Le match en bref
D’entrée de jeu, Paris développe une action sur son côté gauche : Siaka Tiéné combine avec Guillaume Hoarau pour déborder la défense portugaise, mais il glisse à l’approche de la surface (2e) — la pelouse, arrosée avant le match, gêne plusieurs joueurs en ce début de rencontre. En réaction, Gaitán tente une frappe de loin, mais sans aucun danger pour Douchez (3e). Après quelques minutes très peu rythmées, le Benfica se procure coup sur coup deux occasions, grâce à deux débordements sur le côté droit de la défense parisienne. Si la première action n’aboutit pas, la seconde fait mouche : après un une-deux à l’entrée de la surface, un Portugais est servi sur le côté gauche de la surface de réparation. Son centre en retrait, contré par Landre, permet de trouver idéalement Cardozo, seul aux six mètres, qui coupe la trajectoire et prend Douchez à contre-pied (1-0, 11e).
Le PSG réagit rapidement. Après une première offensive de Chantôme côté gauche, c’est une belle action collective qui permet aux Parisiens d’égaliser : dans le rond central, Chantôme s’appuie sur Erding, qui la lui remet ; sans contrôle, le numéro 20 lance Nenê en profondeur. Le Brésilien se présente seul face à Artur Moraes : à l’entrée de la surface, il lobe astucieusement le gardien du Benfica (1-1, 15e).
Le Benfica se signale ensuite sur un coup franc plein axe aux 25 mètres. La frappe de Cardozo, puissante, rebondit juste devant Nicolas Douchez, qui ne peut que repousser devant lui. Sa défense intervient pour écarter définitivement le danger. Après quelques nouvelles situations intéressantes — notamment une tentative d’Erding puis une frappe de Hoarau (25e) —, le match diminue à nouveau en intensité aux alentours de la demi-heure de jeu.
Peu sollicité en début de match, le côté droit du PSG — Landre en défense, Maurice au milieu — s’illustre davantage au fil de la rencontre, mais ce sont les Portugais qui se montrent les plus dangereux. Cardozo, côté gauche, trouve Gaitán plein axe ; sa frappe est repoussée des deux poings par Douchez. Dans la foulée, un nouveau tir portugais passe de peu à côté du poteau droit du gardien parisien (36e).
Le match se tend en fin de première période. Pablo Aimar fauche volontairement Chantôme, ce qui lui vaut un carton jaune. Mamadou Sakho est également averti pour avoir protesté contre la faute de l’Argentin. Les deux équipes s’illustrent une dernière fois chacune juste avant la pause. Paris d’abord : Hoarau décale Nenê ; après une feinte de frappe, sur le côté gauche de la surface, le Brésilien centre devant le but. Au deuxième poteau, Maurice est trop court (42e). De son côté, le Benfica se signale par un nouveau coup franc plein axe, à 17 mètres des buts parisiens, mais Douchez repousse la frappe contrée du Portugais (44e).
Au retour des vestiaires, Antoine Kombouaré — qui dispose de 22 joueurs valides — remplace l’intégralité de son équipe. Devant Areola et une défense classique — Makonda-Armand-Camara-Jallet —, on trouve un milieu axial Bodmer-Kebano, épaulé par Bahebeck et Arnaud sur les côtés. En attaque, Gameiro dispute son premier match sous le maillot parisien, aux côtés de Luyindula.
Sylvain Armand est rapidement averti pour avoir fauché dangereusement son vis-à-vis ; l’ancien Nantais, en retard sur son intervention, avait glissé. Jean-Christophe Bahebeck se signale par une de ses actions caractéristiques — il avait d’ailleurs marqué de cette manière contre Le Mans en coupe de France la saison dernière : côté gauche, il repique dans l’axe puis frappe du droit à l’entrée de la surface. Son tir est repoussé par le gardien portugais dans les pieds de Kevin Gameiro, dont le plat du pied est détourné en corner (49e).
Les Parisiens sont les plus dangereux en ce début de seconde période. Suite à un une-deux avec Bahebeck, Gameiro se met évidence par une frappe puissante à l’entrée de la surface, repoussée par Artur Moraes (59e). C’est ensuite Jallet qui déborde côté droit, mais son centre fort devant le but ne trouve pas de Parisien (61e). Contre le cours du jeu, le Benfica reprend toutefois l’avantage : une balle en profondeur est interceptée par Camara devant la surface, mais l’ancien Stéphanois tarde à relancer. L’attaquant du club portugais lui chipe le ballon et glisse à Franco Jara, seul sur le côté droit de la surface, alors que Makonda n’est pas redescendu. L’Argentin trompe Areola (2-1, 63e).
Sur un tacle en retard, Sylvain Armand est sanctionné d’un deuxième carton jaune, synonyme d’expulsion (67e). Luyindula recule au milieu, Bodmer remplaçant Armand en défense centrale. Le SLB assoit progressivement sa domination, et se retrouve de plus en plus souvent dans la surface de réparation parisienne. Sur l’une de ces actions, Saviola frappe au-dessus après un centre en retrait venu de la gauche.
Après plusieurs minutes de flottement, Paris se remet à l’attaque. Seul en pointe, Gameiro est mis au sol — après une main d’un défenseur portugais —, mais l’arbitre ne siffle pas (82e). Dans la foulée, Saviola glisse alors qu’il est servi dans la surface, seul face à Areola (83e). En fin de match, Kevin Gameiro est à deux doigts d’inscrire son premier but sous le maillot parisien : lancé en profondeur, il efface le gardien sur la gauche puis redresse le ballon. La frappe est cadrée, mais l’attaquant international est signalé hors-jeu (86e).
Le Benfica inscrit finalement un troisième but dans les dernières minutes : servi côté gauche, Nolito parvient à repiquer dans l’axe. Saviola se saisit du ballon pour l’envoyer au fond des filets parisiens du pied gauche (3-1, 89e). Le PSG réagit dans les dernières secondes avec une tentative d’aile de pigeon de Gameiro, sans succès (90e+2). Paris s’incline donc pour la deuxième fois en match amical. Les Parisiens rejoueront dès samedi, contre Anderlecht (21h45).