraîneur du PSG ? Déjà, pour l’instant, Antoine [Kombouaré] est en place et je m’en réjouis, c’est une bonne chose de faire confiance aux anciens joueurs. Après, on verra… Il faut déjà que je me convainque moi-même que je suis capable d’être entraîneur, puis que je connaisse une première expérience. Si je suis cette voie, ce qui n’est pas impossible, alors pourquoi pas ?