Ce jeudi, dans L’Équipe, Grégory Coupet évoque les difficultés du PSG et sa situation personnelle.
La responsabilité des joueurs parisiens
J’ai du mal à les comprendre [les difficultés actuelles du PSG]. On a un bon effectif sur le papier. On s’entend bien au quotidien, et pourtant ce n’est pas flagrant sur le terrain. J’aimerais communiquer davantage, mais c’est délicat dans la mesure où je suis arrivé cette année, et je n’ai pas beaucoup joué.
Je ne le regrette pas [d’avoir parlé du titre en début de saison]. J’ai dit qu’il fallait avoir l’ambition de jouer un titre. Moi, je ne suis pas venu à Paris pour jouer le milieu de classement, ça, c’est clair. […] Le gagner, [ce n’est pas possible] dans l’immédiat, mais avoir cette ambition, c’est légitime. Ici, on a un stade et un centre d’entraînement magnifiques, où on est très bien préservés. C’est pour ça que, quand on me dit qu’à Paris c’est compliqué, c’est médiatique, etc., je réponds que c’est génial. Il vaut mieux être ici que dans un bled où personne ne parle de toi. Il n’y a rien de pire que l’indifférence. Il faut arrêter de se cacher derrière des excuses. C’est juste un refuge pour pas mal de monde. Les premiers fautifs sont les joueurs. […]
On n’est pas assez enragés, et on n’a pas assez le foot en tête. C’est une grande chance de jouer à Paris, mais aussi une grande responsabilité. […] Le groupe manque de réaction. On doit, nous les cadres, avoir une plus grande influence. Mais, on n’est pas assez exemplaires. En plus, on a vraiment de bons jeunes, qui ne demandent qu’à apprendre. C’est pour ça que je dis qu’on doit plus avoir notre métier en tête. On doit être plus obsédés par le foot. Il doit prendre le pas sur la vie de tous les jours. Même si, à Paris, la vie peut être belle.
- Grégory Coupet
- Photo Éric Baledent — PSGMAG.NET
Un retour en avril ?
Je poursuis ma guérison. Je franchis les paliers, je commence à gagner en souplesse de cheville et en muscles du mollet. Je peux refaire des exercices un peu plus mobiles. Je rêve de pouvoir rejouer à Saint-Étienne [33e journée, samedi 17 avril]. Plus tôt, ce ne serait pas raisonnable.