Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Beckham : le PSG fait-il parler aux États-Unis ? « Parle-t-on autant de la possible arrivée de David Beckham au PSG en Californie qu’en France ? », a demandé francefootball.fr à Laurent Courtois, qui évolue désormais dans le championnat nord-américain. « Ça en parle surtout en France, mais pas du tout ici, a répondu l’ancien Grenoblois. À Los Angeles, ils parlent plutôt d’une prolongation, ou de continuer à travailler ensemble différemment. Mais personne ne parle du PSG. »
Le reste de l’actu du jour
Al-Khelaifi PDG, Jean-Claude Blanc DG délégué. « Qatar Sports Investments (QSi) annonce son intention de nommer Jean-Claude Blanc au poste de directeur général délégué du Paris Saint-Germain », indique le fonds d’investissement qatari dans un communiqué diffusé ce vendredi sur PSG.FR. QSi confirme par ailleurs qu’une assemblée générale se tiendra le 21 octobre pour entériner le changement de gouvernance du club : le PSG revient à un conseil d’administration, qui sera présidé par Nasser al-Khelaifi. Celui-ci cumulera cette fonction avec celle de directeur général, un poste actuellement occupé par Philippe Boindrieux.
« En tant que directeur général délégué du Paris Saint-Germain, Jean-Claude Blanc sera en charge de l’ensemble des activités du club hormis le secteur sportif, précise le communiqué. Il travaillera en étroite collaboration avec Leonardo, directeur sportif du club. » De son côté, et comme cela avait été annoncé à son arrivée en juillet, Benoît Rousseau quittera son poste de président du directoire par intérim.
France : Ménez remplaçant ? D’après L’Équipe, Jérémy Ménez ne devrait pas être titulaire ce soir avec l’équipe de France face à l’Albanie. Les autres Parisiens habituellement sélectionnés (Hoarau, Matuidi, Sakho) sont blessés — Gameiro est forfait ce vendredi, mais reste incertain pour le match face à la Bosnie-Herzégovine mardi.
Pastore remplaçant avec l’Argentine ? « Brillant en club, [Javier Pastore] n’a pas encore convaincu Sabella, le nouveau sélectionneur de l’Argentine, estime L’Équipe ce vendredi. […] Lors de la tournée de rentrée de l’Albiceleste en Asie, début septembre, El Flaco (le maigre) n’a joué que la dernière demi-heure face au Venezuela (1-0) et n’est pas sorti du banc contre le Nigeria (3-1). Pour organiser le jeu, Sabella lui avait préféré la recrue de l’Inter Milan, l’inexpérimenté Ricardo Alvarez (23 ans, 2 sélections), et le Marseillais Lucho (30 ans, 44 sélections, 6 buts)… qui n’apparaît plus dans le groupe. Le sélectionneur ayant choisi de se priver de Juan Roman Riquelme (33 ans, Boca Juniors), l’ancien milieu de Palerme (2009-2011) est pourtant le seul véritable numéro 10 de sa liste. Mais l’ancien entraîneur d’Estudiantes La Plata (2009-2011), vainqueur de la Copa Libertadores 2009 et du Tournoi d’ouverture 2010, privilégie un schéma en 4-3-3, avec Messi, Higuain et Di Maria en attaque, qui pourrait se convertir en 3-4-3, ce soir, face au Chili.
Carlos Babington, qui l’a fait venir à Huracan à l’été 2007, en est toutefois persuadé : Pastore ne va pas tarder à s’imposer en sélection. “Il fait déjà partie des meilleurs alors qu’il n’a que vingt-deux ans”, assure l’ancien international argentin, qui le considère comme le “partenaire idéal de Lionel Messi”. »
Pastore élu meilleur joueur de L1 en septembre. Javier Pastore a facilement remporté le trophée UNFP de meilleur joueur du mois : il rassemble 75 % des suffrages, devant le Lyonnais Gomis (18 %) et l’Auxerrois Traoré (7 %).
Depuis sa création en 2003, ce trophée a été remporté à treize reprises par des joueurs parisiens : Pauleta (octobre 2003), Ljuboja (février 2004), Sorin (avril 2004), Luyindula (avril 2007), Rothen (septembre 2007), Hoarau (octobre 2008), Sessegnon (décembre 2008), Luyindula (janvier 2009), Hoarau (février 2009), Chantôme (novembre 2010), Nenê (décembre 2010), Sakho (avril 2011) puis Pastore (septembre 2011).
Féminines : 2 Parisiennes convoquées. Laure Lepailleur et Laure Boulleau ont été sélectionnées en équipe de France pour affronter le Pays de Galles puis Israël dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2013 samedi 22 et mercredi 26 octobre. (source : FFF.FR)
Coupet : « J’ai refusé le PSG. » « J’espère entraîner les jeunes gardiens, notamment ceux du PSG. Ça m’intéresse au plus haut point », avait affirmé plusieurs fois Grégory Coupet en juin dernier. Devenu consultant pour RMC début septembre, l’ancien Lyonnais assure dans l’édition d’octobre de Mag2Lyon qu’il a finalement refusé le poste : « Le PSG m’a proposé d’entraîner ses jeunes gardiens, mais je n’ai pas accepté. Justement parce que je souhaitais garder ma liberté de parole en tant que consultant. Sinon, j’aurais été juge et partie. Je n’aurais pas pu parler du PSG sans être soupçonné de parti pris. »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
La 13e journée de L1 décalée. « En raison de l’organisation en France du sommet du G20 qui nécessite la mise en place d’un dispositif de sécurité de grande envergure les jeudi 3 et vendredi 4 novembre 2011, le ministère de l’Intérieur a sollicité la LFP afin que la 13e journée de Ligue 1 et la 14e journée de Ligue 2 soient réorganisées, a annoncé la Ligue dans un communiqué. En conséquence, la commission des compétitions a décidé de décaler l’ensemble des matches de la 13e journée de Ligue 1 au dimanche 6 novembre à 17h00, à l’exception des deux matches premium qui se joueront aux horaires habituels (samedi 5 novembre à 21h00 et dimanche 6 novembre à 21h00). »
Pour Paris, rien ne change : le PSG accueillant le Slovan Bratislava jeudi 3 novembre en Ligue Europa, le match Bordeaux-PSG aurait de toute façon eu lieu dimanche. (voir Calendrier PSG 2011/2012 : dates et diffusions TV)
La gestuelle de Pastore décortiquée. Mercredi, L’Équipe s’est penché sur la gestuelle si particulière de Javier Pastore. Sur une double page, le quotidien sportif a interrogé une danseuse chorégraphe et Christophe Dugarry, qui reconnaît ne pas savoir anticiper les gestes de l’Argentin. Mais le témoignage le plus intéressant est celui de Jean-Benoît Morin, biomécanicien au laboratoire de physiologie de l’exercice à l’université de Saint-Étienne. « L’utilisation que Javier Pastore fait de ses bras et de ses mains est vraiment particulière, estime Morin. Il joue dans le déséquilibre et s’en sert pour se donner un équilibre de compensation. Même dans ses courses lentes, ses bras sont au moins au niveau de sa poitrine. Il a même les mains plus hautes que la tête lorsqu’il s’arrête net avant de changer de direction. Ses bras partent alors en l’air pour créer le mouvement comme ceux des patineurs qui s’élancent ou les pales d’un hélicoptère. Quand il court, sans accélérer, avant d’être dans l’action, il a déjà les bras armés, au niveau du buste, les coudes pliés. Ça le fait courir bizarrement, mais c’est du temps gagné. »
Le biomécanicien a également décortiqué la foulée de Pastore : « Quand il attaque un sprint, il a une course très fréquente. Sur les dix, vingt premiers mètres, il a une succession d’appuis très proches. Ces petites foulées lui permettent d’atteindre sa vitesse maximale beaucoup plus tôt. Sur son but [contre Lyon], il prend de vitesse un défenseur [Bakary Koné] qui doit être plus rapide que lui sur cinquante mètres. Cette vitesse de pas me fait penser à Christophe Lemaitre, sur lequel on a fait des études dans notre laboratoire, et dont l’une des caractéristiques est une fréquence de foulées bien plus élevée que ses collègues d’entraînement et qui est ainsi beaucoup plus rapide sur un sprint de quatre à six secondes. Chez Pastore, cela est dû à des appuis très brefs. Il a un temps de contact du pied au sol minime. Il est léger. Il virevolte, il joue un peu comme s’il ne touchait pas le sol. Sur beaucoup d’actions, il est sur un seul pied, et souvent il n’a même pas le talon au sol. Un peu comme les sprinteurs ou les boxeurs, sur la plante des pieds. En termes de puissance, ce n’est pas un avantage mais en termes de réactivité, c’est fondamental.
À l’inverse, quand il a besoin de solidité, quand il conduit sa balle en dribble d’attente face à un défenseur, il plante sa jambe arrière dans le sol, un peu en travers. C’est elle qui fait le travail de propulsion. À l’image d’un escrimeur ou d’un patineur de vitesse, son pied avant est libre, léger, prêt à se lancer dans un dribble ou une conduite de balle, à bondir vers l’avant. Il est frêle. Il me fait penser à un flamant rose. Ils n’ont qu’un seul pied au sol quand ils dorment, prêts à s’envoler plus vite en cas de prédation. Lui, c’est exactement ça. »
Le Parisien en grève. Le Parisien ne paraît pas ce vendredi. La rédaction a voté « un mouvement de grève contre un projet de développement assorti d’une cinquantaine de départs », explique la direction du journal à l’AFP.
« On va avoir un journal plus beau, mais avec moins d’information et moins de journalistes », avait estimé Olivier Corsan, délégué syndical SNJ, à l’annonce de ce plan social en juillet dernier. « Je ne vois pas comment on peut faire mieux et avoir un vrai projet éditorial avec moins de gens », avait renchéri Timothée Boutry, président de la Société des journalistes.