Historiquement, le bilan du PSG à Lyon est équilibré. Mais depuis le milieu des années 1990, l’avantage statistique est clairement du côté des Lyonnais.
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations Lyon - PSG en D1 / L1
Lyon - PSG à l’extérieur
En 29 Lyon-PSG, le PSG compte 7 victoires (24 %), 9 matches nuls (31 %) et 13 défaites (45 %). C’est légèrement moins bien que la moyenne du PSG en L1 : 28 % de victoires en déplacement, 30 % de matches nuls, 42 % de défaites.
- Tous les résultats des Lyon-PSG en D1/L1 depuis 15 ans
Tous les résultats Lyon-PSG en D1/L1 :
1970/1971 : Paris SG en D2
1971/1972 : Lyon 3-1 Paris SG
1972/1973 : Paris SG en D3
1973/1974 : Paris SG en D2
1974/1975 : Lyon 4-4 Paris SG
1975/1976 : Lyon 2-0 Paris SG
1976/1977 : Lyon 1-1 Paris SG
1977/1978 : Lyon 2-3 Paris SG
1978/1979 : Lyon 4-2 Paris SG
1979/1980 : Lyon 1-1 Paris SG
1980/1981 : Lyon 2-0 Paris SG
1981/1982 : Lyon 2-3 Paris SG
1982/1983 : Lyon 1-3 Paris SG
1983/1984 : Lyon en D2
1984/1985 : Lyon en D2
1985/1986 : Lyon en D2
1986/1987 : Lyon en D2
1987/1988 : Lyon en D2
1988/1989 : Lyon en D2
1989/1990 : Lyon 1-2 Paris SG
1990/1991 : Lyon 0-0 Paris SG
1991/1992 : Lyon 0-1 Paris SG
1992/1993 : Lyon 1-1 Paris SG
1993/1994 : Lyon 1-3 Paris SG
1994/1995 : Lyon 2-0 Paris SG
1995/1996 : Lyon 0-0 Paris SG
1996/1997 : Lyon 1-1 Paris SG
1997/1998 : Lyon 1-0 Paris SG
1998/1999 : Lyon 1-1 Paris SG
1999/2000 : Lyon 1-0 Paris SG
2000/2001 : Lyon 2-0 Paris SG
2001/2002 : Lyon 3-0 Paris SG
2002/2003 : Lyon 1-0 Paris SG
2003/2004 : Lyon 1-1 Paris SG
2004/2005 : Lyon 0-1 Paris SG
2005/2006 : Lyon 2-0 Paris SG
2006/2007 : Lyon 3-1 Paris SG
2007/2008 : Lyon 4-2 Paris SG
Lyon-PSG à l’extérieur : autres chiffres
Au total, les résultats du PSG sont à peine moins bons que la moyenne. Toutefois, il faut distinguer trois périodes : entre 1972 et 1981, Paris compte 1 victoire pour 3 matches nuls et 4 défaites. Entre 1982 et 1993 — avant et après les six saisons que l’OL a passées en D2 —, le PSG a gagné quatre fois pour deux matches nuls et aucune défaite. Enfin depuis 1994, les Parisiens totalisent 9 défaites et 4 matches nuls pour seulement 1 victoire [1].
Après une série de trois succès consécutifs (1982, 1983 et 1990), c’est Lyon qui réalise les meilleures séries : quatre victoires de rang de 1999 à 2003 puis trois victoires de 2006 à 2008, soit 7 victoires sur les 9 derniers matches.
Les trois derniers matches nuls entre les deux équipes se sont conclus sur le score de 1-1.
Le dernier succès parisien remonte donc au 17 avril 2005.
En ce qui concerne les buts marqués, Lyon domine le PSG mais les deux équipes font mieux que la moyenne : le PSG a inscrit 1,10 but à Lyon, contre 1,05 but sur le terrain des autres équipes de L1. De son côté, l’OL marque sensiblement plus que les autres adversaires des Parisiens (1,62 but contre 1,36 but en moyenne pour la L1). Au final, la moyenne de buts par match est ainsi de 2,72 buts lors des Lyon-PSG, contre 2,40 pour les autres matches du PSG à l’extérieur.
Le PSG contre Lyon au total (domicile et extérieur)
Les résultats de Lyon à Paris étant quasiment symétriques à ceux de l’OL au Parc (7 victoires lyonnaises, 9 matches nuls, 14 défaites), le bilan global des confrontations entre le PSG et Lyon est équilibré : 21 victoires parisiennes (soit 36 % des résultats), 18 matches nuls (31 %) et 20 victoires lyonnaises (34 %).
Les confrontations entre Paris et Lyon sont plus spectaculaires que la moyenne : 2,68 buts par match (1,39 pour Paris ; 1,29 pour Lyon), contre 2,53 pour les autres matches du PSG en première division (1,39 but marqué ; 1,14 but encaissé).
Précédentes confrontations entre le PSG et Lyon en coupes
Au cours des différentes coupes nationales, le PSG et l’OL se sont croisés à six reprises, essentiellement en coupe de la Ligue.
En coupe de France
Le PSG et Lyon se sont affrontés à deux reprises en coupe de France depuis 1970 :
en 1975/1976, le PSG fait match nul 1-1 à Paris mais s’incline 2-0 lors du quart de finale retour.
en 2007/2008, en finale, l’Olympique Lyonnais a vaincu le PSG 1-0 durant les prolongations grâce à un but de Sidney Govou.
En coupe de la Ligue
En quatre oppositions, les deux équipes ont gagné chacune deux fois, à chaque fois à domicile :
en 1994/1995, à Paris, le PSG élimine l’OL 2-1 en huitièmes grâce à un doublé de Valdo, et s’imposera en finale contre Bastia.
en 1996/1997, c’est au tour de Lyon de l’emporter 2-1 à domicile, lors des seizièmes de finale cette fois, grâce notamment à un but du futur Parisien Franck Gava — Ludovic Giuly jouait également à Lyon.
en 1997/1998, c’est à nouveau pour le compte des seizièmes que les équipes se retrouvent, et Paris se qualifie au Parc des Princes suite à une victoire 1-0 grâce à l’ancien Lyonnais Florian Maurice. Le PSG battra Bordeaux en finale.
en 2006/2007, c’est Lyon qui s’impose 2-1 en huitièmes, à Gerland, Sylvain Wiltord marquant les deux buts lyonnais dans les trois dernières minutes.
Histoires de Lyon - PSG
13 septembre 1974, 8e journée de D1 : 4-4
Jeune promu en première division, le Paris SG se déplace à Lyon avec appréhension. Quinzième après 7 journées, le club de la capitale a en effet lourdement chuté lors de ses trois premiers déplacements de la saison : 6-1 à Reims, 5-0 à Lille, 4-2 à Nice.
Pourtant, tout semble sourire aux Parisiens, qui mènent 0-4 après une heure de jeu… Mais, ce vendredi 13, les Lyonnais vont réussir un mauvais tour aux protégés de Just Fontaine : Paris encaisse quatre buts entre la 68e et la 79e minute, pour concéder finalement le match nul 4-4. Le PSG passera même tout près de la défaite dans les dernières secondes du match…
Relégable quelques journées plus tard, Paris terminera finalement à la quinzième place. De son côté, l’OL se classera troisième.
16 octobre 1998, 9e journée de D1 : 1-1
Après un début de saison très timide, le PSG est 12e début octobre, et déjà éliminé de la coupe des coupes — par le Maccabi Haïfa. La dernière défaite en date face à Lens a contraint le président Charles Biétry à se séparer de son entraîneur Alain Giresse. Alors que l’ancien journaliste songe à confier l’effectif parisien à Fabio Capello, l’actionnaire Canal+ lui impose de nommer Artur Jorge : l’entraîneur que Biétry avait indirectement condamné quatre années auparavant, par le biais d’attaques journalistiques plus que contestables.
Toujours est-il que pour le football champagne promis par le président breton du PSG, il faudra attendre. Avec Artur Jorge, c’est le retour aux fondamentaux grandement efficaces : un bloc défensif très solide. Et qui dit Artur Jorge, dit retour de Denis Troch au poste d’adjoint, mais également retour de Francis Llacer dans le onze de départ, lui qui n’avait visiblement pas les faveurs de Giresse. L’autre surprise est la première titularisation au poste d’arrière gauche de Grégory Paisley.
L’équipe lyonnaise, qui elle se situe dans le haut du tableau, est d’abord surprise par la nouvelle cohésion qui se dégage de son adversaire du jour. Paris ouvre d’ailleurs assez vite le score : à la 17e minute, le Russe Igor Yanovski ouvre superbement pour son capitaine Marco Simone, qui reprend de volée. Les Lyonnais, emmenés par leurs recrues stars Dhorasoo et Grassi, tentent de réagir assez vite. Ils bénéficient pour cela de l’expulsion du jeune Pierre Ducrocq, et à la suite de plusieurs changements offensifs de Bernard Lacombe, parviennent à égaliser par l’intermédiaire du vétéran Christophe Cocard.
Mais le PSG tient bon et réussit à obtenir un bon match nul, après avoir évolué en infériorité pendant plus d’une heure. Le choc psychologique va payer : le PSG va parvenir à remonter jusqu’à la 6e place, avant de rechuter à nouveau. Et ni Charles Biétry, ni Artur Jorge ne finiront la saison.
29 août 1999, 5e journée de D1 : 1-0
Lyon affiche des ambitions nationales de plus en plus importantes : avec le recrutement onéreux de Sonny Anderson, ainsi que celui de Tony Vairelles, Lyon vise très clairement le titre. Les Parisiens, profitant de leurs nouvelles recrues Ali Benarbia et Laurent Robert, sont partis sur de très bonnes bases : avec 10 points en quatre matches, le PSG est leader du championnat. Pour cette rencontre, Philippe Bergeroo est toutefois confronté à un épineux problème : son effectif est juste en défense. Godwin Okpara est suspendu et le Brésilien César vient tout juste d’arriver. L’inconnu Aliou Cissé doit donc débuter en défense centrale au côté d’Éric Rabesandratana.
Lyon ouvre le score en début de deuxième mi-temps par l’intermédiaire de Sonny Anderson. Le PSG ne pourra jamais tenter de revenir, puisque deux minutes plus tard, le défenseur Serge Blanc agresse Ali Benarbia qui répond avec un coup de tête non porté — le même que celui de Sessegnon récemment. Les deux joueurs sont exclus. Cinq minutes plus tard, Laurent Robert effectue un tacle dangereux, mais ne touche pas son adversaire. L’arbitre, Damien Ledentu, considérant l’intention décide d’expulser le Réunionnais [2]. Privé de ses deux meneurs de jeu, le PSG ne pourra logiquement pas avoir de réaction, et ce malgré les rentrées d’Okocha et du nouvel attaquant Christian.
Cette défaite fait mal au PSG qui perd sa place de leader et devra se passer de deux de ses joueurs les plus importants lors des matches suivants…
19 décembre 2003, 19e journée de D1 : 1-1
Dernier match avant la trêve qui met aux prises le deuxième et champion en titre, l’Olympique Lyonnais, et le quatrième, le PSG de Vahid Halilhodzic. L’équipe parisienne est d’ailleurs pour l’instant considérée comme étant en sur-régime, et personne ne croît d’ailleurs en ses chances de jouer les places en Ligue des Champions, et encore moins d’aller titiller l’équipe monégasque, leader incontesté du championnat.
Paul Le Guen, l’entraîneur lyonnais, compte sur son meilleur buteur Peguy Luyindula et a sur le banc un jeune formé au club, Jérémy Clément. Les Parisiens sont quant à eux privés de leur capitaine, Frédéric Déhu, et de leur jeune milieu de terrain, véritable découverte cette saison-là, Lorik Cana. Pour pallier ces absences, le coach bosnien titularise Talal El-Karkouri — auteur de très bons matches récemment — et Romain Rocchi. De plus, le PSG peut enfin compter sur l’international argentin Juan-Pablo Sorin, de retour après une longue blessure.
Le match étant diffusé sur Canal+, beaucoup découvrent alors ce petit chevelu du PSG, qui déborde d’activité et qui semble jouer à tous les postes en même temps. D’ailleurs, la première mi-temps parisienne est pleinement maîtrisée et s’achève par l’ouverture du score. Modeste M’Bami récupère un ballon dans les pieds de Juninho, avec autorité, et lance Pauleta. Celui-ci profite d’un appel de Heinze, venu en trombe de son couloir gauche, pour s’ouvrir le chemin du but et marque d’une frappe aussi enroulée que précise.
Une fois l’avantage acquis, le PSG devient souvent une véritable forteresse — à cette période de l’année, seuls cinq buts ont été encaissés en déplacement. Les Lyonnais tentent tout ce qu’ils peuvent, mais sont souvent repris par la défense parisienne, ou échouent sur Jérôme Alonzo. C’est finalement Éric Carrière, rentré en cours de match, qui parvient à égaliser dans les dix dernières minutes.
Le PSG réalise un très bon résultat, et montre clairement qu’il faudra compter sur cette équipe pour la deuxième partie du championnat. Ce match nul s’inscrit d’ailleurs dans une série assez incroyable de 17 matches sans défaite en championnat, qui ira de début novembre à fin mars.
17 avril 2005, 33e journée de L1 : 0-1
Nous sommes en fin de saison, et les deux équipes se retrouvent avec un duel d’anciens parisiens sur le banc de touche : Paul Le Guen à Lyon affronte le PSG de Laurent Fournier. Les Rhodaniens sont leaders et n’ont plus vraiment de rivaux ; quant aux Parisiens, ils tentent juste de finir tant bien que mal une saison ratée. La rencontre est aussi marquée par un drame : le week-end précédent, deux supporters lyonnais sont décédés dans un accident dans la route, en allant encourager leur équipe. Les deux formations rentrent donc sur la pelouse dans un vrai silence de cathédrale, et vont déposer une gerbe de fleurs au pied du virage des supporters lyonnais. Le silence a été respecté, tant par les locaux que les Parisiens, d’une façon rarement vue en France. Côté parisien, les Supras reprennent les encouragements après la longue grève contre Jean-Pierre Larrue et Francis Graille.
Sur le terrain, c’est un PSG très défensif qui se présente et qui doit subir une supériorité lyonnaise évidente. Les occasions sont légion et Jérôme Alonzo repousse tout ce qui se présente à lui. Les Parisiens ne s’approchent du but adverse que deux fois durant les 45 premières minutes. L’une sur un centre de Pichot, où Pauleta place une reprise sur la barre, l’autre en fin de première mi-temps, qui fait mouche. Rothen lance Pauleta qui remet instantanément dans la course de Ljuboja. Celui-ci gagne ensuite son duel face à Coupet. Un but juste avant la pause, le hold-up est parfait.
La seconde période repart sur les mêmes bases, et les assauts de Govou, Wiltord et Malouda n’y changent rien, le ballon rentre pas. Dans les arrêts de jeu, Lyon obtient un excellent coup-franc près de la surface. Juninho le tire, le ballon part dans le but, Alonzo est battu… mais Pauleta, sur injonction de son gardien, s’était astucieusement placé au poteau et peut donc dégager le ballon de la tête.
Paris remporte donc sa rencontre face à Lyon, à un moment où on ne l’attendait clairement pas. Cela n’empêchera pas Lyon d’être champion, et cela ne permettra pas au PSG d’être européen : il s’agit juste d’une victoire pour l’honneur, la première du PSG à Lyon depuis 1994.
10 décembre 2006, 17e journée de L1 : 3-1
Premier match du PSG depuis la mort d’un supporter autour du Parc des Princes. Dans un climat difficile, Guy Lacombe a tenté de ressouder son groupe en les emmenant en stage à Aix-Les-Bains avant la rencontre. En plus des problèmes extra-sportifs, le club est 14e, avec peu d’avance sur les relégables. Les Lyonnais de Gérard Houllier sont quant à eux leaders, sans concurrence, et viennent de gagner quatre matches d’affilée.
Le PSG se présente dans un 4-3-3 avec Sylvain Armand en milieu défensif, Diané et Kalou sensés alimenter Pauleta. La tactique est bonne, car le match, déséquilibré sur le papier, est très disputé. Lyon se procure quelques occasions, dont un lob de Wiltord sur la barre, mais le PSG est tout aussi dangereux en contre, notamment par le biais de Pauleta. Cris est d’ailleurs au bord du carton rouge sur plusieurs interventions. Alors que la mi-temps s’apprête à être sifflée sur un score vierge, Wiltord file vers le but. Il est repris très proprement par Armand. Mais l’assistant d’Alain Hamer en décide autrement, et signale une faute. L’arbitre central, n’étant manifestement pas convaincu par son adjoint, siffle quand même la faute… mais n’expulse par Armand. Faute à moitié avouée donc, mais certainement pas pardonnée, car sur le coup-franc, Wiltord marque de la tête.
Les Parisiens rentrent au vestiaire irrités, et entament la deuxième mi-temps de belle manière. Suite à un plaquage de Squillaci sur Pauleta, le PSG obtient un bon coup-franc. Le capitaine parisien transforme la sentence en exécutant un modèle de coup de pied arrêté. Le PSG égalise et tient son bon résultat jusqu’en toute fin de match. Le jeune Ben Arfa, rentré en cours de rencontre, dribble toute la défense parisienne et bute sur Landreau. Sur le corner qui suit, Cris donne l’avantage à son équipe. Et sur le coup d’envoi qui suit, Malouda profite d’une perte de balle de Cissé pour aggraver la marque.
Le PSG s’incline donc, malgré un match de très belle facture. Comme en coupe de la Ligue un mois plus tôt, le PSG encaisse deux buts en fin de match à Lyon. Et malheureusement, la réalité reprend le dessus : après cinq matches sans victoire, le PSG n’a plus que deux points d’avance sur le premier relégable.
23 mars 2008, 30e journée de L1 : 4-2
À nouveau, les deux clubs s’affrontent alors qu’ils sont dans des situations opposées au classement. Lyon est largement leader alors que le PSG de Paul Le Guen est 17e.
L’OL réalise un très gros premier quart d’heure, et ouvre le score de façon très heureuse. Fabio Grosso veut frapper du droit, il manque complètement sa frappe et atteint la tête de son coéquipier Fred. La déviation du Brésilien trompe Landreau. Une fois ce but digéré, les Parisiens partent à l’assaut de la cage lyonnaise ; par le biais d’un Chantôme omniprésent en numéro 10 et d’un Diané toujours imprévisible, Paris se procure quelques belles occasions. Notamment une belle frappe de Chantôme sauvée sur sa ligne par Squillacci. Mais les Lyonnais ne sont pas leaders pour rien, et Fred double la mise suite à une longue ouverture de Réveillère.
Les Parisiens ont le mérite de ne pas abdiquer, et juste avant la mi-temps Camara marque sur un corner de Souza. Les intentions parisiennes ne faiblissent pas, et en début de seconde période, un penalty de Rothen consécutif à une faute de main de Toulalan, permet au PSG d’égaliser. Les Lyonnais, sentant le match leur échapper, s’énervent et ne doivent qu’à la mansuétude de Philippe Kalt de finir le match à 11 : une agression de Juninho sur Chantôme est ainsi ignorée, et une faute de Cris sur Diané alors que ce dernier filait vers le but n’est réprimandée que d’un jaune. Dans la foulée, Lyon marque par deux fois, sur deux belles actions, par Govou et Juninho.
Encore une fois, malgré un vrai bon match, le PSG s’incline, et se retrouve relégable alors que l’on approche dangereusement du terme de la saison.