Le match en bref
La match commence sur un rythme assez élevé, les deux équipes prônant avant tout une circulation fluide du ballon. Mais à ce jeu-là, c’est le PSG qui se montre le plus adroit, faisant preuve d’une grande précision dans les passes. À cela s’ajoute Clément qui récupère tous les ballons, et Nenê qui fait une revue d’à peu près tous les gestes techniques du football. Il en résulte une domination parisienne, avec comme première occasion, au quart d’heure de jeu, un coup franc de 40 mètres de Nenê, frappé en force et presque dévié par Luyindula.
Mais le Borussia n’est pas en reste, puisqu’un centre de Götze amène une reprise manquée de Piszczek. Derrière, un Cearà très entreprenant réalise un beau centre pour Erding, mais la tête de l’international turc, bien placé, passe au-dessus. À la demi-heure de jeu, nouvelle alerte sur le but d’Edel, avec des dribbles de Götze qui amènent une frappe enroulée de Barrios, à côté des cages parisiennes.
La meilleure occasion de la mi-temps arrive dans la foulée : Nenê provoque, Luyindula remet intelligemment et Erding s’ouvre le chemin du but. Sur son mauvais pied, il tente la frappe en force et n’inquiète finalement pas Weidenfeller. La mi-temps s’achève après quelques frappes lointaines des Allemands, dont une captée en deux temps, et avec difficulté, par Edel.
Au début de la deuxième mi-temps, Paris continue tout d’abord sa domination. Sur un coup franc rapidement joué par Nenê, un centre de Cearà trouve la tête d’Erding. Ce dernier, dans le mauvais timing, envoie un ballon sans danger vers les buts. C’est ensuite une louche de Bodmer par dessus la défense qui permet à Erding de filer vers le but. Après un contrôle délicat, et pourtant réussi, Erding tire sur le gardien. Enfin une passe de Nenê dans l’axe parfaitement contrôlée par le numéro 11 parisien amène l’occasion du match : un face-à-face avec le gardien, sans aucun défenseur sur le dos. Mais Erding effectue un plat du pied que Weidenfeller n’a aucun mal à repousser.
Nous en sommes à la 65e minute, et c’est à ce moment que Paris commence à décliner. Kombouaré tente bien de procéder à quelques changements — Jallet, Chantôme et Hoarau fouleront la pelouse —, mais rien n’y fait : la fin de match est une période d’attaque-défense, avec un PSG qui n’arrive plus à ressortir le ballon. Dortmund s’en donne à cœur joie sur les frappes lointaines, et Edel se détend plusieurs fois pour repousser les tentatives adverses — notamment sur des tirs de Kagawa et Sahin.
En fin de rencontre, c’est paradoxalement en contre que Paris se fait prendre. Schmelzer file sur le côté gauche et prend tout le monde de vitesse. Il remet le ballon à l’entrée de la surface, Sakho se jette et manque le ballon ; Lewandowski en profite, s’ouvre le chemin du but, et Edel fait le reste en repoussant la balle une fois… puis une deuxième fois quand Kagawa arrive à toute vitesse pour reprendre.
Sur le tout dernier coup franc, un centre de Cearà est dévie de la tête par Jallet, et Sessegnon se trouve à quelques centimètres de pousser le ballon au fond des filets. Le match s’achève sur ce score vierge. Le PSG pourra regretter ses occasions manquées, tout en se satisfaisant d’avoir su tenir malgré vingt dernières minutes difficiles.