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Les infos transferts du jour
La rumeur David Beckham. En début de mois, Leonardo avait déclaré à la BBC qu’il appréciait beaucoup David Beckham. Depuis, la rumeur d’un transfert au PSG du Britannique ne cesse d’alimenter les gazettes. Dernier épisode : ce jeudi, le Parisien consacre sa une et son « fait du jour » à l’arrivée éventuelle de l’ancien Milanais — et de sa femme — dans la capitale française. « Selon nos informations, Leonardo a sollicité directement la star anglaise, dans le courant du mois d’août, pour lui proposer de rejoindre Paris dès le mois de janvier prochain, assure le quotidien francilien. “Il s’agissait d’une première prise de contact, précise l’un des proches conseillers de Beckham. Leonardo voulait connaître les intentions de David sur la suite qu’il compte donner à sa carrière et ils ont parlé ensemble du PSG…” Selon cette source, l’actuel milieu de terrain des Los Angeles Galaxy, âgé de 36 ans, s’est d’abord montré très flatté par l’appel du pied de Leonardo, son ancien entraîneur au Milan AC. En fin de contrat à l’issue de la saison américaine (qui s’achève au plus tard le 20 novembre), Beckham a ensuite expliqué qu’il étudierait les nombreuses propositions dont il est l’objet mais que la qualité du challenge sportif serait déterminante. Bref, “the door is open”, pour lui aussi.
Rien n’indique toutefois que cette première discussion informelle entre Leonardo et Beckham n’aboutisse sur un transfert du Spice Boy au PSG. Pour une raison bien simple. “À ce stade, personne n’a encore parlé d’argent”, souffle ce proche du joueur anglais. Cela pourrait se produire dans des délais très courts. D’ici la mi-octobre, des émissaires de Qatar Sports Investments (propriétaire du PSG) doivent se rendre à Los Angeles pour rencontrer David Beckham et son entourage. Dans leur ligne de mire, David Beckham, donc, mais aussi son épouse Victoria, dont l’avis risque d’être déterminant. Aujourd’hui reconvertie dans le stylisme, l’ex-Spice Girl voit d’ailleurs d’un bon œil l’idée d’un déménagement à Paris, qui reste l’une des capitales de la mode. »
Beckham : attraits et risques. Dans sa double page consacrée à cette rumeur, le Parisien évoque d’abord les raisons pour lesquelles celle-ci serait crédible : « Vu de Doha, la capitale du Qatar, David Beckham est bien plus qu’un joueur de football. L’arrivée de cette icône planétaire à Paris, si elle se confirme, donnerait en effet un relief considérable non seulement au PSG, mais bien à l’ensemble du projet industriel qatari développé depuis quelques mois dans le football français. Outre l’acquisition du PSG en juin, Qatar Sports Investments a raflé deux lots lors de la mise en vente des droits télé de la Ligue 1 pour la période 2012-2016. À commencer par la commercialisation des droits du championnat de France à l’étranger. Comment rêver d’un meilleur ambassadeur que Beckham pour valoriser le produit Ligue 1, notamment en Asie, où l’ex-star du Real Madrid bénéficie d’une cote d’amour sans équivalent ? […]
Combien coûte-t-il ? Peu importe, vu que l’argent est rarement un frein aux désirs des Qataris. L’ancien Madrilène, libre de tout contrat à la fin novembre, sera alors libre de s’engager avec le club de son choix, sans que ce dernier ait à régler une indemnité de transfert. En revanche, Beckham est toujours gourmand en termes de salaire. Il percevait 4,5 M€ annuels aux États-Unis, et on voit mal pourquoi il baisserait ses tarifs alors que c’est le PSG qui le courtise et entend le faire revenir en Europe pour jouer les têtes de gondole. »
Le journal de Saint-Ouen aborde ensuite les risques d’une telle opération : « Si la lecture de ce recrutement est limpide d’un point de vue économique, elle est plus hasardeuse sur un plan managérial. Prendre Beckham pour lui assigner un rôle de remplaçant serait une hérésie. Toutefois, le faire jouer ne serait pas sans risques. Comment expliquer à Nenê ou à Ménez qu’il faut faire un peu de place à une ancienne gloire ? En l’espèce, ce n’est pas l’état d’esprit (jugé irréprochable) de Beckham qui pose problème, mais sa valeur marketing qui influerait sur des choix sportifs. »
« Bekcham à Paris, une superbe opération marketing. » Dans le Parisien, Gilles Dumas, directeur de Sportlab, se montre enthousiaste à propos de la rumeur d’une arrivée du milieu anglais au PSG : « Cela correspondrait à l’association de deux marques de notoriété mondiale. La marque Paris d’un côté et la marque Beckham de l’autre. On a parfois tendance à l’oublier vu de France, mais Paris est la ville la plus visitée au monde et est considérée comme la plus belle, la plus chic, la plus glamour. Beckham pourrait donc tirer profit lui aussi de son arrivée dans la capitale. On peut imaginer que les marques de haute couture aient déjà des idées à ce sujet. […]
Ce serait une superbe opération marketing pour le PSG et cela marquerait un nouveau virage dans l’histoire du club. Immédiatement, le PSG gagnerait une notoriété mondiale, ce qui forcément valoriserait les partenariats existants et drainerait de nouveaux partenaires. Ensuite, il est possible qu’une partie des droits économiques du joueur soit cédé au club. Le PSG tirerait alors directement des dividendes sur les contrats publicitaires de Beckham. C’est qui se passe actuellement aux Los Angeles Galaxy. »
Le reste de l’actu du jour
Bilbao-PSG ce soir à 21h05. Ce soir — diffusion à 21h05 sur W9 —, Paris se déplace à Bilbao lors de la deuxième journée de la phase de groupes de la Ligue Europa. (voir [UEFA] Athletic Bilbao-PSG : Pastore remplaçant ?)
Bilbao : les forces en présence. De par les restrictions de recrutement que le club basque s’impose (voir plus bas), la quantité de joueurs renommés est forcément réduite. L’Athletic Bilbao possède toutefois en son sein deux champions du monde 2010 : l’attaquant de pointe Llorente et le milieu défensif Javi Martinez. Ce dernier est également champion d’Europe Espoirs 2011, tout comme Mikel San José, Ander Herrera, et Iker Munian — qui jouera vraisemblablement en soutien de l’attaquant contre Paris. Il y a deux autres internationaux A à Bilbao : l’espagnol Iraola et le Vénézuelien Amorebieta.
À noter également la présence du milieu gauche vétéran Gabilondo, qui a effectué une bonne partie de sa carrière à la Real Sociedad. Mais le plus connu à Bilbao est finalement l’entraîneur, l’Argentin Marcelo Bielsa, qui a été sélectionneur de l’Albiceleste pendant six ans et plus récemment de l’équipe nationale chilienne.
Bilbao : la forme du moment. L’Athletic Bilbao a obtenu son billet pour la Ligue Europa en terminant sixième de la dernière Liga, mais n’a pas eu à disputer la totalité de son tour de barrages. En effet, l’adversaire initial du club basque, Trabzonspor, a été propulsé en Ligue des champions avant le match retour, du fait de l’exclusion de Fenerbahçe de toute compétition européenne. Par ricochet, Bilbao s’est ainsi retrouvé qualifié. Lors de la première journée de la phase de groupes, les Espagnols se sont imposés 1-2 à Bratislava.
En championnat, la situation est bien plus compliquée : après cinq journées, Bilbao compte trois défaites et deux matches nuls — en n’ayant pourtant affronté aucun « gros » — et pointe à la 19e place au classement général. Le club est donc relégable alors que, depuis la création de la Liga en 1928, l’Athletic Bilbao n’est jamais descendu en division inférieure, exploit partagé avec le Real Madrid et le FC Barcelone.
Jean-Claude Blanc, suite. Ce jeudi, L’Équipe confirme les informations publiées la veille par le Parisien : Jean-Claude Blanc devrait effectivement être nommé directeur général du PSG d’ici mi-octobre, alors que le club parisien repassera en conseil d’administration. « [Il] était la priorité des actionnaires qataris et fut vivement recommandé par Leonardo, assure le quotidien sportif. À Paris, Blanc n’aura cependant pas son mot à dire sur la politique sportive, apanage du directeur sportif brésilien. Son rayon d’action concernera seulement les aspects administratifs et financiers. De fait, il prendra la succession de Philippe Boindrieux, l’actuel DG, dont l’avenir au sein du club s’assombrit chaque jour un peu plus. »
Douchez : « À aucun moment je n’ai songé à partir. » Vraisemblablement titulaire ce soir alors qu’il est cantonné au banc de touche en championnat, Nicolas Douchez est le principal centre d’intérêt des médias spécialisés ce jeudi matin. Le Parisien publie une interview de l’ancien Rennais : « La principale difficulté [quand on joue peu] est de pouvoir rester concentré tout le match. Ce n’est pas l’effort physique qui va me fatiguer, mais la capacité à répondre présent à n’importe quel moment. Avec l’expérience, on se rend compte que le poste de gardien, c’est aussi être décisif au moment où l’équipe en a besoin. […]
Pour les médias et pas mal d’observateurs, je suis cantonné au rôle de doublure. Mais, moi, je ne me considère pas comme tel. Aujourd’hui, je suis remplaçant, mais mon ambition est de redevenir titulaire. Quand on accepte le statut de doublure, généralement on le reste. […] Je me suis blessé au mauvais moment. Après, tant que Salvatore [Sirigu] est bon, il n’y a aucune raison de changer. […] Est-ce la période la plus délicate de ma carrière ? Pour les gens qui me connaissent, j’ai déjà vécu des choses plus compliquées et plus dures que ça. Là, c’est une déception, mais je vis ça comme une épreuve et un défi. Quand on prend la chronologie de ma carrière, je n’ai jamais fait des choix pour le confort. Même si je ne joue pas aujourd’hui, ça ne met pas un terme à ma carrière alors que, plus jeune, ça aurait pu s’arrêter là. Aujourd’hui, ce n’est pas simple mais pas insurmontable. »
Interrogé sur une éventuelle envie de quitter le PSG, Douchez se montre très ferme : « Je vais être très clair et très franc. À aucun moment, je n’ai songé à partir. Ça ne m’a même pas effleuré l’esprit. La saison est longue, et j’ai envie de récupérer ma place. Après, si je vis mal la situation et si ça devient invivable pour tout le monde — ce qui m’étonnerait —, on songera peut-être à quelque chose comme ça. Mais, aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. […] Trouvé-je normal que Sirigu ait demandé la garantie de continuer à jouer s’il était bon ? Oui. Le contexte fait que je me blesse juste avant le début du championnat et que le club prend Salvatore. Forcément, il a demandé des choses parce qu’il était en position de les demander. »
L’Équipe : « Ne croyez pas Douchez, c’est la crise ! » Les déclarations de Douchez ne convainquent pas L’Équipe. D’après le quotidien sportif, Kombouaré aimerait pouvoir aligner Douchez, mais c’est tellement la crise avec Leonardo que l’entraîneur parisien en est réduit à espérer des mauvaises performances de son gardien italien pour pouvoir enfin l’envoyer sur le banc. Pendant ce temps, Douchez est frustré, même s’il refuse de le dire : « Si Nicolas Douchez avait su, il ne serait peut-être pas venu. […] [Après avoir cité ses propos] Voilà pour la version soft, ou diplomatique. La réalité semble un peu différente. Car, sur ce dossier particulier, Kombouaré marche sur des œufs avec Leonardo. L’entraîneur parisien est en quelque sorte coincé et ne peut revenir en arrière, d’autant plus que Sirigu aligne des performances de haute volée depuis ses débuts […].
Douchez ne l’avouera pas mais, en compétiteur frustré, il vit mal cette situation. Elle a été à l’origine de plusieurs entrevues avec son entraîneur, dont une avant le match contre Salzbourg. “Mais des discussions, j’en ai eu plusieurs avec le coach, c’est normal, poursuit-il. La situation est maintenant claire. Tant que l’équipe tourne bien [en Ligue 1] et que Salvatore est bon, je dois prendre mon mal en patience. À moi de saisir ma chance dans les matches qu’il me reste.” »
France : 3 Parisiens convoqués. Kevin Gameiro, Blaise Matuidi et Jérémy Ménez ont été sélectionnés en équipe de France pour affronter l’Albanie puis la Bosnie-Herzégovine les vendredi 7 et mardi 11 octobre prochains, en éliminatoires de l’Euro 2012. Guillaume Hoarau et Mamadou Sakho, blessés, ne sont pas convoqués. (voir Équipe de France : 3 joueurs du PSG sélectionnés)
Féminines : Peamount 0-2 PSG. Le PSG n’a pas raté ses débuts européens. Lors du match aller des seizièmes de finale de la Ligue des champions, l’équipe féminine du PSG s’est imposée 0-2 sur le terrain de Peamount, grâce à des buts de Nora Coton-Pelagie (72e) et Cindy Thomas (90e+3). « C’était un match très difficile, avec une équipe très bien organisée, a réagi Camille Vaz, l’entraîneur parisien, sur PSG.FR. Le staff en face a mis en place des choses intéressantes pour nous contrer. Ils ont refusé le jeu et finalement cela nous a aidé mais nous avons été en réussite en fin de rencontre dans la finition. Nous avons donc du fournir beaucoup d’efforts. À 0-0 à la pause nous n’étions pas rassurés, nous avons commis beaucoup de fautes techniques qui ne nous ressemblent pas. Nous sommes très contents du résultat. Ce 0-2 est vraiment une bonne chose. »
D’après la presse irlandaise, l’équipe parisienne était la suivante : Pons — Debonne, Lepailleur, Delannoy, Boulleau — Dali (Prevost, 85e), Rubio, Poulain (Coton-Pelagie, 67e), Houara — Pizzala, Conforti (Thomas, 63e).
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
PSG-Lille : réservation prioritaire abonnés. Comme les matches PSG-OM et PSG-Lyon, le prochain PSG-Losc — qui aura lieu dimanche 18 décembre — est ouvert prioritairement aux abonnés. Ceux-ci ont reçu mercredi un mail du club parisien annonçant l’ouverture de la location ce jeudi à 10h. Chaque abonné en virages pour acheter d’ici au 10 octobre une place supplémentaire dans sa tribune (30 €) ou deux en quarts de virages (40 €).
Bilbao : la politique de recrutement en question. L’Athletic Bilbao est connu pour sa politique de recrutement, puisque le club s’impose d’avoir un effectif composé uniquement de joueurs basques. Ce qui comprend également ceux issus du pays basque français : Bixente Lizarazu fut ainsi le premier étranger à évoluer à Bilbao, en 1996/1997, même si son passage aura été un échec.
Au fil des années, la politique du club est toutefois devenue un peu moins stricte : alors qu’il ne prenait initialement que des joueurs nés basques, le club s’autorise à prendre des joueurs dont l’un des deux parents est basque, ou même des joueurs formés dans un club de la région, qu’ils soient basques ou non. C’est ainsi que le Vénézuelien Amorebieta, dont les parents sont de la région, peut aujourd’hui jouer pour Bilbao. Dans le même ordre d’idée, le recrutement de Peter Luccin avait été envisagé au début des années 2000, sa mère étant originaire de Bilbao. Toutes ces restrictions ne s’appliquent toutefois pas au staff technique, permettant ainsi à l’Argentin Bielsa d’être à la tête de l’équipe première, et par le passé, à Luis Fernandez de passer quatre ans à diriger l’équipe, épaulé des anciens Parisiens William Ayache et Pierre Alonzo.