[UEFA] PSG 4-2 Séville : résumé du match

Le match en bref

La rencontre se joue par -3°C, sur une pelouse qui est cependant en relatif bon état après avoir été bâchée. Le début de la rencontre est purement sévillan. Les Espagnols monopolisent le ballon, et certains Parisiens multiplient les glissades — notamment Chantôme et Camara. Après une frappe manquée de Renato, c’est l’ancien Manceau Romaric qui se distingue en adressant un tir sec de l’entrée de la surface qui finit en plein sur le montant. L’homme le plus dangereux du match aller, Perotti, se signale sur son coté droit par un slalom depuis sa ligne médiane, conclu par une frappe stoppée par Edel.

Peu après le quart d’heure de jeu, Paris sort enfin et obtient un corner. Nenê le tire, Camara reprend de la tête. La tentative est déviée par un défenseur, Bodmer suit au second poteau et marque du gauche à bout portant (1-0, 17e). Zokora réclamera une main, mais la seule main sur cette action était l’œuvre d’un de ses coéquipiers… Trois minutes plus tard, Paris obtient un nouveau corner, Nenê s’en charge et trouve Hoarau au premier poteau. Le Réunionnais coupe parfaitement, et décroise sa tête dans le petit filet (2-0, 20e). Paris mène au score, un peu contre le cours du jeu.

Séville est un peu sonné, et sous des « olés » un peu prématurés du public, Paris s’organise en contre. Sur l’un d’eux, Hoarau perfore côté droit et centre à ras de terre dans la surface. Sessegnon laisse intelligemment passer pour Chantôme, dont la frappe du gauche est malheureusement manquée. Mais au bout d’une dizaine de minutes, Séville repart comme au début de rencontre, et son jeu de passes précis fait souffrir Paris. Sur une offensive côté droit, Nenê se montre un peu léger dans son repli, et Diego Capel a tout le temps de centrer du gauche pour la tête de Kanouté, oublié par Sakho. Le Franco-Malien marque de près, et réduit le score (2-1, 32e).

Quatre minutes plus tard, Perotti déborde côté gauche, accélère devant Cearà et parvient à centrer sur la ligne de six mètres. Kanouté, cette fois oublié par Camara, signe le doublé d’un joli extérieur du pied (2-2, 36e). Les Parisiens sont forcément un peu sonnés, mais ne tardent toutefois pas à réagir : Bodmer récupère un ballon au milieu de terrain et donne à Nenê. Celui-ci glisse dans un timing parfait le ballon à Hoarau, dont la frappe du gauche et sortie par Palop. Sessegnon se distingue ensuite par une frappe largement au-dessus après une course de Cearà côté droit.

À la 45e minute, le même Cearà joue une longue touche pour Sessegnon. Le Béninois contrôle, se retourne, dribble son vis-à-vis grâce à un contre favorable et passe la balle à Nenê, plein axe. Dos au but, le Brésilien contrôle et frappe du gauche en se retournant. La balle, parfaitement enroulée, finit au fond des filets d’un Palop immobile (3-2, 45e). La mi-temps est sifflée dans la foulée, et Paris repart aux vestiaires avec un avantage très bien venu.

La seconde mi-temps reprend. Très vite, une erreur défensive sévillane profite au PSG : Caceres relance plein axe sur Chantôme ; sans contrôle, le jeune Parisien lance Hoarau en profondeur. Comme pour tordre le cou à sa réputation de joueur lent, le numéro 9 parisien prend de vitesse Escudé et Caceres avant de marquer d’un pointu du droit (4-2, 48e). Après avoir déjà remonté deux buts, Séville semble découragé devant la tâche qu’il reste à accomplir. Et comme souvent dans pareil cas, les Espagnols perdent leurs nerfs. Romaric se distingue notamment par un tacle en retard et violent sur Chantôme, qui fera sortir Kombouaré de ses gonds. L’entraîneur parisien sera même expulsé par l’arbitre de la rencontre.

Sur le terrain, la dernière demi-heure verra plusieurs occasions. Sur un coup franc, une tête d’Escudé atterrit sur le sommet de la barre d’Edel. En guise de réponse, un corner parisien cafouillé permet à Camara de reprendre de près : en plein sur le poteau. Puis Kanouté se crée deux nouvelles occasions : l’une stoppée par une sortie explosive d’Edel ; l’autre, un extérieur du pied que la gardien parisien avait vu venir, est captée sans problème.

La fin de match est ensuite marquée par la gestuelle d’Edel pour gagner du temps sur chaque prise de balle, mais aussi par les altercations entre Jallet — rentré en cours de partie — et Perotti. Paris gagne donc largement face un adversaire européen d’envergure. Surtout, le club est d’ores et déjà qualifié pour la suite de la compétition.