Le match en bref
Les deux équipes tentent d’abord de s’adapter au mieux aux conditions difficiles. Les contrôles ont du mal à se faire, et les pertes de balles se multiplient de part et d’autres. Paris domine toutefois assez vite les débats. La première occasion intervient sur un coup franc de Nenê, bien capté par le portier Merville. Erding tente ensuite une frappe qui passe largement à côté. Puis, sur un ballon récupéré par Bodmer, le milieu parisien s’emmène le ballon d’un sombrero et ouvre pour Giuly : dans la surface, le numéro 7 parisien voit son extérieur du pied contré par le gardien.
Ce n’est que partie remise puisque sur une ouverture à une touche de balle de Bodmer, Erding file vers le but, et frappe du gauche. La frappe, contrée par le tibia du défenseur, termine au fond des filets après avoir ricoché sur la barre et le poteau (0-1, 17e). Arles-Avignon n’arrive pas du tout à réagir, et Paris se contente alors de gérer la suite de la première mi-temps. Deux autres frappes pour Paris sont à signaler : un joli intérieur du pied d’Erding après une passe de Giuly, et un tir de Makelele, tous deux au-dessus.
Paris rejoint les vestiaires avec ce court avantage au score, mais une nette domination dans le jeu. Dès la reprise, les Parisiens semblent décidés à doubler la mise. Nenê lance Erding, mais sa frappe est trop molle. Quelques minutes plus tard, le Turc lance Giuly côté droit, qui lui remet dans la surface : il s’en suit une frappe sans contrôle d’Erding, du gauche, parfaitement croisée dans le petit filet adverse (0-2, 49e). Paris a fait le break, et on ne voit pas comment Arles-Avignon pourrait revenir.
Pourtant, après une frappe de Kermorgant au-dessus, Kombouaré est contraint de faire sortir Makelele, blessé. Camara le remplace, et Armand vient se positionner au milieu de terrain. Les Parisiens ont à peine le temps de digérer cette réorganisation que l’exploit arlésien arrive : Ayasse centre depuis la droite ; Ndiaye, tout seul dans la surface, tente une volée de l’extérieur du gauche qui finit dans la lucarne d’Edel (1-2, 57e).
Petit moment de panique pour Paris, qui engendre quelques situations avantageuses pour les hommes d’Hadzibegic, avec notamment une nouvelle frappe de Ndiaye — à côté cette fois-ci. Malgré la rentrée de Kaba Diawara, les Arlésiens se montrent toutefois trop peu incisifs pour provoquer l’égalisation. Le plus gros frisson pour le PSG intervient à la 90e minute, quand Germany effectue une frappe lourde de l’extérieur de la surface : Edel repousse difficilement, et Sakho dégage.
Paris obtient donc la victoire avec un effectif amoindri, et sur une pelouse difficile. L’essentiel est fait, et Paris sème ainsi quelques poursuivants — Rennes et Lyon ont notamment perdu ce samedi soir.