Ce mardi, le Parisien nous en dit plus sur la radinerie du PSG, accusé par le président du Gazelec d’Ajaccio de n’avoir pas laissé sa part de la recette du match aux amateurs du GFCOA, comme c’est, dit-on, l’usage. « C’est scandaleux », estime François Tagliaglioli, le président ajaccien.
Dans un article intitulé « Paris généreux, mais pas trop », le quotidien francilien nous apprend plusieurs éléments :
Alors que Jean-Marc Polidori, l’un des dirigeants du GFCO Ajaccio, cité par l’AFP dimanche soir, affirmé que les dirigeants parisiens « ont demandé à prendre leur part de la recette qui s’élève à 15 000 € », il s’avère que Paris a en fait laissé un quart de sa recette, soit 5 000 € sur 20 000 €.
Le PSG explique qu’il cherche d’abord à couvrir ses frais de déplacement avant de verser le reliquat au club adverse. « Dans les faits, précise Bruno Skropeta, le directeur de la communication, on laisse souvent 25 % du total. »
Au tour précédent, les Parisiens avaient déjà reversé un quart de leur recette, soit 10 000 €, à Montluçon, sans susciter autant d’émoi. « On espère toujours un peu plus, souligne Gérard Tarnaud, le président montluçonnais. Mais l’an dernier, Nantes ne nous avait rien donné, même pas 500 €, donc on a pris cette somme avec plaisir. »
« Même Lyon, réputé pour sa générosité à l’endroit des moins nantis, précise le Parisien, est parfois “victime” de cette vieille coutume. “Le problème, c’est que beaucoup de petits clubs considèrent que c’est un dû”, déplore un dirigeant de l’Olympique lyonnais. Ainsi, le week-end dernier, l’OL échaudé par l’accueil de Concarneau n’a versé que 8 000 € sur ses 55 000 € de recette, à peu près la moitié des frais engagés par les Bretons pour le report du match. »
Le PSG, radin ? À peu près comme tout le monde. Mais devinez de quel club parle-t-on exclusivement ?