À Montpellier, le PSG perd environ deux matches sur cinq… comme partout ailleurs en première division.
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations Montpellier - PSG en D1 / L1
Montpellier - PSG à l’extérieur
Le bilan du PSG à Montpellier est plutôt défavorable : 4 victoires, 6 matches nuls et 7 défaites en 17 matches.
- Tous les résultats Montpellier-PSG en D1/L1 depuis 15 ans
Tous les résultats Montpellier-PSG en D1/L1 :
1970/1971 : Paris SG et Montpellier en D2
1971/1972 : Montpellier en D2
1972/1973 : Paris SG et Montpellier en D3
1973/1974 : Paris SG en D2, Montpellier en D3
1974/1975 : Montpellier en DH
1975/1976 : Montpellier en DH
1976/1977 : Montpellier en D3
1977/1978 : Montpellier en D3
1978/1979 : Montpellier en D2
1979/1980 : Montpellier en D2
1980/1981 : Montpellier en D2
1981/1982 : Montpellier 2-5 Paris SG
1982/1983 : Montpellier en D2
1983/1984 : Montpellier en D2
1984/1985 : Montpellier en D2
1985/1986 : Montpellier en D2
1986/1987 : Montpellier en D2
1987/1988 : Montpellier 4-1 Paris SG
1988/1989 : Montpellier 0-0 Paris SG
1989/1990 : Montpellier 2-0 Paris SG
1990/1991 : Montpellier 4-0 Paris SG
1991/1992 : Montpellier 1-1 Paris SG
1992/1993 : Montpellier 0-0 Paris SG
1993/1994 : Montpellier 0-0 Paris SG
1994/1995 : Montpellier 0-3 Paris SG
1995/1996 : Montpellier 1-0 Paris SG
1996/1997 : Montpellier 0-3 Paris SG
1997/1998 : Montpellier 2-1 Paris SG
1998/1999 : Montpellier 2-1 Paris SG
1999/2000 : Montpellier 0-1 Paris SG
2000/2001 : Montpellier en D2
2001/2002 : Montpellier 0-0 Paris SG
2002/2003 : Montpellier 1-1 Paris SG
2003/2004 : Montpellier 3-2 Paris SG
2004/2005 : Montpellier en L2
2005/2006 : Montpellier en L2
2006/2007 : Montpellier en L2
2007/2008 : Montpellier en L2
2008/2009 : Montpellier en L2
Montpellier - Paris SG à l’extérieur : autres chiffres
24 % de victoires, 35 % de matches nuls et 41 % de défaites : le bilan du PSG à Montpellier à peine moins bon que la moyenne du PSG en L1 [1].
Le PSG n’a jamais gagné deux fois de suite à Montpellier.
Avec 2,41 buts par match en moyenne, les Montpellier-PSG sont d’une grande banalité par rapport aux autres matches du PSG en déplacement, dont la moyenne est de… 2,41. Le détail indique 1,29 but marqué par les Montpelliérains en moyenne (contre 1,36 par les autres adversaires), et 1,12 but pour le PSG (contre 1,05 face aux autres clubs).
Le PSG contre Montpellier au total (domicile et extérieur)
Les résultats parisiens contre Montpellier étant légèrement meilleurs au Parc des Princes, le bilan global des confrontations entre le PSG et le MHSC est dans la moyenne : 41 % de victoires, 29 % de matches nuls et 29 % de défaites.
En ce qui concerne les buts, les confrontations entre Paris et Montpellier sont là encore dans la moyenne : 2,56 buts par match (1,44 pour Paris ; 1,12 pour le MHSC), contre 2,53 pour les autres matches du PSG en première division (1,38 but marqué ; 1,15 but encaissé).
Précédentes confrontations entre le PSG et Montpellier en coupes
Le PSG et Montpellier se sont affrontés six fois lors des coupes nationales depuis 1970.
En coupe de France
Le PSG et Montpellier se sont affrontés à deux reprises depuis 1970 :
en 1984/1985, le PSG a éliminé Montpellier (D2) aux tirs au but (7 à 8) en 32es de finale, sur terrain neutre, après un match nul 0-0.
en 1985/1986, Paris s’est imposé 2-1 à domicile au match aller, avant d’obtenir un match nul 1-1 à Montpellier, se qualifiant ainsi pour les huitièmes de finale.
En coupe de la Ligue
Le PSG et le MHSC ont été opposés quatre fois en coupe de la Ligue :
en 1997/1998, Paris gagne 2-0 à domicile en huitièmes. Le PSG remportera finalement le trophée, face à Bordeaux.
en 1998/1999, les deux équipes se retrouvent en quarts de finale à Paris, mais c’est le MHSC qui l’emporte, 0-2.
en 2004/2005, Montpellier se qualifie à nouveau, 1-0 à la Mosson.
en 2007/2008, comme dix ans plus tôt, le PSG s’impose 2-0 au Parc des Princes en huitièmes de finale, se dirigeant ainsi vers une nouvelle victoire finale au Stade de France, cette fois contre Lens.
Histoires de Montpellier - PSG
7 novembre 1998, 12e journée de D1 : 2-1
Très étonnamment, au moment de s’affronter, les deux équipes se situent dans la même zone au classement : le neuvième reçoit le huitième. Malgré ce classement choquant pour ce qui est encore considéré comme un grand PSG, le club de la capitale reste dans une dynamique assez positive : le technicien des grandes heures, Artur Jorge, a fait son retour depuis trois matches et n’a toujours pas connu la défaite.
Les Montpelliérains comptent sur Xavier Gravelaine et Laurent Robert — qui tous deux viendront aider le PSG quelques temps après [2] pour animer leur attaque. Et cela fonctionne puisque le PSG, que l’on espérait hermétique suite au retour de Jorge, doit s’incliner deux fois en première période sur des réalisations signées Delaye et Dzodic.
En deuxième période, la réaction parisienne viendra par l’intermédiaire de Jay-Jay Okocha. Le Nigérian, très en forme — il venait de marquer un doublé contre Auxerre —, marque un très joli but en contrôlant un ballon de la poitrine dos au but puis en le reprenant en ciseau. Bien aidé par une faute de main de Flucklinger, le meneur de jeu marque ainsi ce qui est considéré comme le 2000e but du PSG [3].
Mais tout ceci n’est pas suffisant, et Artur Jorge voit donc sa première défaite depuis son retour, et se fait doubler au classement par les locaux. Par ailleurs, Patrice Loko, rentré à 10 minutes de la fin de la rencontre, a joué ce soir-là sa dernière rencontre sous le maillot parisien : il sera transféré à Lorient quelques semaines plus tard.
27 novembre 1999, 17e journée de D1 : 0-1
Cette rencontre de novembre marque la fin des matches allers [4]. Et cela s’annonce presque comme un choc des extrêmes : alors que le club de Louis Nicollin traîne en queue de classement, avec une dernière victoire remontant à décembre, le PSG figure à une prometteuse quatrième place. Toutefois, Philippe Bergeroo a manifestement du travail puisque son équipe reste à l’extérieur sur deux revers consécutifs, avec six buts encaissés.
L’entraîneur parisien met donc en œuvre son récent remaniement — opéré lors du précédent match à domicile face à Bastia — en titularisant le Brésilien César en défense centrale, et Laurent Leroy en attaque.
Le changement s’avère positif puisque Paris se montre imperméable, malgré la présence côté adverse de Patrice Loko, qui avait fait énormément de mal aux Parisiens l’année précédente sous les couleurs de Lorient. Côté offensif, ce n’est pas la panacée, mais Paris fait le travail. D’abord avec une tête plongeante de Laurent Robert qui atterrit sur le poteau, puis avec un but de Christian, qui devance le gardien adverse Cassard et pique de justesse son ballon, après une très belle ouverture de Laurent Leroy. Les deux joueurs étaient alignés pour la première fois ensemble : ceci préfigurait alors un beau duo d’attaquants complémentaires.
Le PSG remporte donc ce match, au cœur d’une série de quatre victoires consécutives qui le mèneront à la deuxième place, son classement final.
30 août 2003, 5e journée de D1 : 3-2
Nous sommes au début du mandat de Vahid Halilhodzic, et le PSG est alors en plein marasme. Le départ de joueurs importants — Pochettino, Ronaldinho, Potillon — tarde à être digéré, les recrues inquiètent par leur méforme — Pauleta — ou par leur standing que l’on juge trop éloigné du grand PSG — Cubilier, Pierre-Fanfan, M’Bami. Par ailleurs, les nouveaux dirigeants affrontent quelques contrariétés comme la recrutement avorté d’Hakan Yakin, ou la volonté farouche de Gabriel Heinze de quitter le PSG pour Barcelone [5].
Sur le terrain, le PSG vient de se faire corriger par Monaco à domicile (2-4) et le déplacement à Montpellier est l’occasion de se relancer. Le match débute très bien, et les Parisiens acculent les locaux sur leur but. Ils ouvrent d’ailleurs le score assez vite, par l’intermédiaire de la seule bonne surprise de ce début de saison : Reinaldo reprend de la tête, et à l’entrée de la surface, un coup-franc lointain de Bernard Mendy. Montpellier mettra toute la première mi-temps à s’en relever. À la pause, Rui Pataca et Doumeng rentrent et mettent à mal la légère sérénité parisienne : Habib Bamogo trompe deux fois consécutivement Jérôme Alonzo, et Paris se retrouve à courir après le score.
Dans un premier temps, la réaction est bonne puisque sur une ouverture de Paulo Cesar, Reinaldo réalise lui aussi un doublé, d’un pointu du droit. Mais malgré la rentrée de la nouvelle recrue Boskovic à cinq minutes de la fin de la rencontre, Rui Pataca marque d’une frappe du gauche et donne la victoire aux siens. Le PSG se retrouve alors 17e, avec la pire défense du championnat. Les journaux et les supporters annoncent déjà une saison noire, pire que la précédente, et certains jugent même qu’il aurait mieux valu recruter Elber ou Marlet, plutôt que Pauleta.
C’en est trop pour Halilhodzic qui tranche dans le vif en excluant Jérôme Leroy de son groupe suite à une brouille — le joueur sera transféré à Guingamp — et, surtout, en ne cédant plus aux caprices des anciens : Heinze jouera désormais arrière gauche et Déhu en défense centrale, même si ceux-ci ne le veulent pas. Bien lui en prit, puisqu’à partir de ce moment-là, le PSG réalisera une saison en tout point remarquable…
21 décembre 2004, 8es de coupe de la Ligue, 1-0
Auteurs d’une première partie de saison médiocre, mais restant sur une série de deux victoires consécutives en championnat, les Parisiens ont l’occasion de clore l’année en se qualifiant pour les quarts de finale de la coupe de la Ligue, en allant défier une équipe de milieu de tableau de L2 : le club de Montpellier entraîné par Jean-François Domergue. Problème, Vahid Halilhodzic doit faire face à une kyrielle d’absences : Pierre-Fanfan, Mendy et Pauleta sont suspendus, Yepes, M’Bami et Rothen sont blessés. Le coach bosnien aligne donc une défense expérimentale, composée d’Helder et du jeune Badiane, et offensivement, c’est un trio des Balkans qui doit faire la différence : Boskovic, Ljuboja et Ibisevic ont enfin du temps de jeu. Au tour précédent, cela avait réussi puisqu’une équipe de remplaçants similaires s’était imposée au Vélodrome.
Les Montpelliérains attaquent très vite. Dans le premier quart d’heure, Jérôme Alonzo multiplie les parades miracles. Une fois l’orage passé, les débats se rééquilibrent, et Paris parvient à se procurer plusieurs occasions par Ljuboja puis par Ibisevic, sans concrétiser toutefois. En deuxième mi-temps, un premier tournant intervient puisqu’Édouard Cissé est sanctionné de deux cartons jaunes idiots coup sur coup : à 25 minutes du terme de la rencontre, Paris doit jouer en infériorité numérique. Le match semble se diriger vers une prolongation bien méritée, jusqu’à ce que l’arbitre du match, Pascal Viléo, décide de jouer le gag arbitral récurrent de cette saison. En fin de rencontre, Charles-Édouard Coridon effectue un amorti de la poitrine dans sa surface, juste à côté de Stéphane Pichot. Le geste technique n’est pas très assuré, et la balle file vers la main de Pichot, sans que celui-ci n’y puisse quoi que ce soit. Et sans que cela ne perturbe une quelconque action puisqu’aucun joueur adverse n’était dans les parages. Cela n’empêche pas l’arbitre de siffler un penalty et de donner ainsi la victoire à des Montpelliérains qui étaient exténués par leurs efforts de début de match. Un beau cadeau de Noël…