Jérôme Rothen
Encore au PSG en début de saison, Jérôme Rothen ne garde visiblement pas de rancœur envers le club parisien malgré la rupture de son contrat en octobre dernier. Mieux, il estime que son ancienne équipe est tout à fait capable d’accrocher la Ligue des champions, notamment grâce à Nenê.
Le PSG a pris un ascendant psychologique sur Lyon le week-end dernier mais également lors de leur dernière confrontation. Par ailleurs, Paris a fait preuve d’une grande régularité sur l’ensemble de la saison. Au contraire de Lyon qui est capable de livrer des prestations très mauvaises, comme à Toulouse le week-end dernier. Enfin, les individualités reviennent bien à Paris. Nenê a retrouvé des couleurs. Et, grâce à lui, c’est toute l’équipe qui se bonifie. [1]
José-Karl Pierre-Fanfan
De son côté, l’ancien défenseur José-Karl Pierre-Fanfan considère que Paris devrait légitimement prendre possession de la troisième place du classement de L1, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions.
Paris mérite cette troisième place. C’est l’équipe qui pratique le meilleur football avec Lille. Et, actuellement, les Parisiens sont dans une bien meilleure dynamique que les Lyonnais. Pour l’OL, c’est la fin d’un cycle. On voit que le club n’y est plus, tant sur le terrain qu’en dehors. Les joueurs n’ont qu’une envie, c’est que la saison se termine, ils veulent tourner la page Puel. [2]
Daniel Bravo
Autretois surnommé « le petit prince », Daniel Bravo a également été interrogé sur la fin de saison du PSG. Même s’il se montre moins catégorique, il pense tout de même que Paris devrait finir devant Lyon, notamment grâce au retour en forme de Guillaume Hoarau.
Il y a quelque temps, j’étais sceptique. Surtout après les tiraillements entre Hoarau et Nenê. Et, finalement, je suis content de voir que l’équipe s’est retrouvée. Hoarau est bien revenu, Nenê aussi, le retour de Coupet a stabilisé le groupe. Et n’oublions pas l’énorme saison de Sakho. Le danger vient de partout avec cette équipe. Désormais, il y a beaucoup de sérénité à Paris, plus qu’à Lyon, qui a du mal à finir la saison et qui se montre bien nerveux. [3]
Vincent Guérin
Milieu récupérateur infatigable du PSG des années 1990, Vincent Guérin se montre également optimiste pour les Parisiens quant à l’issue de la saison. Celui qui avait inscrit le but de la victoire face au grand Barcelone en 1995 estime que la dynamique actuelle est favorable aux Parisiens.
Les résultats des dernières journées plaident en faveur du PSG. Les Parisiens sont invaincus depuis cinq matches, ils sont donc en pleine confiance. Les Lyonnais, en revanche, semblent plus friables. Or cette troisième place se jouera au mental. Je ne redoute qu’une chose, c’est la cadence infernale qui attend Paris en mai avec un match tous les trois jours. C’est déjà l’équipe qui a le plus joué cette saison, le tout avec un effectif assez restreint. [4]
Patrick Colleter
Patrick Colleter, défenseur du Paris Saint-Germain de 1991 à 1996, est le plus optimiste de tous puisqu’il voit Paris capable d’accrocher la deuxième place et ainsi se qualifier directement pour la plus grande des compétitions européennes.
Paris peut même décrocher la deuxième place ! Les Parisiens pratiquent un des plus beaux footballs de France, ils sont costauds défensivement et ils sont redevenus efficaces en attaque. Je vois mal ce qui pourrait les faire chuter en cette fin de saison. Cette finale de coupe de France vient certes alourdir le calendrier, mais je ne pense pas qu’elle risque de les déconcentrer. Car l’objectif numéro un du PSG doit être la Ligue des champions. [5]
Philippe Jeannol
Enfin Philippe Jeannol, joueur au PSG dans les années 1980 et aujourd’hui consultant pour Canal+, imagine le Paris Saint-Germain terminer la saison devant l’OL… Simplement car l’Olympique lyonnais n’est plus que l’ombre de lui-même.
J’ai assisté au dernier match de l’OL [défaite à Toulouse 2-0]. Et, sans être méchant, c’était vraiment pathétique. Rien n’allait, ni physiquement, ni techniquement, ni mentalement. Le rapport de forces joue clairement en faveur de Paris où l’attaque a retrouvé son efficacité. À Lyon, en revanche, ce sont presque tous les secteurs de jeu qui sont défaillants. Enfin, dans la tête, les Parisiens sont plus costauds. [6]