Le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la coupe de la Ligue.
la fiche du match (compos, cartons, buteurs)
[CDL] Lyon 1-2 PSG (a.p.) : résumé du match
Les enseignements du match
Les changements tactiques
Antoine Kombouaré avait reconduit la tactique de la fin du match contre Auxerre, soit un 4-2-3-1 avec Hoarau en pointe, Luyindula à gauche, Sessegnon à droite et Bodmer en meneur de jeu, soutenu par Clément et Chantôme. Ce dispositif n’a pas permis au PSG de rivaliser avec Lyon en première période. Certains joueurs ayant du mal à se positionner, la bonne moyenne entre repli défensif et jeu vers l’avant était difficile à trouver pour les milieux de terrain.
En deuxième période, Paris a joué plus haut, mais cela tenait plus au relâchement lyonnais qu’à une quelconque assimilation de cette tactique. Au fil de la rencontre, Bodmer semblait même de plus en plus difficile à trouver… jusqu’à son but, où sa position avancée lui a clairement permis de briller. Cette tactique serait peut-être à revoir avec Nenê dans le rôle de l’électron libre du milieu de terrain.
Lors de la prolongation, Kombouaré a très vite compris que la rencontre n’allait plus avoir vraiment de sens, et a donc décidé de tout faire pour plier la rencontre au plus vite. Le PSG s’est alors retrouvé dans une formation extrêmement offensive, avec un duo Hoarau-Luyindula en attaque, Giuly côté droit, Erding côté gauche — qui n’a pas démérité à un poste qui n’est pas le sien —, et Sessegnon à la récupération aux côtés de Clément, qui faisait le boulot pour deux.
Ce choix audacieux a assis la domination parisienne et a été couronné d’un but, on ne peut plus logique. Il faut vraiment saluer le travail défensif et de pressing de la plupart des joueurs d’attaque du PSG. Et notamment Hoarau, qui même avec plus de 100 minutes dans les jambes n’hésitait jamais à gêner la relance adverse. En toute fin de rencontre, il s’est même retrouvé troisième défenseur central, pour dégager tous les ballons aériens !
Dans les dernières minutes du match, Tripy Makonda a remplacé Luyindula : il est venu se positionner dans le couloir gauche, laissant Erding regagner la pointe.
Les retours de Cearà et Coupet
Cette rencontre marquait les retours à la compétition de Cearà et Coupet. Le premier, blessé à la hanche depuis la fin du mois d’août, a repris après une rencontre de CFA disputée samedi dernier. S’il a eu un mal fou à démarrer, se faisant prendre de vitesse plusieurs fois en début de match — sur le but encaissé, il est d’ailleurs vraiment à la peine —, Marcos Cearà a le mérite d’avoir tenu bon jusqu’au terme de la prolongation. Le Brésilien donnait même l’impression d’aller de mieux en mieux au fil des minutes, même s’il est clair qu’il va devoir encore cravacher pour retrouver son meilleur niveau. Surtout, il amène le but victorieux avec son coup franc tiré sur la barre transversale.
Grégory Coupet, quant à lui, n’a pas eu un travail monstrueux à effectuer. Il est à créditer de nombreuses sorties aériennes très propres, et de quelques arrêts sur des frappes lointaines. L’ancien portier lyonnais ne peut rien sur le but encaissé — une frappe contrée —, et réalise juste avant la mi-temps un arrêt presque involontaire, mais néanmoins décisif. Difficile de savoir quel est son niveau actuel.
L’incident de la 76e minute
À un quart d’heure de la fin du temps réglementaire, le PSG pousse. Sur un centre de Jallet, Lovren se jette un peu n’importe comment, et contre le ballon de la main. L’arbitre, Ruddy Buquet ne siffle pas de penalty, estimant que la main est involontaire [1]. Il n’y a rien de scandaleux, le joueur ayant semble-t-il eu le réflexe de protéger son visage.
Dans les secondes qui suivent, Chantôme tacle proprement Jérémy Pied, et récupère le ballon. Pied s’écroule et reste au sol. Christophe Jallet a le ballon ; voyant que l’arbitre n’arrête pas le jeu, il continue sa remontée de terrain, appliquant ainsi les consignes en vigueur. Sur l’action qui suit, Hoarau tape le montant, pendant que le joueur lyonnais est toujours au sol.
Au premier arrêt de jeu, ses coéquipiers, bien échaudés par le public, vont s’en prendre avec véhémence aux Parisiens, et notamment à Jallet. Il s’en suit une grosse échauffourée, avec des gestes très limites de la part des Lyonnais — qui sont manifestement les derniers à ne pas être au courant de ces consignes. Ruddy Buquet sanctionne deux joueurs d’un carton jaune, un dans chaque équipe. Une décision injuste pour Jallet qui n’avait rien fait, mais dont l’intérêt — calmer les esprits — peut se comprendre.
La conséquence sera tout de même de voir Jallet se faire siffler par le public à chaque ballon touché jusqu’à la fin du match, alors qu’il n’y a vraiment rien à reprocher à l’ancien Lorientais sur ce coup-là.
À noter tout de même le délire anti-arbitral de Xavier Gravelaine au micro de France 3, qui impute la responsabilité de l’incident à… l’arbitre, qui n’aurait pas su calmer les joueurs. Les Lyonnais, qui se sont rués avec agressivité sur les Parisiens n’ont donc joué aucun rôle dans l’incidence, d’après l’éminent expert rémunéré par le service public.
Rien à propos de l’échauffourée et du carton infligé à Jallet. Seule la main de Lovren est commentée : le Parisien estime que Jallet « aurait mérité de bénéficier d’un penalty », tandis que L’Équipe évoque « un penalty flagrant refusé ».
Les vidéos de tous les buts du match
Autres infos autour du match
« Seul le PSG encaisse des buts de ses anciens joueurs »
Cette célèbre idée reçue, rabâchée notamment par Jérôme Touboul dans L’Équipe, est toujours aussi fausse. Mercredi soir Ludovic Giuly a inscrit son troisième but en trois ans contre l’OL. Pour son premier match face à Lyon, Mathieu Bodmer a lui aussi trompé la vigilance de ses anciens partenaires. Chaque saison, les joueurs Parisiens à marquer contre leurs anciens clubs sont donc plus nombreux que les anciens Parisiens contre le PSG.
Ce jeudi, le quotidien sportif commence à entrouvrir timidement les yeux :
Avant, la tradition consistait plutôt en ce que les anciens joueurs du PSG marquent contre Paris. Hier, ce sont les anciens Lyonnais […] qui ont infligé à l’OL sa première défaite depuis un mois.
En fait, c’est totalement faux : le PSG a toujours encaissé des buts de ses anciens joueurs, et cela continuera. Comme cela se produit dans tous les clubs, chaque week-end. Inversement, des joueurs du PSG ont toujours marqué face à leurs anciens clubs — dans l’indifférence générale —, plusieurs fois par saison : la saison dernière, Erding avait marqué quatre buts face à Sochaux, son club formateur, tandis que Giuly avait déjà marqué contre Lyon ; en 2008/2009, Luyindula avait marqué à Marseille, Giuly contre Lyon (déjà !), Traoré contre Nice et Hoarau contre Le Havre (trois buts).
Vous ne verrez pourtant aucune mention du fait que, décidément, Lyon encaisse toujours des buts de la part de ses anciens joueurs : c’est comme si c’était la première fois pour l’OL ! Ne cherchez pas, d’habitude, cela n’arrive qu’au PSG. Si au moins cette prétendue tradition parisienne pouvait disparaître de la presse spécialisée, ce serait un premier pas. Mais n’y comptez pas trop : autant vous prévenir tout de suite, le PSG encaissera encore des buts de la part de ses anciens joueurs…
Stats en vrac
1 victoire en 15 ans à Lyon ! Depuis la saison 1994/1995, le PSG ne s’était imposé qu’à 1 seule reprise en 19 déplacements à Lyon — en avril 2005 (0-1) —, contre 6 matches nuls et 12 défaites.
En quarts 1 fois sur 2. Depuis la création de la coupe de la Ligue en 1994/1995, le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale à 8 reprises en 17 éditions, soit quasiment une saison sur deux (47 %).
Au-delà du temps réglementaire (1). C’est la première fois que le PSG s’impose durant les prolongations en coupe de la Ligue. Sur cinq précédents, le PSG comptait une élimination et quatre séances de tirs au but.
Au-delà du temps réglementaire (2). Au total des deux coupes nationales, le PSG a joué les prolongations à 27 reprises, pour un bilan de 22 qualifications et seulement 5 éliminations à la fin des prolongations ou à l’issue de la séance de tirs au but. Seules deux équipes ont battu le PSG en prolongations — sur 12 matches —, Guingamp en seizièmes de finale de la coupe de la Ligue 1995/1996 et… Lyon, lors de la finale de la coupe de France 2007/2008.
Première qualification à Gerland. Un match de coupe de France, un trophée des champions et deux rencontres de coupe de la Ligue avaient déjà eu lieu sur le terrain de l’OL : jusqu’à mercredi, le PSG s’était toujours fait battre ou éliminer.
Fin de série lyonnaise. L’OL restait sur cinq matches sans défaite : 4 victoires et 1 match nul depuis fin septembre.
Infos en vrac
Coupet, numéro 2. Après le match, Grégory Coupet a évoqué la hiérarchie des gardiens : « Au niveau des gardiens, les choses sont claires. Edel est le numéro 1, car il est le meilleur. Il bosse très bien, il l’a encore prouvé avec tous les derniers matches qu’il a faits. Moi je suis passé numéro 2. » (source : RMC.FR)
On n’a rien vu, mais on dira tout. « Bodmer a tout changé », titre le Parisien dans un article censé décrire le jeu des Parisiens. À propos de Bodmer, pour seul commentaire, ce résumé : « On retiendra [de son match] son altercation avec Puel et… son égalisation d’une magnifique demi-volée qui change tout. » Quelle altercation Bodmer-Puel ? Aucun élément complémentaire ne permet de savoir quoi que ce soit à ce sujet.
Gagner le prochain match, toujours. « La coupe de la Ligue est-elle un objectif pour le PSG ? On ne choisit pas les compétitions, a répondu Antoine Kombouaré en conférence de presse. Notre objectif est toujours de gagner le prochain match. Peu importe l’adversaire ou la compétition. » (source : PSG.FR)
Audience : France 3 arrive deuxième. Lyon-PSG a réuni 3,8 millions de téléspectateurs, soit 16 % de parts de marché, d’après Ozap. La deuxième meilleure audience de la soirée.
Tirage au sort des quarts de finale
Le tirage au sort des quarts de finale de la coupe de la Ligue a été effectué ce mercredi soir. Seuls des clubs de L1 sont encore en lice. Le PSG affrontera Valenciennes au stade Nungesser. Le match aura lieu mercredi 10 novembre, trois jours après PSG-OM et quatre jours avant Lorient-PSG. Cette rencontre sera la huitième d’une série de neuf matches en quatre semaines.
Les quarts de finale sont les suivants :
Auxerre (L1) - Saint-Étienne (L1)
Valenciennes (L1) - PSG (L1)
Marseille (L1) - Monaco (L1)
Montpellier (L1) - Lille (L1)
Dans la presse
Dominique Sévérac, dans le Parisien du 28 octobre 2010 :
Impressionnant, ce PSG ! Amorphe, mené, il s’est complètement révolté sur le terrain miné de Lyon, où Claude Puel a quand même sauvé sa place, selon l’annonce officielle hier soir de son président Jean-Michel Aulas. En attendant, voilà Paris propulsé en quart de finale de la coupe de la Ligue où il devient le favori en compagnie de Marseille et Saint-Étienne. […] Ce Lyon-PSG a commencé doucement pour se débrider farouchement dans la passion des rencontres de coupes nationales comme on les aime. Avant le déplacement périlleux à Montpellier ce dimanche en Ligue 1, Paris ne peut y voir qu’un retour à la normale, sur la continuité d’un mois et demi très convaincant. Même s’il faut oublier la première période, complètement ratée. […] Transformé en patron après une longue entame insipide, Paris s’est montré maître du jeu et des occasions, permettant de ranger le revers auxerrois dimanche dernier au Parc dans le tiroir des mauvais souvenirs sans lendemain. Il a aussi survécu à tous les montants touchés entre temps par l’OL. […] Mais la vraie récompense parisienne vient d’ailleurs. Cette saison, Antoine Kombouaré dispose enfin d’un vrai banc. Sans sept des titulaires habituels, il a composé une formation solide, crédible, qui a longtemps cherché ses marques dans un nouveau système (4-3-3) et ses appuis offensifs avant de régler la machine au cœur d’une seconde période où la rencontre a basculé. Quand il se met à jouer, ce PSG-là est terrible.
Vincent Duluc, dans L’Équipe du 28 octobre 2010 :
Quel match ! On a beau penser beaucoup de mal de la place et de la légitimité de la coupe de la Ligue dans la saison française, il faut reconnaître que le spectacle offert par ce Lyon-PSG, hier soir, a été souvent enthousiasmant. Ce vrai match de coupe, avec ses tensions et ses renversements, a récompensé l’équipe qui avait le plus de fraîcheur, en dépit d’un calendrier pareillement européen, mais aussi la meilleure maîtrise technique sur la durée. […] De la 75e à la 86e minute, on a sans doute vu les onze plus belles minutes de la saison française, avec un but, un penalty flagrant refusé et trois tirs sur les montants ! Cela a commencé par le penalty refusé à Paris pour une main de Lovren (75e) qui a fait penser qu’il faudrait passer de cinq à sept arbitres en coupe de la Ligue. Cela a continué par un grand arrêt de Vercoutre déviant sur son poteau un tir de Hoarau (76e), après une action qui a mis le feu aux poudres car Pied était à terre, puis une frappe de Pied sur la barre (80e), un coup franc de Pjanic sur le poteau (83e), pour finir par l’égalisation qui était dans l’air, signée d’une volée rageuse de Bodmer (86e).
Performances. Les notes attribuées par la presse spécialisée aux joueurs parisiens sont très homogènes. L’Équipe estime que Coupet, « impeccable en fin de match, a simplement eu le malheur d’être trompé par le dos de Camara sur le but de Briand » et lui attribue la meilleure note du match — à égalité avec la moitié de l’équipe. Dans le Parisien, en revanche, il obtient à peine la moyenne, notamment pour avoir été « pris sur ses appuis sur la frappe contrée de Briand ». La cohérence n’étant pas la qualité première du quotidien de Saint-Ouen, un autre article qualifie la prestation de l’ancien Lyonnais de « convaincante » et assure que « Coupet a su répondre aux attentes. Il encaisse certes un but (39e), mais sur lequel il ne peut rien, Camara ayant dévié le ballon de sa trajectoire. »
Réactions
Antoine Kombouaré : « Mon équipe a montré deux visages. Une première mi-temps où nous avons été dépassés et n’avons pas existé. C’est une chance pour nous de rentrer à la pause avec seulement un score de 1-0 pour Lyon. En deuxième mi-temps, nous avons montré un autre visage. Nous avons été plus conquérants et plus forts dans les duels. […] J’attendais une réaction de mes joueurs car je n’avais pas été content contre Auxerre. Ils ont répondu présents, même si ça a mis du temps à se décanter. L’essentiel en coupes, on le sait, est de se qualifier. Et c’est vrai qu’être mené au score, revenir à la marque et gagner en prolongation, ça fait énormément de bien. Donc je félicite les joueurs. Tout le mérite leur revient. […] En ce moment, ce qui est dur pour nous, c’est d’enchaîner des matchs tous les trois jours donc il faut un énorme mental. Il ne faut pas jouer les matches simplement pour les jouer, il faut les jouer pour gagner. […] Le plus dur, c’est de se remettre dedans et de repartir avec l’esprit guerrier et combattant. Ce que nous n’avons pas été capables de faire en première mi-temps. Quand vous ne gagnez pas un duel, vous n’existez pas. Donc on ne peut pas parler de tactique ou de jeu si l’on n’est pas capable de répondre présent dans les duels. » (source : Football 365)
Claude Puel : « Je suis déçu pour les joueurs qui ont fait un match magnifique. La seule chose qu’on puisse nous reprocher, c’est de n’avoir pas été assez tueurs. » (source : L’Équipe)
Clément Chantôme : « Ce n’était pourtant pas gagné, vu notre première mi-temps où nous avons été assez mauvais. Le score aurait pu être plus lourd. Mais à la pause, on a remis les pendules à l’heure. Le coach nous a passé une petite soufflante. Il nous a dit de montrer un autre visage, qu’on était bien meilleurs que ça. De retour sur le terrain, on avait vraiment la rage. A l’image de Mathieu Bodmer. Pour son retour à Gerland, il voulait vraiment marquer le coup. […] Nos difficultés en début de match ? On a changé de système de jeu. Il a fallu un temps d’adaptation. On ne s’est pas assez parlé sur le terrain aussi. » (source : le Parisien)
Retrouvailles
Grégory Coupet (1997-2008), Jérémy Clément (formé au club, 2003-2006), Ludovic Giuly (formé au club, 1994-1998), Peguy Luyindula (2001-2004) et Mathieu Bodmer (2007-2010) retrouvaient leur ancienne équipe. En revanche, aucun joueur de l’actuel effectif lyonnais n’a joué à Paris auparavant.
Dans le passé, une vingtaine de joueurs ont porté les deux maillots : Borrelli, Bravo, F. Brisson, Debbah, Dhorasoo, J. Djorkaeff, Domenech, Fiorèse, Fournier, Frau, Gava, Havet, Hellebuyck, Lanthier, Loko, Maurice, Ngotty, Sassus et Xuereb — sans compter Le Guen, Colleu, Bats, Houllier et Domergue en incluant le staff.
Suspensions
Averti mercredi soir pour la troisième fois en exactement 10 matches, Mathieu Bodmer sera suspendu à Valenciennes.
Zoumana Camara et Christophe Jallet ont quant à eux reçu leur premier carton jaune de la saison, tandis que Jérémy Clément a été averti pour la première fois depuis son expulsion à Sochaux.
Mamadou Sakho sera suspendu s’il reçoit un avertissement lors des cinq prochains matches du PSG, soit jusqu’à la 14e journée.
Traoré (J11), Giuly (J14), Tiéné (J15) et Chantôme (J16) seront quant à eux sous la menace d’une suspension après leur prochain carton jaune.
Côté tribunes…
Affluence. Parmi les 26 587 spectateurs présents au stade, 18 supporters parisiens avaient fait le déplacement organisé par le PSG, selon les chiffres communiqués par la LFP.
Convivialité provinciale. Le service des sports de France Télévisions ne ratant jamais une occasion de jouer les ravis de la crèche, les téléspectateurs ont eu droit à cette nouvelle perle : Les supporters lyonnais ont un excellent comportement ce soir, ils sont derrière leur équipe, écoutez cette ambiance, se réjouissaient les commentateurs de France 3. Et durant les quelques secondes de silence qui ont suivi, les téléspectateurs ont pu profiter de l’ambiance de Gerland : « Paris, Paris, on t’encule ! »
la fiche du match (compos, cartons, buteurs)
[CDL] Lyon 1-2 PSG (a.p.) : résumé du match