Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Lille intéressé par Erding ? « Lille est à l’affût de la situation du Parisien Mevlüt Erding, que Rudi Garcia aime beaucoup », croit savoir L’Équipe ce dimanche.
L’Équipe demande le départ d’Alou Diarra. « Alou Diarra doit partir, estime L’Équipe ce dimanche. Il n’est ni mauvais ni très bon. Il est quelconque. Ce constat passerait pour un joueur lambda. Pas concernant Alou Diarra. Le paradoxe voulant qu’il a enfin accédé à la reconnaissance internationale en se voyant confier le brassard des Bleus au cours de sa saison la moins aboutie crée un malaise. Au regard de son talent, de son statut et de ses émoluments, il n’apporte plus assez à Bordeaux et il ne gagnerait rien à y rester. Alou Diarra, sous contrat jusqu’en 2013, doit donc partir, pour son bien et celui des Girondins. Cela tombe bien : Nicolas de Tavernost ne l’apprécie plus guère et Bordeaux a besoin de liquidités. » Le capitaine de l’équipe de France serait « le successeur idéal de Claude Makelele » aux yeux des dirigeants du PSG, à en croire le Parisien.
Le reste de l’actu du jour
PSG 2-2 Lille. Samedi soir, lors de la 37e journée de L1, le PSG a fait match nul 2-2 face à Lille. De son côté, Lyon a concédé le nul 0-0 face à Caen. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Comment se qualifier en Ligue des champions ? Paris sera qualifié pour les barrages de la Ligue des champions si Lyon perd à Monaco et que le PSG gagne à Saint-Étienne ; si Lyon fait match nul à Monaco et que le PSG gagne à Saint-Étienne par au moins cinq buts d’écart ; si Lyon fait match nul à Monaco et que le PSG gagne à Saint-Étienne par quatre buts d’écart tout en ayant inscrit au moins quatre buts de plus que l’OL. (voir plus d’explications)
Terribles mois de mai. Le PSG n’a gagné que 4 de ses 16 derniers matches officiels — soit depuis début mars —, pour 5 défaites et 7 nuls, toutes compétitions confondues. Paris reste ainsi sur 10 matches sans victoire lors du mois de mai, depuis trois saisons. (voir plus de stats)
CFA : PSG 0-0 Louhans-Cuiseaux. L’équipe réserve du PSG a concédé le match nul 0-0 face à Louhans-Cuiseaux (17e) ce samedi. À noter qu’Adama Touré a raté un penalty. « On a manqué d’agressivité et d’efficacité, regrette Bertrand Reuzeau dans l’édition départementale du Parisien. On est alors tombés dans un excès d’individualisme. » Le PSG a aligné la formation suivante : Areola — Sabaly, Diarra, Rimane, Paupin — Baldé, Makhedjouf (Ayina, 63e) — Touré, Nguema (Qasmi, 66e), Maurice — Coulibaly. Le PSG reste à la huitième place, à une journée de la fin.
U19 : Lesquin-PSG. Les moins de 19 ans du PSG (2es) se déplacent à Lesquin (12e) ce dimanche à 15 heures lors de la dernière journée du championnat. À égalité de points avec Le Mans, Paris compte 1 point de retard sur Caen.
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Joyeux pétards, heureux fumigènes. « Plusieurs dizaines de milliers de Lillois ont explosé de joie samedi soir, rapporte l’AFP. […] Dès le coup de sifflet final, dans une ambiance festive, les rues de Lille ont aussitôt résonné de milliers de klaxons et de cornes de brumes, agrémentés de chants à la gloire du Losc. […] En l’absence d’écrans géants, la plupart des supporters lillois avaient choisi de se rassembler autour des bars et cafés de la ville, nombreux à retransmettre le match. […] Au premier but de Lille, aussitôt c’est l’exultation. […] Fumigènes, pétards et feux de bengale illuminent déjà la cité lilloise. »
Les supporters lyonnais accusés de jouer contre leur club. « Quand Claude Puel arrive à 23h15 en salle de presse, il est difficile de ne pas l’accompagner d’un peu d’empathie, quoi que l’on puisse penser de son bilan, estime L’Équipe. Les temps modernes sont violents. Après deux heures d’injures et de banderoles insultantes, l’entraîneur lyonnais est digne, fait face. Sa voix est rauque, usée. Il dit tout de suite qu’il s’en tiendra au match, à ce 0-0 face à Caen qui rend la troisième place incertaine. “Mes joueurs ont évolué dans un climat hostile. Ce n’est pas évident de jouer dans ces conditions, de mettre du rythme. […] Je ne veux pas faire de commentaire et donner plus d’importance que ça ne mérite par rapport à ces gens-là. Ça ne me fera pas dévier de ma trajectoire. L’important, c’est le club, mes joueurs.” Depuis un automne 1999 chargé d’électricité, les supporters manifestant contre le départ d’Alain Caveglia, Gerland n’avait jamais été dans cet état-là. Un état peu compréhensible, où le mauvais goût le dispute à un timing pitoyable : en choisissant ce Lyon-Caen (0-0) pour demander le départ de Claude Puel, qui est acquis, et en se désintéressant de l’enjeu du moment, qui est considérable, les supporters lyonnais ont donné une terrible image d’eux-mêmes, hier soir, et de leurs priorités. Comme s’ils préféraient venir voir jouer des Moldaves le jeudi soir, la saison prochaine, ces supporters-là ont tout fait hier soir pour que l’OL ne se qualifie pas pour les barrages de la Ligue des champions dès la 37e journée. Pris en otage par le virage nord, d’où sera venu le son insupportable de discours continus au porte-voix pendant 90 minutes, à faire regretter les vuvuzelas de la dernière coupe du monde, Gerland est rarement sorti de son mutisme, offrant l’atmosphère d’un match à huis clos, et l’absence d’intensité afférente. Les contre-performances lyonnaises ont eu des origines diverses, cette saison. C’était parfois l’entraîneur, parfois les joueurs. Hier, c’étaient les supporters. Ceux du virage sud avaient groupé 300 d’entre eux à 18h30, à peu près ceux qui passaient par-là, en somme. Ceux du virage nord ont fait une démonstration de force plus spectaculaire en créant une atmosphère contre-productive, et nocive à la performance, le soir même où leur club pouvait se qualifier, comme d’habitude, pour la Ligue des champions. Il aurait suffi à l’OL de gagner pour assurer sa place sur le podium et au tour de barrages de Ligue des champions, en août prochain. Il aurait probablement suffi d’une atmosphère normale pour que les Lyonnais y parviennent, notamment au cours d’une première période largement dominée (14 tirs à 2). Mais l’atmosphère est restée constamment délétère et malsaine. » « Je suis abasourdi, nous avons joué à l’extérieur, l’ambiance était délétère, a commenté Jean-Michel Aulas sur eurosport.fr. Je pense aussi à l’homme qui a été mis en cause alors qu’il fait le maximum. L’analyse est extrêmement difficile pour moi. » Le site évoque quelques unes des banderoles brandies en tribunes : « Claude Puel, l’homme qui transforme la Formule 1 en voiture à pédales », « On voulait du jeu, voire des titres, pas passer pour des pitres », « Puel, la seule chose que tu as gagnée à Lyon, c’est de l’argent », « Direction, entre ton public et ton coach, il va falloir choisir ».
Et à Auxerre, le cirque continue. « La guerre des chefs, des futurs ex-présidents, ou l’inverse, monopolise toutes les conversations [à Auxerre], indique L’Équipe. Si pendant des décennies tout s’est tramé ici dans le plus grand des secrets, aujourd’hui, alors que le club n’a toujours pas assuré officiellement son maintien, on débat sur la place publique. Avec l’aide de policiers, d’huissiers ou même de serruriers pour changer les verrous. […] Gérard Bourgoin et son équipe, composée entre autres du président historique de l’AJA, Jean-Claude Hamel, et de Guy Roux veulent reprendre le pouvoir au président en place, Alain Dujon. Celui-là même qui a été « recommandé » par Jean-Claude Hamel en juillet 2009 et qui a surtout eu l’outrecuidance, il y a deux mois, de vouloir voler de ses propres ailes. Même s’il se refuse à parler de putsch, Gérard Bourgoin veut tout, tout de suite et n’hésite pas à vouloir passer en force, quitte à passer, comme cette semaine, par les tribunaux. Hier matin, à 10h30, l’ancien roi du poulet s’est rendu au siège du club, à l’Abbé-Deschamps, accompagné de M. Henri Maupoil, le nouveau président de l’association, pour demander à Alain Dujon de démissionner. Tout simplement. […] Cette foire d’empoigne amuse les supporters qui comparent leur club à la Côte-d’Ivoire. Un peu moins les joueurs qui ne savent plus à qui s’adresser. »
Erreur de transcription à L’Équipe. « Une erreur s’est glissée dans la transcription de l’entretien avec Stéphane Mbia, dans notre édition d’hier, reconnaît L’Équipe ce dimanche. Le Camerounais n’a pas dit : “J’aurai été catastrophique” en référence à ses performances individuelles. Il affirmait : “Ma saison sera catastrophique si on le perd [le titre].” Il s’agissait d’évoquer sa déception en cas d’échec et non d’une critique de son jeu de la saison. » Pas de chance : c’est justement cette phrase-là qui avait été retenue pour recouvrir toute la largeur de la page…