Lundi soir, Antoine Kombouaré était l’invité de l’émission Les Spécialistes, qui réunissait autour des journalistes de Canal+ Sport Steve Savidan, Daniel Bravo, Philippe Jeannol et Reynald Denoueix. Nous vous proposons un récapitulatif des principaux enseignements à en tirer.
Transferts : Colony et le mercato 2010
Les investissements de Colony Capital. Kombouaré a rappelé que l’actionnaire avait réalisé un effort l’été dernier pour prolonger tous les meilleurs joueurs — Sessegnon, Hoarau et Sakho notamment — et faire signer dans le même temps Mevlut Erding.
Philippe Jeannol a estimé que le problème n’est pas tant que Colony hésite à investir, mais qu’ils investissaient parfois mal. Et de rappeler le transfert de Mateja Kezman pour 4 millions d’euros et un salaire mensuel de 250 000 €…
Le mercato 2010. Kombouaré a donné trois précisions : le PSG ne recruterait qu’un joueur maximum, au poste de milieu gauche, et s’il peut apporter un plus à l’équipe immédiatement. La saison se terminant dans seulement trois mois et demi, l’entraîneur parisien ne veut pas perdre de temps avec l’adaptation du joueur au championnat de France ou la remise en forme d’un joueur qui ne joue pas actuellement dans son club.
Le nom d’U ?ur Boral a été avancé. Kombouaré n’a pas nié son intérêt pour le Turc, mais a expliqué que son adaptation en France constitue un frein à sa venue.
La saison 2009/2010
Le mental des joueurs. Selon Antoine Kombouaré, aucun joueur n’étant irréprochable sur le terrain, il est difficile pour eux de prendre la parole. L’ancien entraîneur de Valenciennes estime que ce déficit mental est en partie dû aux mauvaises saisons précédentes, qui ont laissé des traces chez de nombreux joueurs.
Pour Daniel Bravo, Kombouaré donne l’impression d’être le seul patron à bord, le seul à vouloir faire bouger les choses.
Le retour de Hoarau. Tous les consultants semblaient d’accord pour considérer que Guillaume Hoarau va changer considérablement le jeu du PSG, et Kombouaré a rappelé qu’il attendait beaucoup de son association avec Erding.
Les ambitions. Pour Kombouaré, l’objectif est de faire mieux que l’an dernier, donc au moins cinquième. Il convient cependant que l’objectif annoncé par Sébastien Bazin en début de saison — une qualification en Ligue des Champions —, n’était pas forcément le plus réaliste.
Kombouaré, le PSG, le foot
La touche Kombouaré. Le Kanak a glissé qu’il avait toujours pratiqué un jeu offensif dans ses équipes, et qu’il obtenait généralement de très bons résultats à domicile, et de très mauvais à l’extérieur. Actuellement, le PSG est 10e à domicile (18 points) et 12e à l’extérieur (11 points). Steve Savidan, qui semble avoir beaucoup apprécié ses années à Valenciennes sous les ordres de Kombouaré, a imploré qu’on le laisse travailler sur la durée.
Mise en place. Reynald Denoueix a expliqué que le jugement sur le PSG était forcément faussé par la pression médiatique, prenant en exemple le lendemain de la défaite contre Monaco après un bon match du PSG : les joueurs parisiens ont tenté de mettre cet aspect du jeu en avant, mais la presse n’a retenu que le mauvais résultat (voir les contradictions du Parisien). En parallèle, l’ancien entraîneur nantais a jugé que des équipes comme Montpellier ou Lille, dont la presse loue le jeu aujourd’hui, ont eu le temps de mettre en place un schéma qui leur convenait.