Le match en bref
Les Luxembourgeois rentrent de plain-pied dans la rencontre, en se battant sur chaque duel. Un des leurs réalise dès la première minute une roulette au milieu du terrain, et durant les dix premières minutes, les Parisiens n’arrivent pas à inquiéter le gardien adverse. Après deux tacles très dangereux, et autant de cartons jaunes adressés aux locaux, le PSG commence à camper petit à petit devant la défense adverse. Ménez et Pastore effectuent plusieurs petites passes plein axe qui aboutissent à une occasion du second, un peu court face au gardien. Sur la touche qui suit, le ballon finit par revenir sur Matuidi, qui déclenche une frappe à vingt mètres. Celle-ci est contrée et revient sur Gameiro, qui perd dans un premier temps son duel face au gardien, mais profite d’un contre favorable pour n’avoir plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (0-1, 17e).
Paris poursuit ensuite ses assauts. Bahebeck effectue une remise de la tête pour Ménez, dont la reprise est contrée à quelques mètres des buts. À la demi-heure de jeu, Ménez trouve Pastore dans la surface, qui remet en retrait sur Gameiro : sa frappe du gauche est sortie par le portier differdangeois, Weber. L’ancien Lorientais a une nouvelle occasion quelques minutes plus tard quand, parfaitement servi en profondeur par Bodmer, il voit son intérieur du pied droit être sorti par la main ferme du gardien. Paris ne mène alors que d’un but, et manque d’être rejoint lorsque Bettmer effectue une frappe lointaine que Sirigu claque en corner. Avertissement sans frais, qui sera suivi d’un nouveau duel perdu par Gameiro face à Weber — suite à une astucieuse passe de Bodmer — puis d’un coup franc de Ménez qui passe juste à côté du but.
Paris rentre aux vestiaires avec un court avantage, qui aurait pu être plus grand sans les nombreux arrêts de Weber. Dès la reprise, Paris se fait une frayeur : sur un centre venu de la gauche de la défense, le ballon revient sur Jänisch, qui effectue une volée pied gauche que Sirigu sort magnifiquement. Les Parisiens sont hésitants en ce début de deuxième période, et ratent parfois des gestes simples. Illustration avec Bodmer qui, depuis la ligne de touche, donne un ballon de but à un adversaire, celui-ci effectuant heureusement un contrôle trop long. Mais les Parisiens vont repartir vers l’avant par le biais d’un Pastore très à l’aise pour une première : il sert Ménez dans l’axe, qui dribble et tente un frappe pied droit que Weber envoie en corner. Ngoyi remplace ensuite Bisevac, et Paris se crée une nouvelle situation : d’une superbe aile de pigeon, Pastore trouve la tête de Gameiro… mais Weber effectue une nouvelle parade. Juste après cet échec, l’attaquant parisien est remplacé par Maurice.
Sur un corner, Paris fait enfin le break. Pastore et Ménez le jouent en deux temps. L’ancien Romain s’infiltre dans la surface, tente une frappe du gauche qui est contrée, et Bahebeck, seul au deuxième poteau, dévie le ballon dans le but (0-2, 70e). La fin de match est bien plus sereine pour Paris, qui se libère complètement. Ménez trouve Pastore dans la surface d’une subtile louche ; l’Argentin contrôle de la poitrine et voit sa frappe enchaînée du gauche sortie par un Weber décidément en forme. Après deux tirs lointains de Matuidi puis Tiéné — sans danger pour le gardien luxembourgeois — et le remplacement de Matuidi par Kebano, Paris va quasiment assurer sa qualification en toute fin de rencontre.
Sur un nouveau corner joué en deux temps entre Pastore et Cearà, le premier adresse une astucieuse louche dans la surface. Le capitaine parisien profite d’un dégagement raté par un défenseur pour frapper du gauche et tripler la marque (0-3, 90e). Dans la minute qui suit, Pastore ouvre pour Ménez côté droit, qui va au duel avec le défenseur, dribble sur l’extérieur et glisse une frappe du droit dans l’angle fermé du gardien de but (0-4, 90e+2). Le PSG obtient ainsi sa première victoire de la saison en ayant fait le travail face aux modestes Luxembourgeois.