Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Ospina : « Le PSG me fait rêver. » Sur Sport24.com, David Ospina a évoqué l’intérêt présumé du PSG à son égard : « Ça fait plaisir, ça fait du bien de savoir ça [que Kombouaré aurait fait de lui sa priorité]. Mais le plus important actuellement, c’est de rester concentré et d’être performant avec Nice. Et après, si de bonnes choses comme celle-ci arrive, on en profitera. Si j’ai la possibilité de jouer à Paris, ce sera très bien pour moi et pour ma carrière. On aspire toujours à évoluer dans ce genre de club, de disputer la Ligue des champions ou la Ligue Europa. Mais il faut attendre la fin de la saison pour voir si c’est possible ou pas. […] Oui, Paris est un club qui m’intéresse beaucoup. C’est un très bon club, l’un des meilleurs en France, habitué à jouer les coupes européennes et l’un des plus connus en Colombie. En Colombie, peu de matches de Ligue 1 sont retransmis. Les seuls matches qui passent concernent toujours Paris, Lyon ou Marseille. C’est un club qui me fait rêver. Ce serait bien de jouer là-bas. […] En ai-je parlé avec les anciens Parisiens qui jouent à Nice [Letizi, Ljuboja…] ? Oui, quelques fois. Mais je le répète, le plus important pour l’instant, c’est d’avoir la tête à Nice et on verra après ce qui se passera. (rires) […] Si je rejoignais le PSG, ce serait-ce pour être le numéro 1 ? C’est difficile à dire. Si je quitte Nice et que j’ai la possibilité de jouer à Paris, ce sera à moi de prouver que David Ospina peut jouer dans une telle équipe. Je devrai démontrer que je peux être numéro 1 à travers les entraînements et les matches. »
Douchez : « Il n’y a rien avec le PSG. » Dans L’Équipe, Nicolas Douchez évoque son avenir et dément être en contact avec le PSG : « Pour l’instant, je vis ma saison la plus complète. J’arrive à rester vigilant même quand je ne suis pas trop sollicité. C’est là que j’ai le plus progressé. Je ne sors que très rarement du match. Mon placement me permet aussi d’évoluer plus haut qu’avant, de couvrir davantage d’espaces et d’éviter de me retrouver en un contre un. […] Pourquoi avoir refusé de prolonger l’an dernier ? On n’était pas tombés d’accord, je voulais un peu plus que le salaire proposé. Le dialogue a été rompu. On était un peu dans l’incompréhension. J’ai revu mes dirigeants après la récente victoire face au PSG. Ils m’ont dit qu’ils souhaitaient que je reste mais on n’a pas parlé de contrat. En quittant Rennes, j’ai beaucoup à perdre mais Rennes sait aussi ce qu’il perdrait avec mon départ. […] J’ai eu une belle offre mais je ne voulais pas sauter sur la première proposition. Je suis dans une phase d’écoute et de réflexion. J’arrive à un tournant. J’ai envie de vivre des saisons comme celle-là à jouer le haut du tableau. Si c’est à Rennes, ce sera bien, si c’est ailleurs, ce sera ailleurs. Cela ne se fera pas tout de suite car la majorité des clubs attendent d’en savoir plus sur leur saison pour avancer. Suis-je en contact avec le PSG ? Avec Paris, on fait toujours des raccourcis parce que je suis parisien [il est né à Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis]. Je n’ai jamais dit que je voulais aller à Paris ! Je ne me vois pas plus à Paris qu’ailleurs. Il n’y a rien [avec le PSG] et il n’y a rien eu. »
Discussions en cours pour Chantôme. « Les dirigeants parisiens ont entamé des discussions pour prolonger le contrat de Clément Chantôme au-delà de 2012 », assure le Parisien ce samedi.
Le reste de l’actu du jour
Auxerre-PSG. Ce soir — à 21 heures sur Orange Sport —, Paris affronte l’AJ Auxerre lors de la 26e journée de L1. Erding et Hoarau sont forfaits. D’après la presse spécialisée, Kombouaré alignerait un 4-2-3-1 avec Luyindula seul en pointe. (voir [J26] Auxerre-PSG : Erding et Hoarau sont forfaits ! et [J26] Auxerre-PSG : un 4-2-3-1 avec Luyindula ?)
Chapron remplacé par Schneider. Vendredi matin, le Safe — syndicat des arbitres de L1 et de L2 — faisait savoir son intention de retarder le coup d’envoi de tous les matches de la 26e journée de L1 prévus ce week-end, en guise de protestation contre le manque de respect dont ils estiment faire l’objet. Pour les en empêcher, la FFF a décidé de confier la 26e journée de L1 à des arbitres évoluant habituellement en National. Ainsi le match Auxerre-PSG ne sera pas arbitré par Tony Chapron (Fédéral 1), mais par Franck Schneider (Fédéral 3), rétrogradé en National cette année après avoir officié en L2 la saison passée. Le Parisien s’en prend aux arbitres, en s’appropriant la réponse de la Fédération : « Drôle de championnat et drôles d’arbitres, qui perçoivent en moyenne 73 157 € par an. Car derrière le respect, il y a surtout la monnaie. “Ce qui me choque le plus dans cette histoire, commente Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, c’est l’aspect le moins noble de leurs revendications. Dans le courrier que j’ai reçu qui n’est pas le même que celui envoyé aux médias, ils protestent parce qu’ils n’ont pas perçu la participation qu’ils réclament sur le nouveau contrat avec Nike. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problème de respect avec les arbitres, mais cet aspect mercantile est gênant.” Au nom du droit à l’image, ils exigent en effet une compensation pour arborer la tunique Nike, qui verse 42,6 M€ par an à la FFF. Preuve que leur vrai motif de colère se situe là, ils avaient prévu de s’afficher en L1 avec l’ancien maillot siglé Adidas dont le logo aurait été caché par le mot “respect”. Sur cet aspect, le président de la Fédération reste ferme : “Pour le moment, on ne peut pas leur donner plus. D’ailleurs, ils sont rémunérés autant que les arbitres des grands championnats européens.” »
PSG-Benfica : le Parc sera portugais. Vendredi, le site officiel du PSG a indiqué que les tribunes B, C, D, E, H, I et J étaient complètes pour le match PSG-Benfica. En revanche, il reste encore des places « Tous PSG » en virages et en quarts de virages — où le prix des places a été exceptionnellement augmenté à 40 €. (source : PSG.FR)
PFC-PSG : la FFF demande des explications. La commission de discipline de la FFF a demandé au Paris SG et au Paris FC de lui adresser d’ici le 16 mars des explications écrites au sujet du « comportement des supporters parisiens (utilisation de fumigènes et envahissement de terrain) » lors du match de coupe Gambardella entre les deux équipes.
2 Parisiennes titulaires en équipe de France. Laure Lepailleur et Élise Bussaglia étaient titulaires face au Pays-Bas vendredi, tandis que Caroline Pizzala est rentrée en jeu à la 68e minute. L’équipe de France s’est inclinée 1-2. Il s’agit de la première défaite des Bleues depuis près d’un an et demi. Prochain match lundi face à la Nouvelle-Zélande pour le dernier match de poule dans cette Cyprus Cup. (source : FFF.FR)
Kombouaré : L’Équipe s’interroge. Ce samedi, L’Équipe s’interroge sur la capacité de Kombouaré à mener le PSG au titre de champion, et sur sa responsabilité dans les bons résultats du club parisien : « Comment mesurer l’influence de l’entraîneur Antoine Kombouaré dans la saison du PSG ? Forcément déterminante ou éventuellement neutre ? Et pourquoi s’interroger sur lui davantage que sur Frédéric Antonetti (Rennes) ou Rudi Garcia (Lille), dont la cote grimpe en flèche, sans susciter d’équivoque ? Parce que la première saison (2009/2010) de Kombouaré à la tête du PSG, marquée par une triste treizième place en championnat et agrémentée d’un succès en coupe de France, ne fut pas un triomphe ; et parce que la deuxième, éminemment positive à ce jour, n’a pas suffi à lever une ambiguïté : les aspérités de son management, ponctué d’emportements mémorables, sont-elles un atout, un obstacle ou une limite dans l’éventuel avènement du PSG en haut de la Ligue 1 ? Au petit jeu des plus et des moins de son action, cette saison, l’entraîneur âgé de quarante-sept ans, a marqué des points et pris quelques buts, parfois sur les mêmes dossiers, d’où une certaine confusion. Que faut-il, par exemple, penser du fait qu’il ait imaginé se séparer de Ludovic Giuly, de Clément Chantôme et de Sylvain Armand, en juillet dernier, alors qu’ils sont devenus depuis d’incontournables titulaires ? Qu’il n’avait rien vu venir ? Que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ? Cette saison, il a donc relancé Giuly et Chantôme, et fait d’Armand le partenaire idéal de Mamadou Sakho, en défense centrale, dans une association imprévisible mais efficace des deux gauchers. Il a sorti Mathieu Bodmer de l’infirmerie pour en refaire un joueur de foot presque à temps complet. Il a su promouvoir des jeunes sans les exposer aux démons de la célébrité, et n’a pas fait de cadeaux aux vieux qui l’ont déçu ou peu convaincu : Grégory Coupet, en août, Peguy Luyindula, en janvier, ou Sammy Traoré, régulièrement. Le credo de l’ancien joueur du PSG (1990-1995) ? Confiance quasiment absolue au 4-4-2 et confiance aveugle dans le duo Erding-Hoarau, qu’il considère, avec Nenê, comme l’atout majeur de son équipe. Un privilège qui fait s’étrangler quelques-uns de leurs concurrents en attaque. […] Ses tics ? Jamais de mise en place tactique, un vrai souci quand il innove. Et aucune explication à ceux qui ne jouent pas. En hommage à Artur Jorge, qui fut l’un de ses entraîneurs à Paris [1991-1994] ? Authentique, entier, honnête, respectueux des anciens, pas rancunier et élevé au FC Nantes, ainsi est Antoine Kombouaré. Alors pourquoi ne pas y croire davantage ? Parce que vingt et un mois après son retour au PSG, il peut encore y mettre le feu, comme ça, d’une seconde à l’autre, par conviction, par pulsion, par maladresse, probablement sans calcul et peut-être à regrets. Que les poubelles volent dans le vestiaire parisien, que les bouteilles d’eau soient éventrées de son pied droit, que les cris déchirent et que les mots puissent blesser, les dirigeants du PSG s’y attendaient plus ou moins : Kombouaré est un manager physique, grand, fort et impulsif, qu’on ne balade pas et qui sait tenir ses troupes. Lui fallait-il néanmoins s’emporter autant face à Stéphane Sessegnon, le 21 décembre, sans mesurer la portée de ses mots ? Lui fallait-il autant lutter, par la suite, contre ses dirigeants, pour empêcher le milieu béninois de rejoindre Sunderland, dès lors que leur altercation avait constitué une étape décisive de leur divorce ? Lui fallait-il forcément tomber sur Edel, à chaud, dès la fin du match contre Toulouse, dimanche dernier, plutôt que d’attendre la quiétude du décrassage, pour lui reprocher son erreur sur le but de Tabanou ? Lui fallait-il encore publiquement considérer que le PSG n’avait pas les moyens financiers de prolonger le contrat de Mamadou Sakho, alors que son club, toujours plus ou moins à vendre, a davantage besoin d’être valorisé que l’inverse ? Ces fautes de goût sont de celles qu’on range dans un dossier, à rouvrir en fin de saison, à l’heure du bilan, pour s’en servir ou finir par les jeter. »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Laser et pyrotechnie au Parc. L’édition départementale du Parisien indique que « trois supporters du PSG, auteurs d’incidents lors du match Paris-Toulouse le 27 février 2011, comparaîtront au tribunal de grande instance le 27 avril ». Les deux premiers seront jugés pour avoir joué avec des stylos laser, tandis que le troisième avait allumé un feu de Bengale à l’ouverture du score, indique le quotidien régional.
Jallet : « Je suis plus un latéral contre-attaquant. » Dans le Parisien, Christophe Jallet évoque sa saison 2010/2011, son bilan personnel et l’équipe de France : « J’ai toujours rêvé de faire des saisons comme celle-ci, avec un match tous les trois jours. Bien sûr, j’aurais préféré jouer la Ligue des champions, mais j’espère que ce sera pour l’année prochaine. […] Il vaut mieux vingt joueurs très concernés que trente avec dix qui lâchent. […] J’ai l’impression d’être à un bon niveau, sinon je ne jouerais pas au PSG. […] Je peux largement m’améliorer défensivement. Je suis plus un latéral contre-attaquant qu’un pur défenseur. Si on parle de technique défensive, Mamadou [Sakho] est cent fois meilleur que moi sur l’homme. […] Les Bleus ? Ce n’est pas quelque chose qui m’obsède. Si un jour je vois que Réveillère et Sagna sont blessés et qu’une échéance approche, je me dirais : Pourquoi pas ? Mais je ne m’estime pas aujourd’hui en mesure de les concurrencer. »
Le PSG en tête des tirs cadrés. « Le PSG a cadré le plus de tirs cette saison en Ligue 1 », relève Opta : 145 tirs en 25 journées, soit 5,8 frappes cadrées par match.
Kombouaré répond à Legarda. Antoine Kombouaré a répondu aux reproches d’Henri Legarda, le président du Mans, qui n’a pas apprécié que le bus de son équipe laisse le passage à celui du PSG mercredi : « S’ils arrivent avant nous, pas de problème. Si on arrive en même temps, ils attendent. C’est comme ça partout, ça nous est arrivé à Marseille et à Grenoble notamment et moi, je ne me suis jamais plaint. »
DNCG : les comptes publiés, pas le rapport. « Si les comptes des clubs de L1 et de L2 (130 millions d’euros de pertes au 30 juin dernier) ont bien été publiés hier, le rapport de la DNCG est resté dans les tiroirs, indique L’Équipe. Car l’UCPF, le syndicat des présidents, était furieuse contre un document qui “ne met en exergue que des choses négatives et veut laver plus blanc que blanc”. Avant sa publication, d’ici à un mois, l’UCPF aura le temps de préparer une riposte. “Nous avons décidé, sur ma proposition, de transmettre ce rapport à l’UCPF, qui va faire ses réponses et ses observations, explique Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, qui a oeuvré en fin diplomate afin de ne froisser personne. Ensuite, nous publierons un rapport définitif avec les deux versions.” » Le rapport d’activité de la LFP et les comptes individuels des clubs sont disponibles sur LFP.FR.
Droits TV : appel à candidatures lancé d’ici le 15 mai. « Le bureau du conseil d’administration de la LFP a décidé ce vendredi de fixer l’appel à candidature pour les droits télés de la L1, période 2012-2016, au 30 avril », annonce lequipe.fr. « Il faut faire vite, a insisté Frédéric Thiriez, le président de la LFP. Ce sera le 30 avril ou au plus tard le 15 mai. Nos clubs ont besoin d’avoir une meilleure visibilité économique à moyen terme. »
Arbitrage : la leçon de France Football. Jamais le dernier à donner la leçon, Denis Chaumier, le directeur de la rédaction de France Football, a publié vendredi sur son site Internet un éditorial intitulé « Stop : ils nous fatiguent tous ! », afin de dénoncer les polémiques arbitrales. « Sur la question de l’arbitrage, on ne sait plus où donner de la tête. Chaque semaine, la longue liste des pleurnichards s’allonge : devenue le sport numéro 1 dans notre pays, la dénonciation des arbitres bat son plein. Ça n’arrête jamais ! Ils seraient les principaux responsables -que disons nous : les coupables désignés !- des déconvenues sportives des équipes françaises. Une faute non sifflée ici, un penalty accordé là, un hors-jeu ignoré ou un carton rouge oublié, tout est matière à polémique ! Présidents, entraîneurs, joueurs : chaque corporation y va de ses jérémiades incessantes, dans une chasse à l’homme (en noir) sans fin. » De son côté, la corporation des journalistes est manifestement irréprochable, à en croire Chaumier. Par ailleurs, Antoine Kombouaré a rappelé que le PSG ne faisait pas partie des clubs entretenant la polémique : « Je ne sais pas si ailleurs ou à l’extérieur, ça se tend entre les arbitres, les joueurs, les entraîneurs ou les dirigeants, mais chez nous, tout va bien. Moi, je n’ai plus aucun souci avec les arbitres, depuis mon expulsion l’an passé en Championnat. Ça se passe super bien en ce qui me concerne, il y a beaucoup de progrès, j’espère que ça se poursuivra comme ça. » (source : lequipe.fr)