Ce lundi 10 novembre, Jimmy (ex-Canal Jimmy) diffusera le reportage tourné à Auteuil lors de la rencontre opposant le Paris Saint-Germain à Grenoble. Portrait de différents membres des Supras Auteuil, évocation du monde des tribunes parisiennes, et en particulier des SA91, devraient être à l’honneur.
Reste à voir dans quel esprit Bataille et Fontaine, réalisateurs du documentaire, auront traité ce sujet, sensible s’il en est : les deux hommes feront-ils mentir leur sulfureuse réputation ?
Réponse ce soir, en prime time (à 20h45), dans C’est off, sur Jimmy (disponible sur Canal Satellite, Noos, CanalSat ADSL et la TV d’Orange).
Présentation de l’émission :
Si le football est l’un des sports les plus populaires dans le monde, ses fans les plus extrêmes, les « hooligans », traînent une réputation sulfureuse, largement alimentée par le mystère qui les entoure.
À force de persuasion, Laurent Fontaine a convaincu les Supras du PSG, un groupe de supporters particulièrement strict et impénétrable, de lui laisser vivre, le temps d’un match, l’ambiance survoltée de la tribune d’Auteuil. Armé de sa caméra, il nous fait partager la tension et la passion qui animent ces hommes engagés. Entre mouvements de foules et cris de guerre, Laurent Fontaine découvre aussi un groupe solidaire et enthousiaste, uni par la passion du sport. Une initiation inédite pour le journaliste et des images jamais montrées à la télévision.
À l’opposé de ces fans français qui savent parfois freiner leurs ardeurs, des groupuscules inquiétants sévissent en Grande-Bretagne. Dans un document exceptionnel proposé par C’est off, le journaliste anglais Donald Mc Inthyre, témoin privilégié de ces clans, a poussé encore plus loin l’expérience en s’infiltrant pendant dix-huit mois dans les rangs de hooligans londoniens. Aujourd’hui, ses ex-acolytes le pistent et réclament des comptes. Sur les pelouses ou même hors des stades, les fans absolus n’hésitent pas à utiliser la violence pour peser sur le sort des rencontres, lors de « fights » parfaitement organisés, et aujourd’hui vite jugulés par la police. Du hooligan raciste qui n’hésite pas à tuer pour défendre sa cause (39 morts en mai 1985 au Heysel en Belgique) aux actions ciblées (la banderole antich’ti du Stade de France), C’est off pénètre l’univers pourtant fermé et codifié des supporters de foot.