Le match en bref
La rencontre commence sur un rythme assez soutenu. Les Stéphanois tentent rapidement de mettre Paris sous pression, mais la défense est sereine et les sorties de balle très propres. Il faut attendre dix minutes avant de voir une situation de but : Pastore trouve Gameiro dans la surface, qui voit son tir contré par le retour de Sylvain Marchal. Les Verts répondent par une frappe d’Aubameyang hors-cadre, après une hésitation de Camara. Peu après, Jallet dévie un centre, Sinama-Pongolle peut s’emmener le ballon vers le but, mais sa tentative en angle fermé est repoussée par un Sirigu bien sorti. Saint-Étienne a une nouvelle occasion avec un centre venu de la droite qui atterrit sur Marchal, seul au deuxième poteau, qui est heureusement trop court pour reprendre proprement le ballon.
Le mauvais quart d’heure parisien est passé, et les Rouge et Bleu repartent à l’attaque. Ménez effectue une superbe passe en profondeur pour Pastore. L’Argentin efface Ruffier, et se retrouve au niveau de la ligne de six mètres. Il revient sur son pied droit, et frappe en force : le ballon est repoussé sur la ligne par un défenseur venu suppléer son portier. Quatre minutes plus tard, un corner de Nene trouve Bodmer dans la surface, qui prend l’ascendant sur Mignot. Sa reprise de la tête file vers le premier poteau — où, étonnamment, il n’y a pas de joueur —, rebondit sur le montant et rentre avec l’aide de Ruffier (0-1, 32e). Les Stéphanois essayent d’égaliser avec une frappe croisée de Sako qui passe un bon mètre à côté. Dans le dernier quart d’heure, Paris se met aux frappes de loin avec un tir de Nene de 25 mètres qui passe juste au-dessus des cages, et un autre sans contrôle de Jallet qui filait sous la barre, mais qui est claqué en corner par Ruffier. La mi-temps est sifflée peu après.
À la reprise, Cearà tente une de ses rares montées. Servi par une louche de Nene, il s’emmène le ballon dans la surface et, hésitant entre frappe et centre, il ne parvient pas à cadrer. De l’autre côté, Sako arrive à crocheter Bisevac, et envoie une frappe enroulée du droit dans les gants de Sirigu. C’est ensuite Gameiro qui se montre par deux fois. D’abord servi par Pastore, il frappe aux 18 mètres, mais Ruffier se détend bien. Puis, dans une position analogue à son but contre Sochaux, il accélère dans la surface et tente cette fois-ci un piqué, qui atterrit sur l’extérieur du poteau.
Les locaux ont ensuite un regain de forme. Suite à une perte de balle de Ménez, un centre amène une tête manquée de Sinama-Pongolle. Le ballon revient sur Aubameyang, dont le pointu est repoussé par le pied de Sirigu. Le même Aubameyang est lancé en profondeur, mais est surpris par la rapidité de la sortie de Sirigu, et ne peut égaliser. Après une tête de Sinama-Pongolle qui arrive dans les gants du portier parisien, le PSG a plusieurs ballons de contre. Sur l’un d’eux, Ménez part tout seul depuis le rond central, mais sa frappe à ras de terre est sortie par Ruffier. Gameiro a aussi son occasion : lancé en profondeur par une remise instantanée de Pastore, l’attaquant parisien a tout son temps face au portier adverse, mais celui-ci ressort victorieux du duel. Sur le contre suivant, Ménez réalise un merveilleux centre devant la surface, Nene reprend de volée mais le ballon est trop sur Ruffier.
Dans les dernières minutes, Antoine Kombouaré donne un visage défensif à son équipe en faisant rentrer coup sur coup Armand, Tiéné et Hoarau aux places de Pastore, Gameiro et Ménez. Saint-Étienne pousse en toute fin de match, et Sirigu réalise un nouveau miracle en allant chercher une reprise déviée de Sinama-Pongolle au prix d’une belle horizontale. Dans le temps additionnel, Sirigu est bousculé sur une sortie ; l’arbitre ne bronche pas et Sako peut tenter une frappe croisée qui rase le montant. Le coup de sifflet final retentit dans la foulée : Paris s’impose, glanant le titre honorifique de champion d’automne.