Le match en bref
La rencontre est d’entrée équilibrée, malgré une ouverture du score précoce de Milan : Ibrahimovic perce pleine axe et veut lancer Pato dans la surface. La défense parvient à empêcher le Brésilien de filer au but, mais le ballon revient sur Ibrahimovic, qui peut se présenter face à Sirigu. Astucieusement, il place le ballon devant le but et Pato, qui avait suivi, marque de près du droit (1-0, 4e). Dans la foulée, Paris réagit par une lourde frappe de Nene qu’Amelia sort en corner. Après dix minutes où il ne se passe pas grand-chose, Paris a une nouvelle opportunité avec Hoarau qui donne à Nene. Celui-ci trouve Pastore en profondeur ; l’Argentin frappe du gauche avant le retour du défenseur, et Amelia repousse du pied. Le ballon revient peu après sur Nene : il tente une frappe enroulée qui passe à côté.
Sur un centre venu de la droite, et légèrement dévié par la défense, c’est Milan qui manque de doubler la mise : Nocerino effectue un retourné qui échoue sur la transversale. De l’autre côté, un centre contré de Cearà gêne le portier adverse : à la lutte avec Hoarau, Amelia claque le ballon dans ses propres cages. Le but n’est toutefois pas validé, l’arbitre signalant une charge de l’attaquant parisien. Bisevac se distingue ensuite par une montée sur corner, sur laquelle il ne parvient pas à redresser complètement un ballon dévié au second poteau. Le joueur le plus remuant — Nene — tente ensuite un tir à ras de terre du gauche, capté sans souci par Amelia. Il ne se passe rien de plus lors des quinze dernières minutes, et la mi-temps est sifflée sur cet avantage milanais.
À la reprise, Allegri change l’intégralité de sa formation en faisant rentrer notamment la vieille garde : Nesta, Zambrotta, Ambrosini, Gattuso et Inzaghi. Ancelotti change lui quatre joueurs : Douchez, Camara, Lugano et Erding entrent. D’emblée, Paris met la pression sur son adversaire avec une frappe du droit de Nene qui passe juste au-dessus. Dans l’autre camp, Inzaghi obtient un ballon dans la surface et tire entre les jambes de Tiéné. Douchez se détend bien et repousse la tentative adverse. Paris se relance ensuite avec une louche de Nene par-dessus la défense, pour Pastore qui s’essaie à la volée « à la Pauleta », mais il ne parvient pas à redresser suffisamment son ballon. Milan n’est pas en reste avec El Shaarawy qui élimine Cearà d’un sombrero et enchaîne une frappe que Douchez repousse au sol.
Bahebeck remplace alors Cearà, le PSG passant en 4-4-2. Sur une offensive parisienne, Nene est contré dans la surface ; le ballon revient sur Jallet qui, du gauche, ne se pose pas de question et frappe en force. Abbiati repousse. Le même Abbiati va se distinguer à deux reprises à un quart d’heure du terme de la rencontre : lancé en profondeur sur le côté gauche, Erding sert Nene à l’entrée de la surface. Le Brésilien contrôle, se met sur son pied gauche et frappe : Abbiati renvoie le ballon sur le côté. Erding réagit le premier et sert à nouveau Nene qui frappe cette fois sans contrôle : Abbiati claque en corner. Sur celui-ci, l’omniprésent Nene profite d’une inattention de la défense pour tirer directement vers le but. Abbiati accompagne cette fois le ballon dans ses cages, mais l’arbitre de la rencontre donne le corner à retirer. Trente secondes plus tard, depuis l’angle de la surface, Nene enroule une frappe qui échoue sur la barre. Erding reprend de la tête sur le poteau mais est signalé hors-jeu.
Après cette pluie d’occasions, le match perd en intensité et Ancelotti lance deux autres joueurs. Kebano remplace Bodmer et Landre supplée Nene. Il ne se passe plus grand-chose en dehors d’une volée d’Inzaghi largement au-dessus, et d’une combinaison Kebano-Bahebeck qui aboutit à une frappe hors-cadre. Paris s’incline donc de façon anecdotique pour ce match amical, le premier de 2012.