Mercredi matin, L’Équipe annonçait la première réunion du comité de visionnage, prévue dans l’après-midi au siège de la FFF. Au programme pour cette première figurait notamment « la simulation de Sessegnon lors de Bordeaux 4-0 PSG ».
Mais contrairement au jugement du quotidien sportif, le comité a estimé que l’action du numéro 10 parisien ne constituait pas une simulation : « le geste de Sessegnon s’apparente plus à une “amplification” qu’à une “simulation”, selon le mot de M. Colombo », rapporte ainsi l’AFP.
Comité de visionnage, késako ?
Début octobre, l’AFP expliquait que ce comité doit « analyser les infractions graves commises en Ligue 1 pour sanctionner — ou blanchir — a posteriori des joueurs ». Il s’autosaisit des dossiers de son choix — des infractions graves, des actes antisportifs, des faits de violence ou de racisme qui auraient échappé aux arbitres d’une rencontre de L1 — pour transmettre ensuite ses conclusions à la commission de discipline de la LFP, qui prendra ou non des sanctions.
Issu des huit recommandations de la « task force » sur l’arbitrage, ce comité se compose de deux anciens joueurs — Jacques Glassmann et Vincent Guérin —, deux anciens arbitres — Claude Colombo et Vincent Texier — et deux entraîneurs qui n’exercent pas actuellement — Didier Notheaux et Reynald Denoueix. Rémi Harrel, de la DNA, en est le secrétaire.
(photo Stephy’s In Paris)