Le match en bref
Sur une pelouse qui ressemble à quelque chose — contrairement à l’an passé —, le match commence avec une emprise parisienne assez prononcée. L’absence de Makelele ne se fait pas sentir — alors que, l’an dernier, le moindre match disputé sans le capitaine francilien était catastrophique —, notamment grâce à Clément, omniprésent.
L’arbitre de la rencontre est Lionel Jaffredo. Plutôt enclin à siffler tous les contacts, il ne facilite pas la vie des locaux qui n’ont que leur impact physique à faire valoir. Ce sont pourtant eux qui se créent la première occasion, par le biais d’une frappe lointaine de Sissoko stoppée sans souci par Edel. À la 11e minute, Nenê tire un coup franc au second poteau, Giuly rate un peu son contrôle et remet involontairement à l’entrée de la surface pour Sakho. Du droit, le capitaine du soir reprend instantanément et place la balle hors de portée de Valverde (0-1, 11e).
Dix minutes plus tard, Nenê centre à nouveau pour Giuly, qui tente un de ces volées qu’il affectionne ; Valverde capte la balle. Le PSG réalise une très belle prestation durant cette première mi-temps, et la défense se montre irréprochable. Finalement, le seul mal du PSG reste ses attaquants qui, s’ils participent au pressing, ne pèsent pas du tout sur la défense adverse.
Au début de la deuxième période, Toulouse tente d’accélérer le jeu. Le seul joueur un tant soit peu menaçant, Braaten, se crée une belle occasion en dribblant sur son côté droit puis en frappant du gauche : Edel repousse en corner. Mais la bonne phase violette ne dure pas bien longtemps et Paris se montre à nouveau dangereux. C’est d’abord Hoarau qui s’essaye à la frappe lointaine, du gauche. Puis, à la 57e, Nenê intercepte une transversale adverse au niveau de la ligne médiane. Il s’avance et, à l’entrée de la surface, talonne pour Giuly plein axe. Instantanément, celui-ci effectue une passe vers l’avant pour Erding. Seul dans la surface, le Turc reprend du gauche et ajoute enfin un but à son compteur, le premier depuis la première journée du championnat début août (0-2, 57e).
Toulouse est assommé, et Giuly enchaîne ensuite les occasions : une frappe sur Valverde après un raid côté gauche de Hoarau, et un autre tir lointain, repoussé aussi difficilement par le gardien adverse. Kombouaré procède ensuite à plusieurs changements : Sessegnon et Luyindula rentrent sur la pelouse, à la place de Nenê et Erding. Casanova fait également un changement : il sort Fodé Mansaré du placard. Sur un de ses premiers ballons, l’ancien Montpelliérain est à la réception d’un centre côté droit, et envoie une reprise du gauche dans le petit filet.
La fin de match donne à Edel l’occasion de briller puisqu’il va repousser deux tentatives de Machado : un corner direct et un coup franc dans l’axe, au prix d’une détente remarquable. Dans le temps additionnel, Luyindula obtient deux situations favorables mais manque d’adresse et de vivacité pour conclure.
Paris s’impose donc à l’extérieur pour la troisième fois consécutive — après Séville et Lens —, toujours sans prendre de but — cela fait désormais 7 matches —, et au terme d’une des rencontres les plus abouties de sa saison.