Samedi 8 ou dimanche 9 janvier prochain — selon les choix des diffuseurs —, Parisiens et Lensois se retrouveront au Parc des Princes en trente-deuxièmes de finale de la coupe de France. Une confrontation entre deux équipes de L1 à laquelle auraient préféré échapper Alain Roche et Gervais Martel.
En conférence de presse, Alain Roche, le directeur du recrutement du PSG, s’est montré peu satisfait par le tirage au sort effectué par Marius Trésor. Paris sera en effet confronté à une autre écurie de l’élite, alors que seuls Caen et Lyon sont dans le même cas :
C’est un gros tirage. La bonne nouvelle de la soirée, c’est que ce sera au Parc des Princes, un plus pour les supporters. Personne n’a rien à perdre, mais au contraire, tout à gagner. On doit faire honneur à la compétition car on est tenant du titre, et continuer sur notre bonne série actuelle. On est peut-être plus en confiance qu’eux, mais méfiance. Cela n’aura rien à voir avec le championnat, car ce sera un match couperet. Nous sommes les favoris vu le classement en Ligue 1, mais à nous d’être à la hauteur.
De son côté, Gervais Martel, président du RC Lens, également interrogé après le tirage au sort [1], s’est montré particulièrement inquiet à l’idée de rencontrer le deuxième de L1, même s’il se focalise actuellement sur la lutte pour le maintien — les Lensois sont actuellement 19es avec 15 points :
C’est un tirage qui est à l’image de ce qui nous est habituellement proposé dans les coupes nationales. Malheureusement, cela reste dans la même lignée : un match à l’extérieur, extrêmement difficile bien évidemment puisqu’il s’agit d’une équipe de haut de tableau. Maintenant, personnellement - et j’espère que c’est aussi le cas de mes joueurs — j’ai d’abord en tête notre match face à Caen, samedi. Pour la coupe de France, on verra cela en janvier. Il y a des priorités du moment, et ce match à Paris en sera une en son temps, mais la priorité du moment, c’est de battre Caen, et rien d’autre.
