Remplaçant au PSG sous les ordres de Luis Fernandez, Vahid Halilhodzic puis Laurent Fournier, ne s’étant pas imposé à Martigues (L2) ni à Troyes (L1), Selim Benachour a quitté le club parisien en juin 2005.
Une relégation au Portugal puis un échec en Russie
À son départ du PSG, Selim Benachour rejoint le Vitoria Guimaraes, considéré comme le quatrième club portugais. S’il est titulaire à part entière, il restera dans l’histoire du club comme l’un de ceux qui ont contribué à sa descente en deuxième division.
À l’intersaison, il refuse plusieurs offres intéressantes — notamment Stuttgart, le futur champion d’Allemagne ! — car seul le sombre club russe du Rubin Kazan est prêt à répondre à ses prétentions salariales. Il annonce cependant dès son arrivée que ce choix n’est en fait qu’un nouveau tremplin pour l’avenir. Malheureusement, les choses ne se passent pas bien : d’après ses dires, il n’a réussi à s’adapter « ni à la langue, ni au climat, ni vraiment au jeu ». « Et puis, le championnat russe n’est pas très médiatique », ajoute-t-il à l’époque.
Pour rebondir, Benachour rejoint le Koweït
Après six mois sans jouer avec son club, il obtient de son ancien entraineur Serge Romano — lors de son prêt à Troyes prêt en 2002/2003 — la permission de s’entrainer avec le groupe dijonnais en décembre 2007. L’objectif est de maintenir un bon niveau de forme physique pendant la trêve russe et d’essayer de réactiver des réseaux pour rebondir en Europe. Il avoue alors rêver de rejoindre l’Espagne ou l’Italie, mais ferme la porte à tout retour dans l’Hexagone. Cependant, c’est vers le Koweït que s’oriente la suite de sa carrière. Le 21 décembre 2007, il s’engage pour un an et demi avec le club d’Al-Qadisiya. À 27 ans, ce choix de carrière peut surprendre, même s’il rejoint un des clubs phares du maigre championnat du Koweït — huit clubs seulement constituent le championnat. Par ailleurs, ce transfert estimé à 500 000 euros satisfait pleinement le Rubin Kazan.
D’un point de vue sportif, les choses se passent bien : il s’impose dans son club comme un joueur incontournable même si le club rival, Al Kuwait Kaifan, leur chipe finalement le titre. L’été dernier, il a reçu des propositions de transfert de clubs australiens et japonais, qu’il a refusées. Lors de l’équivalent de la Ligue des Champions asiatique, Selim Benachour a particulièrement brillé le 17 septembre dernier pour la réception club japonais des Urawa Red Diamonds : auteur d’une passe décisive et d’un but, il a grandement participé à la victoire de son club 3–2. Le 24 septembre, le match retour s’est avéré moins joyeux puisque le club japonais s’est imposé 2-0.
Consultez une vidéo de Selim Benachour contre Urawa Red Diamonds
Un statut d’international à reconquérir
Concernant l’Équipe de Tunisie, le départ de Roger Lemerre en juin dernier ne pourra que l’aider à croire à son retour en sélection. Benachour avait en effet affirmé en juin 2006 ne plus accepter une sélection tant que Roger Lemerre en serait à la tête — il faut dire que Lemerre l’avait « oublié » pour le mondial 2006. Malgré ses excuses l’année suivante, il ne retrouvera quasiment plus les aigles de Carthage. Notons que c’est l’ancien défenseur du PSG (1975-1977) Humberto Coelho qui dirige désormais l’équipe tunisienne.
La carrière de Selim Benachour en bref
Période | Club | Pays |
---|---|---|
1995-2001 | Paris SG | France |
2001-2002 | FC Martigues | France (L2) |
2002-2002 | Paris SG | France |
2003-2003 | ES Troyes AC | France |
2003-2005 | Paris SG | France |
2005-2006 | Vitoria Guimarães | Portugal |
2006-2007 | Rubin Kazan | Russie |
Depuis 2008 | Al Qadisiya Koweït | Koweït |